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Chapitre 2

2

Bonne lecture !

Je me réveille ce matin le sourire aux lèvres. Je n'ai jamais été si joyeux jusqu'au point où je dansais pour nulle raison, vu ce que j'ai dû entendre hier soir. Je prends mon bain dans quelques minutes. Je m'habille et sors de la maison après que ma mère aille échanger avec moi. Je conduis avec la bonne musique qui domine dans ma voiture. J'arrive au boulot, au lieu que mes employés me saluent comme d’habitude, c’est moi qui les salue en premier. Ils sont tous surpris parce que je me suis jamais comporté de la sorte. N'y a même pas dix minutes que je suis dans mon bureau et qu'on  vient m'annoncer la visite des représentants de l'une des grandes entreprises de la ville. J’arrange bien ma veste avant de les recevoir. Ils entrent et je leur donne place. 

- Bonjour monsieur Rick. Me salue l'un 

- Bonjour à vous tous. Je suis heureux de vous recevoir dans mon entreprise. Que puis-je pour vous ? dis-je en laissant un grand sourire 

- Nous venons de l'entreprise TerryART. Nous avons signé un contrat avec d'autres entités et nous sommes là pour vous le proposer aussi 

- Pourquoi pas ! dis-je avec sourire. 

- Alors vous êtes partant, Monsieur Rick ?  Veuillez signer ici. dit-il en me tendant certains documents parmi ceux qu’il tenait en mains. 

Je signe les documents et le contrat m'attends. 

- Alors, le contrat est dans quelques mois. Si la chance vous sourit, vous pouvez le remporter. 

- Qu'il en soit ainsi. Bonne journée à vous.

- Merci, monsieur Rick. Que Dieu vous garde. 

Je reste plongé dans une double joie. Oh Dieu, je ne crois pas vraiment à ce que je viens de faire. C'est la miséricorde divine. Je retiens ma joie pour me concentrer sur mon boulot. J’ai hâte de remporter ce contrat que je viens de signer. 

La sonnerie de mon phone qui m'enlève de mes pensées. C'est mon ami Alfred qui m'appelle. Je décroche avec sourire. 

- Allô ! Bonjour Alfred...  

- Bonjour mon ami. Comment vas-tu ? 

- Je suis bien portant. Ça fait vraiment longtemps qu'on s'est plus vu. J’ai hâte de te revoir Alfred

- Moi également. Je compte venir là-bas la semaine qui commence. Je fini mon travail à partir de demain. Je veux te surprendre... 

- Ah bon ! Comment veux-tu me surprendre ? Je hâte  de voir la surprise.

- Soit patient mon frère. J'arrive bientôt. 

- Au revoir mon pote. À bientôt.       

  Je raccroche avec un grand sourire. Je le vois déjà prêt de moi, avec ses histoires drôles. Mon meilleur ami me manque. Il me manque on dirait une femme. Ma journée est toujours remplie des bonnes nouvelles. Uniquement le sourire qui la domine.

 Le travail tend à sa fin et je quitte le lieu pour me rendre chez moi. Une demi-heure m'a suffit pour arriver. Je souris avant de saluer mes parents. Mon père me sourit, je réponds, avant de prendre les escaliers qui mène vers ma chambre. J'y fais mon entrée et prie. Puis je m'échange et retourne au salon

Je suis en train de lire un journal quand mon père m'appelle. Ma mère est à ses côtés. Je quitte mon siège et les rejoint. Ils me sourient

-  Mon fils, qu'est ce qui te rend si joyeux ainsi. Je veux dire, tu n'as jamais été comme ça. 

C'est quoi la bonne nouvelle ? Me demande-t-il en souriant 

Je prends une profonde inspiration avant de dire

- Papa, maman, dis-je avec une mine serrée.

Vous ne pouvez pas croire ce que j'ai fait aujourd'hui. Imaginez que certains représentants de l'entreprise TerryART sont venus me surprendre dans mon bureau avec les papiers d'un grand contrat qui vaut des millions ! 

Je fus troublé avant de signer ce contrat. Mais après, c'était la joie totale et parfaite dans mon petit cœur. 

- Waouh !!! Félicitations mon garçon ! dit mon père 

- Je suis contente pour toi mon fils. Me dit ma mère. 

- Merci mes parents. Je vous suis toujours reconnaissant. Merci également pour tous vos efforts et sacrifices pour ma vie. 

