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Au delà de ses attentes - Chapitre 2

Au début,  je le comprenais.  Mais plus maintenant.  J’en avais marre et je voulais qu’il me comprenne sans le comprendre.  Dans un couple la compréhension devrait venir des deux côtés. Il me manquait mais je ne voulais pas me rabaisser et l’appeler en premier.  Jusqu’à ce qu’il décide de le faire lui.  J’étais chez moi  un soir quand il débarque avec une jolie petite rose en main et me demande de me changer pour le suivre. Très heureuse et excitée je m’apprête très rapidement et nous partions. Il m’avait emmené dans mon restaurant préféré pour notre dîné.  Nous passons nos commandes.  J’ avais voulu lui présenter mes excuses ce qu’il ne me laissait pas le temps de  faire. 

Moi : Samuel 

Samuel : Ne dis rien ma chérie 

Moi : Mais 

Samuel : Je m’excuse beaucoup pour tout ce qui s’est passé entre nous ces derniers temps.  Et aussi pour mettre emporté la dernière fois. 

Moi : T’en fais pas.  J’aurais  essayer de te comprendre. 

Samuel : T’inquiète,  j’ai eu des soucis au boulot ces derniers deux mois. Et si je remédiais pas à cela rapidement,  je perdrai mon job.  Je pourrais facilement me retrouver en chômage. Je voulais rien te dire histoires de ne pas t’inquièter. 

Moi : Comment peux-tu penser ainsi ??   Je devrais le savoir depuis.  

Samuel : Tu vas quand même pas me faire la tête pour ça. 

Moi : Je te fais pas la tête.  Et maintenant vous aviez trouver de solution ? 

Samuel : J’avais signé un document que je devrais pas signé sans l’accord du PDG.  Tu vois un peu ? Je ne savais pas ce qui m’avait pris. Mais je remercie Dieu.  Je m’en sors petit à petit .  Même si cela n’est pas totalement géré. 

Moi : D’accord,  mais les fois à venir,  tu m’informe très tôt.  Je suis ta future femme quand-même. 

Samuel : J’adore ta dernière phrase.  

Redis le encore. 

Moi : Tu es fou. 

Samuel : Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée.  Je t’aime tellement. 

Moi : Je t’aime aussi.  Mangeons.  J’ai faim 

Samuel : Oui,  bon appétit. 

Moi : Merci beaucoup. 

Nous passons la soirée dans une bonne ambiance. J’étais tellement heureuse de retrouver mon homme comme avant.  Les  choses se passaient très bien entre Samuel et moi.  Il faisait tout pour ne plus être trop loin de toi.  Il faisait de son mieux en tout cas.  Entre Christ et moi aussi,  tout se passait bien.  Il avait même suggéré venir dans mon pays histoire de mieux se connaître.  Une idée que j’avais approuvé.  Je me confiais volontière à mon inconnu.  Il était loin mais savait presque tout sur moi.  Il fut un jour et il me posait la question de savoir s’il me demandait un jour de quitter mon homme pour lui,  quelle serait ma réponse.  Question à laquelle j’avais pas eu de réponse.  Je n’avais pas pu lui répondre car je ressentais déjà quelque chose d’autre de particulier pour lui.  Je partageais déjà l’amour de Samuel. Les choses se compliquaient pour moi. Et je n’aimais pas ça.  Charlyne avait raison.  Je tombe très vite amoureuse.  Un homme que je ne connaissais pas car je l’ai jamais rencontré de face. Je ne voulais pas que cette situation continue.  J’avais donc décidé de tout expliquer à Charlyne pour qu’elle puisse me donner son avis mais la réponse que j’ai eu après la fin de mon récit était une gifle.  Elle se prenait toujours pour ma grande sœur. 

Charlyne : : Désolée chérie.  Mais c’est ce que tu mérites.  Je te l’avais dit. 

Son avant dernière phrase était « vas réfléchir et tu reviens pour qu’on discute » .  Et la toute dernière était « Sors de chez moi ».  Je me lève donc tout doucement et quitte sa maison.  Elle n’aurait pas dû me faire ça elle n’aurait pas dû »   C’était la chanson que je chantais tout au long du trajet jusqu’à chez moi.  Les amis servent à quoi ?? Je vais la voir pour qu’elle puisse me donner son opinion,  me conseiller et voilà ce que je reçois.  Je rentre chez moi et une autre mauvaise surprise m’ attendait déjà.  Je garde ma joue par la main gauche et avance vers le salon.  Papa était là tout furieux.  Je l’avais salué par un juste bonsoir.  Je montais pour me diriger dans ma chambre en précipitant les pas avec rage quand, 

Papa : D’où viens-tu toi ? 

