Ken et moi avions passé le premier week-end de septembre enfermés entre mes quatre murs. Nous avions éteint nos téléphones et avions décidé de n'ouvrir la porte à personne d'autre qu'au livreur de pizzas. La séparation dûe à ses obligations avait été difficile à vivre mais ce week end était la récompense que nous avions tant attendu.
Le lundi matin, je me levais avant lui pour me préparer pour le premier jour de cette nouvelle année scolaire. Avant mon départ, j'allai poser mes lèvres sur celles de Ken et lui souhaitai une bonne journée, mais il m'attrapa et me fit basculer à ses côt&eacu
14h50. J'arrivai à l'adresse que la personne au téléphone m'avait indiqué. J'allai directement à l'accueil. -Bonjour, j'ai rendez-vous avec madame Baker à 15h. Je suis un peu en avance. -Un instant s'il vous plaît. Elle prit son téléphone et échangea quelques mots avec son interlocutrice. -Vous pouvez y aller. C'est la porte au fond, me dit-elle en m'indiquant un couloir. J'arrivai devant une porte, soufflai un grand coup et tapai.
À partir de ce moment là, mon rythme de vie s'intensifia nettement. Après lecture du contrat, j'avais accepté l'offre de madame Baker. Tout me paraissait en règle, même si des modifications était apportées à mon roman, rien ne serait fait sans mon consentement. Le contrat me prévoyait dix pour cent de gains sur chaque vente, autrement dit presque rien, mais je ne faisais clairement pas ça pour l'argent. Avec Ken les choses se passaient à merveille, même s'il nous était parfois difficile de trouver du temps à deux. Il était souvent en déplacement à l'étranger et lorsqu'il revenait à Paris j'avais moi-même des ob
Il était vingt-deux heures trente lorsque nous sortîmes de chez les parents de Ken, et ils avaient effectivement été adorables avec moi. Sa mère aimait son fils plus que tout, elle le montrait à travers chacun de ses gestes. Elle couvait Ken comme si ce n'était encore qu'un enfant, cela m'avait fait sourire, me rappelant les agissements de ma mère envers mon frère. Le père de Ken était un homme intelligent et très drôle. Nous avions discuté politique lui et moi une bonne partie de la soirée. Ses idées
Ken et moi avions passé Noël chacun de notre côté. J'étais à Nice avec ma famille, lui à Paris avec la sienne. Il avait mal pris le fait que nous soyons séparés pour les fêtes mais je n'avais pas vraiment le choix. Il était hors de question que je ne sois pas avec mes parents, mon frère, sa femme et mon petit neveu. Ken aurait voulu que je l'invite à se joindre à nous mais je ne pouvais pas. Mon père était à cheval sur les traditions. Il avait eu beaucoup de mal avec le fait que sa fille puisse divorcer, ça nous avait déj
-Ça te dis un ciné ce soir? Me proposa Ken alors que nous étions couchés dans mon lit, nus, ma tête reposant sur son torse, mes doigts jouant avec les siens. -Avec plaisir. Et vu que tu m'as mise de bonne humeur, je te laisse choisir le film. -Vu que je t'ai mise de bonne humeur? Je te ferais remarquer que c'est normal que ce soit moi qui choisisse sachant que la dernière fois c'était toi et qu'on a décidé que c'était chacun son tour.
MAI 2018. En ce début Mai, je me retrouvais à passer le week-end à un salon du livre à Faro pour la promotion de "D'ici et d'ailleurs". En à peine trois mois le livre s'était vendu deux fois plus ici qu'en sept mois en France. J'avais pris l'habitude de passer environ un week-end sur deux au Portugal pour faire de la promotion. Je sentais un réel engouement autour de mes écrits. Les séances de dédicaces se transformaient bien souvent en séances d'embrassades. La presse écrite avait aussi bien accueillit mon bouquin, me permettant de faire quelques interviews dans divers magazines. J'avais de la chance d'être tombée sur mes éditeurs. Il
J'avais demandé une année de congés sans solde à l'éducation nationale pour pouvoir partir tout en ayant la sécurité d'avoir un travail à mon retour. Ce lundi soir, Jess m'avait proposé de la rejoindre après le travail pour qu'on se fasse un after-work toutes les deux. J'arrivai avant elle et nous commandai deux mojitos. Elle arriva quelques minutes après moi alors que nous venions tout juste d'être servies. -Bonjour ma chérie, lui dis-je en lui tendant la joue. &nb
JUILLET 2018. Je préparais tranquillement mon départ qui devait avoir lieu dans à peine trois semaines. Je stressais beaucoup de changer de vie à ce point là mais d'un autre côté ça m'excitait énormément. Après tout, j'avais déjà vécu cette situation en quittant Nice, et j'étais désormais certaine d'avoir fait le bon choix à l'époque. J'avais bon espoir que l'avenir me donne raison une nouvelle fois. Ken partait dès la semaine suivante pour quelques dates de concert et il ne reviendrait que quatre jours avant mon propre départ donc nous essayions de passer un maximum de temps ensemble.&n