 Ils sortent de la maison et je retourne où j’étais pour finir la lecture de mon journal et rejoindre ma chambre avant qu'il ne soit tard. (...) 

***Peter ANDERSON 

C'est le mois dernier que j'ai soufflé ma vingt- troisième bougie d'anniversaire. Rick est mon grand frère. Quelque chose que je n'ai jamais compris sur sa vie est qu'il ne tient pas avec les filles. Alors que c'est le contraire chez moi. J'aime beaucoup les filles et elles courent également derrière moi. Je suis en licence 1 d'informatique de réseau. Je vis à l'étranger où mes parents m'ont envoyé afin que j'aie un bon niveau d'études. Je sais comment vivre ma vie malgré que je suis un Play boy. Je prends le temps de me concentrer aux études et ma vie. 

Je me suis réveillé ce matin d'une humeur grave. 

Je ne me suis jamais senti de la sorte. J'essaye de tendre mes bras, de gauche à droite, de long en large. On dirait que j'ai beaucoup travaillé hier soir. Je me baigne puis  retourner sur mon lit.

 Je m'habille et je reste sur mon lit à penser sur certaines choses, particulièrement la vie de mon grand-frère. En réalité, je ne sais vraiment quoi faire aujourd'hui. Nous n'avions pas cours. 

Après une dizaine de minutes, je pense me  balader dans cette ville. Car depuis que j'y suis, je n'ai jamais visité ses meilleurs endroits. Comme je n'ai pas de voiture, j’ai pris un taxi qui m’a déposé sur la grand-route, puis je commence ma marche. J'ai décidé de marcher à pied jusqu'à ce que je me fatigue. Je marche en lançant des regards dans tous les quatre coins de chaque rue. Ce paysage est vraiment beau, je me dis.

Il me semble vraiment magnifique. 

Des jolis arbres plantés au coin de chaque rue m'impressionnent. La manière de construire les routes sont formidables. Elle est somptueuse.

Copenhague est absolument très bien construite.

Les voitures qui respectent les panneaux de signalisation routière, ainsi que les motocyclistes et les piétons  

Ah ! Je souhaite vivement passer toute ma vie dans ce pays et surtout dans cette ville qui est la capitale. L'air frais qui y domine me donne l'impression d'y vivre pour toujours. Mais seulement parce que je suis là pour mes études et après je retournerai dans mon pays d'origine. Je vais retourner dans mon continent, l'Afrique. 

Ouf, nous sommes tous des ghanéens et seule ma mère est égyptienne. Mes parents se sont rencontrés lors d’un voyage. Il est un ex grand homme d'affaires. Et ma mère aussi est une femme qui travaille beaucoup. Elle travaille dur; d'où toute cette pluie de richissime dans notre famille. 

Je marche sans savoir où suis-je. Grande est ma surprise de me retrouver dans un endroit presque forestier. 

Je regarde autour de moi et me retrouve dans une forêt. Entre cris d'animaux, de forts vents, je suis  complètement dans une jungle à ma vue. 

Je me mets à courir dans tous les sens, mais je me retrouve toujours dans cette forêt. Les cris de certains oiseaux me font peur. En un court instant, mon corps transpire déjà. J'ai chaud, je transpire comme quelqu'un surpris par des agents de police entrain de violer une mineure. 

Je suis à bout de souffle. Je m'affale par terre, le temps pour moi de reprendre mon souffle et chercher comment quitter cette forêt. Il avait  plu, y a de cela une semaine. Et la boue reste encore dans cette forêt. J'essaye de me mettre sur un tronc d'arbre pour éviter de salir mes habits. 

C'est là que je remarque l'immense grandeur que cache cette forêt. Elle est si vaste que j'ai l'intention de faire une crise cardiaque dans les prochaines minutes. Les herbes subissent le mouvement du vent. Ils vont en tout sens. Tellement ils sont long que j'ai l'impression d'être poursuivi par un animal féroce ou un oiseau comme l'aigle. Cette pensée tourmente ma tête d'un coup. Je me tiens debout avec mes deux mains sur ma hanche. Je soupire une fois, une deuxième, puis une troisième fois avant de penser à quitter ce lieu. Devant moi paraît une route que je qualifie de maléfique vu sa grandeur. Elle contient de grands arbres et très longs. Aucun arbre ne laisse entendre un petit son, celui des feuilles mûres exceptées. La forêt est généralement calme. Je m'arrête un instant pour me demander comment suis-je parvenu à être dans cette forêt. C'est là que l'esprit me revient.

