ELIZABETH WILSON
Le mois de Mars avait pointé le bout de son nez contrairement à mon bébé qui elle, refusait de sortir. J'avais adoré ma grossesse, mais je n'avais hâte que d'une chose : que ce bébé sorte ! J'étais énorme, fatiguée et j'avais mal au dos. Ethan s'occupait de moi comme personne. Il faisait quasiment tout, hormis la cuisine. Parce que manger des sandwichs tous les jours de la semaine, non merci.
Assise Chez Lola avec Kara et Barbara, j'attendais patiemment mon assiette de pancakes au sirop d'érable ainsi que mes œufs brouillés au bacon. J'avais tellement faim, mais j'étais persuadée que c'était la nénette dans mon ventre qui s'empiffrait de tout ce que je pouvais manger.
ELIZABETH WILSON - Tu es prête ? Je relevais la tête vers ma mère qui me regardait avec fierté. Vêtue d'une robe ivoire, comme mes deux meilleures amies qui étaient installées chacune sur un fauteuil. Barbara tenait entre ses mains, ma pierre précieuse. Jasmine Rose. Toutes me regardaient avec des grands yeux, émerveillés, même ma fille. Voilà trois mois qu'elle était née et chaque jours, elle m'impressionnait. Elle était si éveillée pour son âge. Jamie adorait s'occuper d'elle. Ethan lui avait apprit à changer les couches et à lui faire prendre son bain. Il était un grand frère extraordinaire. Depuis la naissance de notre fille, j'étais la femme la plus heureuse du monde. Personne n'aurait pu me faire chuter de mon piédestal. Et aujourd'hui, j'allais vivre une nouvelle étape de ma vie.
ELIZABETH WILSONLes mains agrippées au volant de ma vieille Toyota, je regardais droit devant moi à travers mon pare-brise salit par les moustiques rencontrés sur la route. Je venais d'arriver à Sherwood où il faisait super beau, c'était jour de marché, les routes étaient barrées et je n'eus pas le choix que de faire un détour pour pouvoir enfin arriver chez mes parents. J'avais toujours adoré cette ville où j'avais grandis. J'avais ma meilleure amie qui vivait encore là, ainsi que mes parents.Cela faisait cinq ans que j'étais partie pour New York, où je travaillais en tant que coach sportive. Il était vrai que j'aurais pu faire ce job bien plus près de la maison, mais après le lycée, toutes les jeunes filles censées ont bes
ETHAN JAMES GREENJe ne l'avais pas revue depuis près de cinq et la voir là me fit un choc. Ce soir après être sorti du boulot, je m'étais attendu à tout, sauf à voir Elizabeth Wilson devant moi. Je connaissais ses parents depuis plusieurs années maintenant et ils m'avaient assurés qu'elle ne rentrerait pas avant début Septembre. Bordel de merde. Elizabeth avait toujours été la plus belle fille qui m'avait été donné de voir. Elle était sublime. Métisse, elle avait de longs cheveux bouclés, des yeux bleus en amandes, un petit nez mutin et des lèvres qui, je suis sûr, aurait pu faire bander n'importe quel homme rien qu'en les voyant. Moi y compris. Elle portait un jean moulant et un tee-shirt manches longues qui moulait parfaitement sa poitrine. Je fermais les yeux avant de me pass
ELIZABETH WILSONJe me réveillais en sursaut sur mon lit, en sueur, tout en regardant autour de moi. Foutu cauchemar. Je soupirais avant de me passer une main sur le visage, angoissée.Voilà une semaine que j'étais rentrée chez mes parents et que j'avais revu Ethan. Je l'avais revu presque tous les jours de la semaine depuis, ce qui me brisait le cœur un peu plus à chaque fois. J'attrapais la bouteille d'eau sur ma table de chevet avant d'en boire une gorgée et finis par attraper mon téléphone pour regarder l'heure : 4h30. Comme tous les matins. C'était comme si ces cauchemars se déclenchaient à la même heure et me réveillaient à la même heure.Je me redressais, enfilais un fuseau, une brassiè
Après avoir déposé Jamie, je retournais à la maison pour récupérer ma voiture et roulais jusque « Chez Lola». C'était un lieu où, à l'époque du lycée, je passais énormément de temps, tout le monde se retrouvait toujours ici. C'était un pub qui tournait toute la journée et la nuit. La journée il servait le petit-déj, le déjeuner, des encas et le dîner et la nuit, ça se transformait en bar/restaurant. Lola, la gérante, servait les meilleures ailes de poulet frit de tout l'Arkansas.Je passais le pas de la porte d'entrée et parcourus la grande pièce du regard. Rien n'avait changé, derrière le bar se tenait deux serveuses souriante, devant se tenait toujours de haut tabouret rouge vernis. La pièce &eac
ETHAN GREEN Mon cœur eut un raté lorsque je vis Elizabeth assise aux côtés de Shawn et de Kara. Putain de merde, elle était ultra canon. Elle avait lâché ses longs cheveux bruns et avait mit du gloss. Ses lèvres brillaient, c'était comme si elles m'appelaient et je dû me retenir de ne pas la traîner jusque dans les toilettes ou jusque dans ma voiture pour réaliser une des images qui défilait dans ma tête depuis que j'avais posé les yeux sur elle. Elle avait mit une robe moulante et en voyant ses seins moulés dedans, je durcis dans mon froc. Putain de merde. -On a l'habitude que tu sois en retard mon gars ! J'ai commandé pour toi. Je souris à mon meilleur ami et m'installais à côté de lui, en face d'Elizabeth, qui elle avait baissé la tête. Kara, à côté d'elle, me fit un sourire victorieux. Cette dernière
ELIZABETH WILSON La soirée se déroula trop vite à mon goût. Voir arriver Ethan ce soir Chez Lola m'avait littéralement déstabilisée, mais au fond, j'étais vraiment heureuse de le voir. Après m'avoir attiré avec lui et m'avoir demandé ce qu'il n'allait pas, j'ai préféré mentir et lui dire que tout roulait. Dans son regard, j'avais eu l'impression d'y déceler de la peur, du désespoir et c'était à cause de moi. Alors, j'avais préféré lui dire que tout allait bien. Ethan m'avait toujours fait tourner la tête, mais ce soir, il s'était clairement passé quelque chose entre nous. On finit par quitter Chez Lola assez tard, Kara et Shawn me saluèrent et Ethan insista pour me raccompagner à ma voiture. Lorsque l'on y arrivait et que je me retournais, il se trouvait si près de moi que je reculais au point de me retrouver contre la carrosserie de ma caisse. Il avait ses yeux
ETHAN GREEN Elizabeth était arrivée alors que j'étais en train de me préparer. Debout devant ma porte d'entrée, elle avait failli tomber à quatre pattes devant moi et bien-sûr, je l'avais retenue. Elle avait tiré ses cheveux en arrière, en un chignon un peu bordélique. Ses beaux yeux n'étaient pas maquillés, ni le reste de son visage d'ailleurs. Elle avait l'air d'avoir mit du baume à lèvres, mais juste cela. Elle était vraiment magnifique.Jamie lui prit la main et la tira à l'intérieur de la maison ce qui me fit rire. J'étais content que mon fils apprécie la fille dont j'étais amoureux. A vrai dire, la veille, avant d'aller le déposer chez mon père, je lui avais demandé qu'est-ce qu'il pensait d'Elizabeth et si cela lui dérangeait si je prévoyais de l'inviter à sortir, tout ça. Jamie avait sauté de joie et mon cœur s'était serré. Elizabeth avait toujours été la fille que j'avais désiré, avec qui je voya