« Chez Charlyne fut ma réponse. 

Papa : Viens prendre place juste devant moi. 

Cette phrase me faisait comprendre que je me ferais gronder. Je m’attendais déjà à toutes sortes d’insulte.  Certes je suis la seule enfant mais mes parents ont toujours été stricte sur certaines choses avec moi.  Et connaissant mon père,  je me ferais gronder ce soir.  Je ne savais pas ce que j’avais fait mais le regard de mon père ne me disait rien de bon Cette douleur que cette fille qui se faisait passé pour ma grande sœur  m’a infligé me faisait mal.  Et autres réprimande m’attendaient. Qui est-ce que j’ai pu bien croiser aujourd’hui ?? Je cachais toujours ma joue avec ma main.  Pour ne pas attirer l’attention.  Car je ne saurais quoi lui répondre s’il venait à me demander ce que j’ai pu faire pour que Charlyne me gifle.  Papa : Tu as quoi à tenir ta joue ainsi ? 

Moi : Rien. 

Papa : Bien.  Demain,  tu vas te préparer pour le boulot.  Je t’ai trouvé une place dans l’entreprise de mon ami. 

Moi : Papa mais… 

Papa : Tu ne parle pas quand je parle.  Tu as étudié.  Et ta mère et moi avions beaucoup investi dans tes études.  Beaucoup d’autres enfants aimeraient être à ta place.  On t’a toujours tout donné.  Je dis bien tout.  Certes tu es l’unique mais cela ne te permet pas de faire tout ce que tu veux.  Tu n’es qu’une petite paresseuse .T’aurais pu dire ça depuis toute petite et on aurait pas  investir autant sur toi.  Maintenant tu vas te coucher pour être prête pour demain tôt. Et ne rajoute pas un seul mot.  Sinon je te donnerai une bonne raclé que tu n'oublieras pas de si tôt. 

Hunnn,  encore une gifle ?? Comment suis réveillée aujourd’hui même ?? J’ ai couru avec pleure jusqu’à ma chambre.  

Ce n’était pas le boulot qui me gênait mais le fait de ne pas pouvoir résister à mes sentiments pour Christ me tue. Je trompais déjà Samuel ce qu’il ne méritais pas du tout.  Nous sommes déjà à moins de deux mois de notre mariage et j’étais pas excitée à l’idée de me marier à l’amour de ma vie.  Car cet amour  se partageait déjà. J’avais plus chercher à voir Charlyne donc elle savait pas que j’avais commencé un job.  Elle l’avait appris par ma mère selon ce que maman m’a dit.  Elle était venue me manquer déjà deux fois de suite.  Et bien évidemment,  je l’avais pas rappelé car j’étais toujours fâchée. 

Plus le jour du mariage approche et plus j’ avais peur je me demandais si Samuel était le meilleur.  Si c’était vraiment avec lui que je voulais finir ma vie. J’avais jamais douter de l’amour de l’amour de Samuel ni de mon amour pour lui. Mais maintenant c’était le cas.   Et pourquoi ?? 

Tout simplement parce ce que je ressentais quelque chose  pour Christ.  Je voyais tout les efforts de Samuel en mal.  Et tout l’effort qu’il faisait pour me rendre heureuse me dégoûtait .  Je ne voulais plus qu’il soit mon mari. J’avais tout fait pour rejeter mes sentiments pour Christ en vain.  J’avais pu rien faire.  C’était déjà trop tard.  Charlyne avait raison.  Je tombe amoureuse très très vite.  Un homme que je n’avais jamais vu.  La femme a juste besoin d’un tout petit peu d’attention de la part des hommes et le tour est jouer.  « J’étais tomber dedans » comme on le dit souvent.   Mais que dire à mes parents ? Que j’avais trouvé un homme sur les réseaux sociaux et que j’en suis tombée amoureuse ?  Mon père me renierais si jamais je disais un truc pareil.  Comme je le connaissais,  il était vraiment stricte.   Je ne savais quoi faire.  

