Quelque chose n’allait pas. Les hommes de Gaspard étaient bien trop nombreux. C'était une véritable armée alors que nous nous attendions à seulement une dizaine d'hommes. Les cobras étaient clairement en sous nombre et petit à petit nous fûmes encerclés. Noah se posta devant moi comme pour me protéger de son corps mais je le repoussais. Je me débrouillais mieux que lui. La colère ne m’aveuglait pas. Les cobras avaient formé un cercle près à se défendre en cas d'attaque.
Soudain j'entendis une porte s'ouvrir et des pas se rapprocher. Je me tournais vers la source du bruit et les hommes de Gaspard se décalèrent afin de laisser passer leur maître. Ce dernier me trouva du regard en l'espace de quelques secondes et me sourit de façon machiavélique. Tout on corps eut la chair de poule. Je l’avais reconnu avant même de le voir.« Abrielle. Quel plaisir de te revoir. Je savais bien que nos chemins allaient se croiser de nouveau mais je ne t'attendais pas de sitôt. »Tout le monde sJe me réveillais en sursauts. Je regardais autour de moi paniquée avant de me rendre compte que j'étais dans la voiture. Je soufflais alors et m'enfonçais dans mon siège essayant tant bien que mal de calmer les battements de mon cœur. Mais en bougeant je sentis une douleur dans ma jambe et mon flanc. Noah me regarda inquiet mais je lui faisais signe que j'allais bien. Je me reconcentrais sur la vue qui me parvenait à travers la fenêtre essayant d'occuper mon esprit.Malgré mes dires Noah écarquilla grand les yeux :« Tu saignes ! »Je baissais les yeux et en effet mes vêtements étaient trempés de sang. Visiblement une balle avait dû frôler ma jambe et avait arraché de la peau sur son chemin. Rien de grave. Mon flanc quant à lui montrait un hématome imposant. Je saignais aussi d’autres endroits mais ce n’étaient que des
Je finis par me réveiller. Quelqu'un m'avait portée jusqu'à ma chambre et m'avait allongée sur mon lit. En m'entendant remuer mes amis et mes parents se rapprochèrent et me dévisagèrent inquiets.« Abrielle ? Tout va bien ?»Je me redressais et hochais la tête. Je me sentais bien. Mon corps était plus léger que d'habitude comme si je venais de me réveiller d'une longue nuit sans rêve.« Ai-je dormi longtemps ?-Non, à peine une demi-heure.-Tu nous as faits vraiment peur tu sais... »Je me tournais vers Noah me souvenant d'un coup de ce qu'il m'avait dit.« Noah. Tu as dit qu'on avait reçu un message. »J'attendais sa réponse suppliante. Je ne pouvais pas y croire. C'était trop beau. Je n’avais pas eu de chance avec Liam mais peut-être que cette fois…« Il
Point de vue d'Abrielle : Noah finit par raccrocher et en se retournant me remarqua. Je me redressai l'interrogeant du regard. Noah secoua la tête doucement. « Ils ne l'ont pas encore trouvé mais ils y sont presque. » Je soupirais déçue avant de relever le menton. Je devais rester positive. J'avais confiance en Timéa et Martin. Ils allaient ramener leur chef et leur ami. Noah me pressa gentiment l'épaule. « Viens je vais te faire un thé. » Je fronçais les sourcils mais le suivais. Je ne m'imaginais pas boire un thé calmement alors qu’Alexy était encore introuvable cependant je suivais Noah. Peut-être qu'il avait besoin d'un petit moment de calme en cuisine. Il n'avait pas vraiment soufflé depuis la mort de Gaspard. Il avait dû me surveiller et pas une seconde je m'étais dit que lui aussi avait besoin de faire son deuil. Il avait perdu quelque chose ce jour-là. Quelque chose au fond de son cœur s'était arrêté. Il a
« Nous voilà arrivés à votre nouvel établissement, votre Altesse. » Je baissais la vitre teintée pour avoir une meilleure vue de l'édifice. L'établissement ressemblait à un manoir imposant couleur marron. Ses grandes fenêtres et ses nombreux étages montraient sa richesse. De nombreux élèves marchaient dans le parc, entraient ou sortaient du bâtiment des sacs sur leurs épaules, des livres à la main. J'attrapais mon sac prête à sortir de la limousine. « Pas si vite mademoiselle. » Je me tournais vers Edgar la bouche en cœur. « Cela ne marche pas sur moi, votre Altesse. » Je soufflais contrariée et reprenais place sur la banquette arrière. « La directrice de l'établissement va venir vous chercher. Elle vous donnera votre emploi du temps ainsi que le numéro de votre chambre. Vous allez devoir la partager avec une autre jeune fille j’en suis navré. » Je n'en pouvais plus d'attendre mais je me forçais à rester assise. J'étais
