Je connaissais la route par cœur. Ce n'était pas très compliqué, je n'avais qu'à aller tout droit. Le grillage avec le chien, la maison grise et enfin... La sienne. Une magnifique maison orange et au toit rouge dont la terrasse était camouflée par un portail brun. Mais je savais ce qu'il y avait derrière ce portail. Tous les ans, mes parents le repeignaient pour que ça reste jolie.
J'ai longé la maison et je suis entrée sur le terrain de foot qui se trouvait à côté. La maison et le terrain étaient séparés d'un seul grillage à travers lequel on voyait tout et qui comportait des fentes. Ce n'était pas celui où j'avais croisé Napsugár mais il lui ressemblait. Surface grise avec quatre paniers et deux cages de foot. Ce qu'elle avait en plus &
J'avais les paupières lourdes mais je ne pu me rendormir à cause de la lumière qui inondait la pièce à cause des volets que j'avais oublié de fermer. Je me suis donc levée et je me suis préparée lentement avant de descendre pour prendre mon petit déjeuner. J'ai opté pour une robe vu la chaleur qu'il faisait. Je mettais rarement de robes mais j'en avais trois que j'adorais. J'en avais deux bleues et une noir, j'ai pris la bleu la plus courte.Arrivée en bas des escaliers, je ne me suis pas dirigée vers la cantine mais je suis sortie. J'avais envie de manger quelque chose de sucrée dans un cukrázda ce matin. Je n'allais pas non plus partir trop loin pour éviter de me perdre.Je suis tombée sur un cukrázda dans les
Je suis restée plantée devant l'hôtel à réfléchir. Un rire me ramena vite sur terre. Je me suis retournée et je suis tombée nez à nez avec András.« Encore perdue?riait-il.-Figure toi que non... »Il arqua les sourcils dubitatif. Je n'aimais pas sa manière supérieur de me dévisager.« En es-tu sûr?insista András.-Parfaitement sûr ! Je viens tout juste d'être invitée à manger chez ma cousine. »Je ne savais pas pourquoi je lui avais tout avou&eac
Le lendemain matin j'étais horriblement fatiguée. Chez les hongrois, la vie commençait beaucoup plus tôt qu'en France. Les boutiques françaises ouvraient à quoi ? Neuf, dix heures ? En Hongrie c'était six. A six heures tout commençait. Les boutiques ouvraient, les oiseaux chantaient, le soleil se levait et le petit-déjeuner était servit à la cantine. Je commençais à m'habituer mais j'avais quelques cernes bien visibles. Je me demandais comment j'allais faire pour me réadapter à la vie parisienne...J'avais décidé de rester dans ma chambre toute la journée. Ne me demandez pas pourquoi. J'étais fatiguée et j'avais envie de rester dans mon lit et de regarder la télé. Je vous épargne donc un long récit dans lequel je vous d&eac
Je ne sais pas ce qui m'a prit mais la déprime m'assaillit. Je n'avais nullement envie de sortir. J'étais heureuse d'avoir revu Napsugár et Gábor mais les souvenirs... Je me rapprochais involontairement de Zita et je ne voulais pas lui pardonner. Mes parents et mon frère me manquaient et l'idée de devoir rester encore plus de trois semaines m'abattit. Le jour suivant s'est donc déroulé exactement de la même manière que la veille.Comme si elle lisait dans mes pensées, ma mère m'appela.« Hallo ?-Oti ? Ça va ?-Je suis enfermée dans ma chambre...-Comm
J'avais réfléchis à ma situation toute la nuit. Zita et Pamela n'allaient pas gâcher mes vacances ! Et puis, qu'y avait-il de mal à m'amuser en leur compagnie ? Il faut toujours profiter de l'endroit où l'on est au moment où l'on y est. Je me suis rendue compte que je ne m'amusais pas parce que je me l'interdisais comme je les détestais. J'avais très bien dormi et j'étais en pleine forme pour sortir de ma chambre. Je suis descendue dans la cantine et je me suis assise en face de Zita.« Tiens, voilà la zombie.-Salut Zita. »Elle m'énervait déjà... Peut-être que je m'étais trompée et que ce n'était pas moi le problème mais vraiment elle ? Respir
J'ai fait l'effort de me lever à six heures pour être sûr de ne pas rater András mais je n'aurais pas dû m'en faire car il m'attendait devant l'entrée de la cantine.« Il faudrait vraiment que tu me donnes ton numéro pour qu'on sache quand se rejoindre.-Bonne technique.-Des années d'entraînement!ria-t-il. »Nous sommes entrés dans la cantine et après s'être servis, on voulut s'asseoir à notre table d'hier mais elle était déjà occupée par Zita...« J'y crois pas ! Je suis sûr qu'elle a fait exprès!m
Je me suis de nouveau levée à six heures pour avoir le temps de manger tranquillement et de me promener avec András avant de rejoindre les autres. Zita mangeait toute seule. Elle n'avait pas invité ses amis. J'étais sûr que c'était pour ne pas avoir à me les présenter. Je me suis assise en face d'András et nous nous sommes mis à manger nos céréales en silence. Le silence me mettait en générale mal à l'aise quand j'étais avec quelqu'un mais là il était juste reposant. Aucun de nous deux chercha à le briser et c'était bien comme ça.On a débarrassé et on est sortis de l'hôtel. Je suivais András puisqu'il connaissait bien mieux la ville que moi. Des maisons défilaient sans fin et j'étais complè
Je me suis levée à six heures pour passer autant de temps que possible avec András. J'avais réfléchis toute la nuit et j'avais pris une décision.J'ai rejoint András devant la cantine et nous sommes allés chercher nos sandwiches. La veille nous étions allés prévenir une personnes à l'accueil que nous voulions manger un pique-nique pour le petit déjeuner ce matin et ils avaient dit que c'était possible. Nous sommes donc montés dans le bus nos sacs à la mains et on est redescendus à Deszk.Je le guidais. On est passés devant le cukrázda, devant la maison grise et je me suis arrêtée devant ma maison jaune. András détailla la maison du regard avant de reposer les yeux sur moi. Il ne