Je voulais pas revenir sur ma décision.  J’ai tout fait pour l’éviter.  Je croyais avoir réussi. Ainsi,  la veille du jour de mon mariage,  dans la soirée,   j’avais reçu un message de Christ qui disait juste « Je suis au portail,  viens m’ouvrir ».  « Ce type est complètement dingue » avais-je dit. Je n’avais donc pas bougé .  En aucun cas je ne voulais  gâcher la journée de demain. Et je pouvais jamais imaginer que Christ serait ici au Bénin encore moins la veille de mon mariage. Quinze minutes après,  il m’envoie un autre message «  Tu viens m’ouvrir ou j’appuie sur la sonnerie et n’importe qui pourrait venir et là,  je ferais les présentations à ma manière ».  Moi qui croyais que c’était une mauvaise blague, Avec peur,  stress, hésitation, et tout je vais ouvrir la porte et la réforme très rapidement derrière moi pour ne éveiller aucun soupçons. Effectivement,  Il était là.  Tout beau, exactement comme je le voyais en photo et tel que je l’imaginais.  Sans rien me dire,  il me serre fort dans ses bras.  

Moi : Que fais-tu ici ? Comment tu connais la maison ? 

Christ : J’avais tellement peur de ne pas avoir la chance de te voir un jour.  Tu ne répondais plus aux messages.  Tellement tu m’as manqué.  

Moi : Tu n’as pas répondu à ma question. 

Christ : Je suis venu te voir.  Te prouver combien de fois je t’aime.  Et combien de fois tu me plaît.  

Moi : Comment as-tu su que j’habitais ici ? 

Christ : Tu m’avais déjà donné l’adresse de chez toi quand on échangeait.  Tu as oublié ? 

Moi : Non,  non.  C’est bon. 

Christ : Diana, je t’aime. 

Moi : Notre amour est compliquée. 

Christ : Je suis prêt à voir tes parents. Fait tout ce qu’il y a à faire. Là maintenant si tu veux.  J’affronterai tout le monde si cela peut te faire plaisir. 

Moi : Vraiment ?? 

Christ : J’avoue que ces phrases m’avaient vraiment séduite.  Je ne savais pas quoi dire.  

Moi : Mais,  je me marie demain. 

Christ : Mais toi tu l’aimes plus cet homme. 

Moi : Ce n’est pas si facile comme tu le crois.  Je dois me marier demain. Tu comprends pas la gravité de la situation ? 

Christ : Dans ce cas,  enfuis toi avec moi.  Prenons le temps de mieux se connaître. Tes parents comprendront.   J’ai loué dans  un hôtel.  Tiens, il y a l’adresse là-dessus.  Viens me voir dès que tu pourras.  Je t’attendrai.  Je ne repartirai pas sans t’avoir vu .  

Je lui prends l’adresse des mains et lui demande de repartir. 

Moi : Vas t’en s’il te plaît. 

Il se retournait et part après des secondes d’hésitation.  Je ne savais plus à quoi penser.  J’étais encore plus confuse qu’avant.  Je me suis retournée à l’intérieur.  Faire comme si de rien n’était. Charlyne était dans ma chambre. 

Charlyne :Tu étais où depuis ?  Ta maman n’a pas arrêté de t’appeler depuis. 

Moi : Euh….  J’étais dehors. 

Charlyne : Tu tremble où quoi ? 

Moi : Non ,  ça va.  Je vais bien. 

Charlyne : T’as peur pour demain. 

Moi : Tu n’imagines même pas. 

Charlyne : Tout se passera bien.  Arrête de stresser. 

Moi : D’accord. 

J’ avais déjà dit à Charlyne que je n’ecrivais plus avec Christ et qu’il faisait partie du passé. Jamais elle me croirait si je lui avais dit que Christ était là,  il y avait de cela  quelques minutes. Elle qui avait remarqué que j’étais un peu perdue me repose la question de savoir si tout allait bien. 

Charlyne : Tu es certaine que tout va bien ? 

Moi : Oui oui chérie. 

Charlyne : Je suis crevée.  On va vite se coucher et se lever tôt demain.  Pour te rendre encore plus belle. La mariée.  Je suis vraiment heureuse pour toi. 

Moi : Il n’est même pas 20h et tu veux dormir déjà ? 

Charlyne : J’ai sommeil moi. 

Moi : Comme tu veux.  Dors alors.  Et s’il te plaît,  laisse moi un peu de place sur le lit je te connais. 