 "Au moment où j'appréciais la ville, j'étais en train de me diriger ici. Je me souviens car je voyais ces arbres mais la joie m’emportait. Voilà où suis-je maintenant". 

Je réuni tous mes courages et me met à marcher en faisant quelques prières internes. Mes mains croisées derrière, je marche tel un prêtre en pleine consécration liturgique. Mon visage prouve le contraire malgré que mon cœur bat si vite. 

Quarante-huit minutes plus tard, je suis toujours dans cette forêt. Que m'arrive-t-il ; me demande-je. Cette fois-ci je me retrouve dans une succession de montagne. Je lance un regard derrière moi et aperçois une haute montagne. Mais, suis-je dans un village ? m’interroge-je. Avec un grand étonnement, je continue ma route. Peut-être je rencontrerai quelqu'un qui va m'aider à arriver à la route principale. J'entends une voix susurrer derrière moi. Je m'arrête ainsi mon regard tombe sur celui d'une séduisante fille. 

Mes pensées se tournent automatiquement sur elle. Elle me parle mais mon esprit était ailleurs. 

- Monsieur, ça fait longtemps que je vous ai observé et si je ne m'abuse pas vous vous êtes égaré. C'est ça ? dit-elle d'une mine très serrée 

- Eh oui. Vous avez raison. Pouvez-vous m'aider à retrouver la grand-route ?  

- D'accord. Suivez-moi. dit-elle en me tournant dos.

Je me mets à la suivre. Je veux juste me retrouver à la grand-route et prendre un taxi qui va me déposer chez moi. Je n'oserai plus commettre cette atrocité. La fille prend déjà une autre routine. Comme je ne maîtrise pas le lieu, je prends silence. Une demi-heure plus tard, je me vois au bord de la route. C'est les vrombissements des voitures qui m'alertent. Je regarde la fille, je ne sais quoi lui dire, ni quoi faire pour prouver ma gratitude envers elle. 

- En tout cas, les mots me manquent pour exprimer cette joie que je ressens actuellement. Merci infiniment de m'avoir sauvé. Si non, je n'ose deviner ce qui devait m'arriver. Je te remercie une fois de plus 

- Ah ! Ne t'inquiète pas. Je t'ai juste aidé. 

- En plus d'être belle, tu es très gentille et très humble. Es-tu originaire d'ici ? 

- Oui. Je suis née et grandi ici. Je parle le danish et parfois le faroese. Même l'espagnol 

- Waouh ! tu es vraiment géniale toi. Tu vas m'apprendre le faroese et l’espagnol. Je n’en sais rien moi. 

- Ah bon !!! 

-      Je ne sais même pas à qui suis-je en train de parler. Peut-être une revenante. Ou bien c'est un être vivant comme moi, avec la chair et le sang ?

- Tu es vraiment drôle. Je suis vivante ! Je vous laisse. Au revoir ! (Partante)

- Ne me quitte pas comme ça. Reviens s’il te plait. 

- Que veux-tu encore ? Je t'ai montré la grand route et maintenant tu me veux encore quoi ?

- Écoute jeune fille. Aucun homme, je dis bien aucun homme, ne peut laisser aller une belle, sexy, gentille et attrayante femme comme toi. 

Regarde toi juste ! Tu es très belle !! 

Elle me sourit en se regardant 

- Je ne trouve rien de spécial sur mon corps ! 

- Tu es trop belle ! (Lui chuchotant à l'oreille) 

- Oui je le trouve maintenant (éclat de rires) 

- J'apprécie énormément le travail de Dieu. Une belle créature que tu es.

-     Tu es vraiment un pro en matière de dragues(rire)

-     Pas absolument. Alors c'est quoi ton prénom déjà ? J'aimerai vraiment faire connaissance de la fille sympathique qui est devant moi. 

-     Appelle moi Judith KENGO 

-     Moi c'est Peter ANDERSON 

-     Ravi de faire ta connaissance, Peter 

-     Le plaisir est le mien. J'en suis honoré 

-     Alors, pouvons-nous échanger nos contacts ? 

-     Pourquoi pas ! dit-elle en me tendant sa carte de visite. C'est sa gentillesse qui va me tuer.