Le lendemain après avoir pris nos petits déjeuners,nous sommes allées dans le parc devant le lycée pour nous inscrire à des activités. Lili voulait faire du théâtre alors le stand du club de théâtre fut le premier que nous allâmes voir. « Tu ne veux pas t'inscrire avec moi ? -Non, merci. Je ne suis pas des plus à l’aise sur scène. » En réalité je n’avais jamais essayé mais je sentais que ce n’était pas fait pour moi. Il y avait beaucoup d'activités et j'avais moi-même envie d'en faire une mais je n'arrivais pas à me décider. Le club de cuisine ne m’attirait pas. Ils parlaient de recette avec tellement de passion que je me sentais perdue, moi qui n’avais encore jamais mis la main à la pâte. Le club de musique ne m’intéressait pas non plus. Je venais de passer treize ans à pratiquer avec les plus grands alors j’avais envie d’une pause. J'aimais lire mais je n'allais pas m'inscrire dans le club de lecture. Je n'allais pas non plus devenir membre du clu
Je ne me maquillais jamais mais j'avais un assez bon niveau puisque le dessin et la peinture faisaient partie de mon éducation. Je m’étais vite rendue compte que le maquillage n’en était pas si loin et j’avais eu une période où je m’étais amusée à être ma propre toile ce qui n’avait pas tellement plu à mes parents. Une fois satisfaite de mon travail, je mis un t-shirt de sport ainsi qu'un gros jogging. Je cachais mes cheveux derrière un bonnet et entrais dans le gymnase en essayant de paraître sûr que moi. J'allais à la table dans l'entrée pour m'inscrire aux combattants. C'était un garçon différent qui était assis derrière. Mon cœur se mit à battre plus vite. Je ne pus retenir un soupir de soulagement quand personne ne remarqua ma voix aigüe. « Ton nom ?-A... Arthur. » Je faisais tout mon possible pour rende ma voix plus grave mais je sentais que j’avais
Tous les membres du club vinrent me féliciter à coups de tapes dans le dos et de poignées de main. Certains passèrent même leurs bras autour de mes épaules pour me serrer contre eux et je priais pour qu’ils ne touchent pas ma poitrine. « Bien joué princesse !» Visiblement ce surnom allait me suivre... Je souris de l'ironie de la situation même si je n'aimais pas du tout leur façon de se moquer de moi. Le garçon qui s'occupait des inscriptions fini par se planter devant moi et me dit : « Entraînement tous les deux jours de 18 à 20 heures tu as compris ?» Je hochais la tête affirmativement. Les garçons se lassèrent vite de moi et allèrent assister à d'autres combats. J'en profitais pour m'éclipser et pour retirer mon maquillage de peur qu’il coule avec la transpiration. Ce n’était pas des plus agréables de se battre en pull. D’habitude je me contentais de combinaisons moulantes. Une fois de nouveau Abrielle, je retournais dans ma chambre où Lili
Liam avait une sacré poigne. Cependant je sentais qu'il s'était retenu pour ne pas me faire mal. Cela m’énerva encore plus. J’avais déjà encaissé sa force. Je n’allais pas me briser. Je me retournais donc vers lui tout en me débarrassant de son bras. « Qui y a-t-il ?-Je t'ai vexée ?» Il m'avait demandée cela comme s'il se moquait d'une enfant. Je n'appréciais pas vraiment. « Non. Je suis juste exaspérée par ton comportement. » Il leva les yeux au ciel irrité. Je tournais les talons mais il m'attrapa le poignet cette fois. « Tu vas où comme ça ? -En histoire. Et si tu oses me toucher encore une fois contre mon gré je te retournerai le bras. » Je me débarrassais de nouveau de son étreinte et partit. Cette fois ci il me laissa faire. Je rejoignais Lili devant la salle. Soudain Jules apparut à mes côtés : « Tu n'as pas pu me dire ton prénom.-Abrielle.-Enchanté !-Moi de même. Je suis désolée pour Liam...-Oh n