Charlyne : Je me positionne sur le lit comme je le veux.  

Moi : Je plains le cas ton futur mari. 

Charlyne : Ce n’est pas ton problème. Et pourquoi tu le plains même ?  Il m’aimera tellement qu’ il ne ferait même pas attention à ces petits détails. En tout cas je profite de mon lit au maximum pour le moment. 

Moi : Profite donc bien. Tu te retrouveras au sol demain si tu ne sais pas faire. Je vais voir maman. 

J’avais donc laissé ma chérie et je rejoins ma mère dans sa chambre.  Elle m’attendait déjà,  assise au bord de son lit.  Je savais déjà ce qui m’attendait .  Des conseils par-ci, des conseils par-là.  Je savais qu’elle allait me bourrer la tête avec les histoires du respect pour mon mari et tout.  Et effectivement,  j’avais raison.  Ma mère était très fière de moi et voudrait que je rende mon mari très heureux.  Elle avait dit tout ce qu’une mère pouvait dire à sa fille la veille de son mariage.  À la fin de son discours,  papa aussi nous rejoint pour ajouter une petite touche à tout ce qu’elle avait déjà dit.  Je me suis mise à genoux et ils ont prié pour moi comme tout bon parents. Histoire de tradition. 

  Ça bougeait de partout dans la maison.  Nos invités,  la famille,  tous étaient présents.  J’étais traité comme une vraie princesse.  Mais moi, j’avais pas du tout la tête à tout ça.  Je pensais à Comment aller voir Christ,  lui dire tout ce que j’avais à lui dire et que je le renvoie dans son pays.  Je voudrais pas qu’il perd son temps.  Je  voulais pas non plus l’appeler et lui dire tout ça .  Vous voulez savoir pourquoi ?  Bah….   Je ne sais pas moi aussi.  Peut-être que j’avais envie de revoir son beau visage une dernière fois.  J’avais donc attendu que tout le monde aille au lit pour sortir. « «  Charlyne dormait déjà depuis et avant qu’elle ne se réveille,  je serais déjà de retour. « «  Avais-je penser.  Et comme planifier,  j’étais sortie en douce de la maison prenant l’adresse de l’hôtel que Christ a laissé et je me suis rendu sur le lieu.  J’avais demandé l’adresse de sa chambre et cela me fut donner.  Comme s’il savait que je viendrais.  Christ m’avait ouvert ma porte et m’avait sourit. Christ : Je savais ma chérie.  Je le savais.  T’ es venue.  

Moi : Ce n’est pas du tout ce que tu crois. Je suis là pour… 

Christ(me coupant) : Tu es là parce que tu m’aimes comme je t’aime.  C’est dingue n’est-ce pas ?   On s’est jamais vu mais nous sommes fou amoureux l’un de l’autre. 

Moi : Tu vas m’arrêter ça Christ.  J’appartiens à un autre homme. 

Christ : Tu n’appartiens à personne du tout ma chérie.  OK,  OK,  Dis moi que tu m’aimes pas et je te jure que je m’en irais et je te dérangerais plus jamais. Tu vivras ta vie et je vivrai la mienne.  

Si seulement je savais,  j’allais dire cette phrase sans aucun contraintes. 

Moi : Pourquoi tu me fais ça ? 

Christ : Parce que je t’aime moi. 

Moi : Mais ce n’est pas si facile que ça.  Que vais-je dire à Samuel ? Il ne mérite pas ça. 

Christ : Il comprendra. 

Moi : Et toi qui nous donne des conseils sur la vie,  comment se comporter et tout.  Pourquoi tu veux gâcher le bonheur de ton prochain ainsi ?

Christ : Ce n’ est pas ce que je voulais.  Ça m’est tombé dessus.  Je ne sais même pas comment j’ai pu quitter mon Pays juste pour t’empêcher de commettre une erreur que tu regretterais toute ta vie.  

Moi : Et comment toi tu sais que c’est une erreur ? 

Christ :  Tu m’aimes moi Diana.  Tu vois,  tu n’as pas pu me dire le contraire quand te l’avais demandé.  

N’avait-il pas raison ?? Ce qui était certain,  ce n’était plus Diana qui réagissait.  Ce n’était pas du tout mon genre.  Jamais j’étais partie chez un homme que je connaissais pas chez lui et encore moins dans un hôtel.  C’était le vrai amour.

À suivre...

DIA STORY

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