-     Merci beaucoup. Je t'appellerai plus tard. Au revoir

-     Au revoir

J'arrive chez moi et m'en dors directement. 

N'eût été cette fille, je ne sais où serais-je en ce moment. Elle ne fait que me venir en tête. 

En plus d'être belle, elle est vraiment gentille. 

Je transpire de partout, j'ai envie de prendre un bain. Je me lève avec une migraine avant de me diriger dans ma douche et prendre mon bain. 

Je ne vois que les images de cette fille circuler dans ma tête. Que m'a-t-elle fait ? Est-elle un esprit ? Je commence par avoir peur. Cette fille doit être une mortelle et non un esprit. En plus elle m'a donné sa carte de visite. C'est mon téléphone qui me retire de mes pensées, il vibre. C'est l'appel de mon grand frère. Je décroche.

Nous échangions quelques minutes, avant que je ne raccroche. Je me sens hyper fatigué. Mon corps a mal partout. C'est la marche que j'ai faite le long de cette dure journée sous un soleil accablant. 

****

Trois jours plus tard...

Je n'ai toujours pas appelé Judith. Elle doit aussi s'inquieter pour cela. Je la laisse un message disant qu'elle me rejoigne au cafétéria le plus visité de la ville. 

Une heure plus tard, elle me fait signe d'être à l'endroit. Je me lève, frotte mes deux mains l'une contre l'autre avant de les envoyer sur mon visage. C'est pour moi une façon de m'évader de la peur et la honte que certains hommes ressentent devant les filles. J'arrive à destination et je la trouve assise devant une table comportant deux chaises

-     Bonjour Judith Tu es vraiment ponctuelle

-     J'aime juste respecter les ordres pour ne pas paraître moins sérieuse. 

-     Ah bon ! Tu dois être vraiment disciplinée.

-     Si tu le dis ainsi. Je t’ai attendu ça fait un moment, où étais-tu ? 

-     J’étais coincé dans les embouteillages.

-     D'accord. Que me vaut l’honneur de cette invitation ? Puisque j'ai d'autres choses à faire 

-     Je veux juste te connaître. Raconte-moi un peu ton histoire. 

Elle prend une profonde inspiration avant de commencer par parler. Elle ne veut pas en parler, mais mon regard impatient l'oblige à le faire. 

-     Ma vie jusque-là ne me paraît pas très bonne. Commence t-elle. J'ai connu la tristesse dans ma vie, j'ai connu la détresse, la dépression, la peur, la joie... Depuis la mort tragique de ma mère, la vie me semble si méchante à tel point que je n'ai plus retrouver mon sourire. Ma mère chérie fut morte dévorée par un animal sauvage. C'était en ma présence. Je n'avais que onze ans à cette époque. J'avais pleuré, hurlé de douleurs, mais personne n’était là pour me réconforter. J'ai connu des nuits blanches. Des moments difficiles surtout comme j’étais jeune. Ma famille créa de grands problèmes avec mon père. L'accusant à tort d'avoir été complice de la mort de ma mère. J'avais peur, j'avais peur de leur dire que ma mère a été dévorée par un animal sauvage et en ma présence. Mon père fut triste et il commença par perdre du poids. Sa santé allait de mal en pis du jour le jour. Manger devenait difficile pour nous. 

Je mourrais de tristesse. Ma vie s’est aggravée.

Personne ne prenait plus soins de nous. Nous étions désormais loin de notre famille. Mon père ne faisait que recevoir des injures venant de sa propre famille. Je voulais juste survivre face à tout cela. Étudier ne fut plus mon envie, je voulais que cet événement prenne fin et que ma vie aille mieux. Heureusement pour moi, ma vie reprit par la grâce et la miséricorde divine. Mon père prit force et son ami lui trouva du travail dans son entreprise. C'est ainsi que notre vie changea jusqu'à ce que mon père et son ami décidèrent de venir résider ici afin que j'étudie. Je remercie toujours le bon Dieu d'avoir été là pour nous dans nos moments de peines et souffrances. 

C'est mirobolant, toute cette histoire. Je suis abasourdi. Elle me raconte bredouillement son histoire. Je lance mon regard sur elle et je la vois en larmes. Elle a raison d'être en pleures 

-     Ne pleures pas Judith, lui dis-je. Ainsi va la vie sur terre. Je ne savais pas que derrière toi se cachait toute cette triste histoire. Je suis confus. 

- J’ai essayé d'oublier ces moments que j’ai traversés. J'avais déjà oublié, mais tu viens de me les rappeler. Ne t'inquiète pas, ça ira pour moi. dit-elle en essuyant ses larmes. 

Je ne sais même plus quand je me suis rapproché d'elle, d'un revers de main droite, pour essuyer ses larmes. Elle me regarde droit dans les yeux, toute abasourdie. Elle essaye de retenir ma main. Je prends ses mains dans les miennes, et d’un soupir profond je me met à la parler :

-      Judith, tu m'as sauvé ce jour-là et j'en suis reconnaissant. Je  trouve en toi, une fille pleine de bonnes qualités. Si seulement Dieu m'avait donné une sœur comme toi, je serai fou de joie à cette heure. Mais comme Dieu lui-même sait ce qu'il fait, voilà pourquoi nous a-t-il créé dans des différentes familles. ‹‹Hasardement nous pouvons rencontrer la bonne personne, celle qui vaut de l'honneur, le respect et la charité››. Nos histoires se diffèrent de long en larges. Judith, tu es une très bonne personne pour moi... 

-      Toi aussi. Je suis heureuse de te rencontrer... 

*** Judith KENGO BAHARI 

Nous passons quelques minutes ensemble, avant que je ne rentre chez moi. Contrairement à ce que je m'attendais, Peter était très surpris de me voir conduire une voiture. Surtout quand je l'ai dit que c'était la mienne. Il me paraissait vraiment être sérieux mais comme les hommes d'aujourd'hui sont tous les mêmes ; ils aiment engrosser et fuir. Je ne pense pas lui faire confiance même une seule fois. Malgré son caractère et autre... 

Je conduis sans savoir où suis-je. Je soulève ma tête et me retrouve entre plusieurs voitures. Qu'est-ce que je ne vois pas bien ? C'est une voiture noire qui vient se garer devant la mienne. 

Elle doit avoir des bandits à l'intérieur. L'idée me vient d'appeler Peter et lui demander de venir avec des agents de police où je suis. Je lui laisse un message en disant que c'est une affaire de vie ou de mort et l'endroit. Ceux qui sont dans la voiture noire descendent et viennent vers moi. Je commence par trembler, surtout que je suis parmi plusieurs hommes. Je ne saurais pas me défendre seule. Avant qu'ils ne me fassent quoi que ce soit, Peter débarque, suivi des agents de police. Je soupire nerveusement, et ces gens me cèdent la place. Je remercie les policiers avant qu'ils ne rentrent. Péter reste à me regarder en souriant.

-      Tu avais peur, n'est-ce pas ? dit-il d'un air souriant.

-      Oh oui. Imagine tous ces gens, et moi seule. Tu penses que je devais faire quelque chose pour m’échapper ? En tout cas, tu es mon petit sauveur et je te remercie infiniment. 

-      Ne me remercie pas. C'est gratuit(sourire) 

-      Je te fausse compagnie alors. A la prochaine... 

Je le quitte après notre au revoir. J'entre dans ma voiture et démarre en conduisant avec peur, tout en lançant des regards de gauche à droite. Dieu merci j'arrive chez moi sans rencontrer aucun autre problème. Mon père est déjà revenu de son travail et lit certains de ses documents. 

Je ne veux pas passer sans lui dire un mot. 

-      Bonsoir papa 

-      Bonsoir ma chérie. D'où viens-tu ? 

-      Je reviens du shopping. 

-      Et où se trouvent tes achats ? 

-      Mes produits sont encore dans la voiture.

-      D'accord. Là c'est bien. dit-il en changeant de mine.  Est-ce que tu sais que ton petit frère arrive aujourd'hui ? 

-      Ah bon ? dis-je mes mains sur ma poitrine 

-      Eh oui, il arrive aujourd'hui dans deux heures

 

Je suis folle de joie. J’ai hâte de revoir mon petit frère chéri. Il me manque énormément 

-      Oh papa ! Tu m'as totalement surpris. Alors, on fait quoi pour son arrivé ?

 -   Tu n'as qu'à lui préparer un bon met. Ainsi, il pourra se réjouir de nouveau dans la maison de son père. 

Je me dirige rapidement dans la cuisine. Je ne peux pas tarder. Mon petit frère m'a ma manqué y a longtemps, et j'ai hâte de revoir ce petit fou qui me déstresse.

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