Jonson était tout simplement fascinant. Mais comment faisait-il pour être aussi beau ? Il portait un blaser noir sur une chemise blanche et un jean noir. Il était très élégant.
— Ce mec, a soupiré Marianne.
Bon sang, elle n’avait pas intérêt à fantasmer sur lui ! Il était trop vieux pour elle, de toute façon.
Dylan et Gregory n’étaient franchement pas mal non plus. Mais contre la beauté pure et sincère de Jonson, personne ne pouvait rien.
— Tout d’abord, pour commencer, les gars, vous allez nous parler de vous, de vos hobbies, a lancé la voix grave de William Rocades dans le micro.
Le premier à se présenter était Gregory, que je n’ai écouté que d’une oreille distraite. Le deuxième était un mec complètement insignifiant à qui je n’ai pas prêté grande attention.
Quand Jonson a enfin pris le micro, le silence s’est intensifié. On était toutes pendues à ses lèvres. Il y avait aussi quelques mecs parmi le public, ceux qui ne s’éta
Chère Lectrice, cher Lecteur, Merci infiniment d’avoir lu Clear Sunlight – Un été de faiblesses ! J’espère que cette histoire vous a plu. Si vous avez passé un aussi bon moment que moi, pouvez-vous prendre deux petites minutes pour partager votre avis sur Amazon ou sur un site de lecteurs ? Même quelques mots suffisent ! Grâce à vous, d’autres lecteurs pourront découvrir l’histoire d’Edène et Jonson. Cette histoire m’est chère, car je l’ai rédigée à l’âge de 14 ans et l’ai publiée pour la première fois à 16 ans. Grâce à ce roman, j’ai pu découvrir la joie et le privilège de participer à une séance de dédicaces et de rencontrer de futurs lecteurs. Un moment magique et inoubliable… que je réitérerais avec plaisir ! J’ai hâte de vous retrouver pour de nouvelles aventures romanesques ! À très bientôt, Michelle Mbanzoulou
— Le dernier jour de cours est incontestablement le jour de l’année que je préfère! J’ai esquissé un sourire à l’intention de Kristen pendant qu’elle regardait son reflet dans son miroir de poche et qu’elle remettait en place sa frange. Elle avait toujours aimé les derniers jours d’école, aussi loin que je me souvienne. Comme à peu près tous les écoliers, certainement. — Tu te rends compte, Dène, que l’on va passer les meilleures vacances de notre vie? À nous le soleil, la plage, les beaux gosses! J’ai ricané en dessinant une étoile sur mon bras gauche. Le cours d’arts plastiques m’inspirait, on dirait bien… (Ironie, au cas où vous n’auriez pas compris.) — Tu ne penses qu’à ça, les beaux gosses. Mais je te ferais remarquer que les garçons sont à 99% nos sources d’ennuis. Moi, pendant ces vacances, je ne penserai qu’à m’éclater, rien d’autre. Kristen a explosé de rire en secouant la tête. — Je sais que le
— C’est totalement injuste, a soupiré pour la troisième fois Kristen en s’affaissant sur la chaise où elle était assise. — Je sais. Je ne comprends pas pourquoi ils ont décidé ça, tout à coup. Je n’ai pourtant rien fait de mal! J’ai eu de bonnes notes tout au long de l’année, et voilà qu’ils m’empêchent d’aller en vacances. Alors ça! J’ai léché ma glace en réfléchissant à ce que pouvaient bien me reprocher mes parents pour me punir de la sorte. — Tu sais, en y réfléchissant, c’est peut-être une bonne chose. En camp, il y a souvent de belles rencontres à faire. — Sauf que je ne veux pas faire de rencontres, moi! Je veux simplement passer mes vacances chez ta cousine, avec toi. — J’imagine qu’il faut faire avec. Vois le bon côté des choses: je suis sûre que ce sera excellent, même si ce n’est pas l’idée que tu te faisais de tes vacances. Moi non plus, d’ailleurs. Qu’est-ce que ça pouvait m’énerver, quand Kristen p
J’ai sorti ma valise rose de la voiture en faisant la moue. Je n’avais aucune envie d’être là.— Bon, les enfants, prenez soin de vous. Ne faites pas la tête, je suis sûr que vous vous plairez, ici.Mon père se trompait complètement. Je n’allais pas me plaire, dans ce camp de vacances. Le seul endroit où j’allais me plaire, c’était Bachertown. Sauf que lui et ma mère avaient détruit mon rêve sans aucune vergogne.— Edène, ma chérie, je sais que tu nous en veux, a fait ma mère en m’enlaçant.Quelle perspicacité, dites-moi!— Je ne devrais pas être ici. Pourquoi est-ce que vous m’avez fait ça? Mes vacances étaient déjà assurées.— Nous savons que tu aurais adoré passer toutes tes vacances avec Kristen. Mais
La plage n’était pas loin du camp. Peut-être à cinq minutes à pied. Elle était énorme et s’étendait sur des kilomètres entiers, puisque c’était la plage loudienne. — Ça te dérange, si on se met à côté de toi? m’a demandé Kayla pendant que je posais ma serviette par terre. — Non, pas du tout, allez-y. Pendant que je m’installais, Dylan est passé devant moi avec le beau gosse. Ils se sont arrêtés et mon frère a fait les présentations: — Jonson, je te présente Edène, ma jumelle. J’ai arrêté de bouger et ai dévisagé mon frère. Pourquoi faisait-il les présentations? Est-ce qu’il pensait que j’allais craquer pour le beau Jonson? Il se trompait complètement. Je n’allais plus prendre le risque d’aimer un Sportif. Jonson a souri en s’approchant de moi. J’ai automatiquement eu un mouvement de recul. Qu’est-ce qu’il comptait faire, si près? Il a baissé la tête vers moi et a embrassé ma joue droite. J’ai pu se
Sous le soleil luisant de Loudyland, la beauté de Jonson Forwise était plus qu’aveuglante. C’était horriblement perturbant. — J’arrête de jouer, a déclaré Dylan pendant un instant de silence. — Pourquoi? lui a demandé Myndie. — Parce que ça fait des heures qu’on est là et qu’on joue, et mon estomac crie famine. — Moi aussi, j’arrête, a décrété Jonson. Mais jouez entre vous, les filles. Maintenant que les deux capitaines étaient partis, plus aucune fille n’avait envie de jouer, c’était clair. Josh et Amélie, sur la plage, essayaient de nous rassembler. Quand on les a rejoints, ils nous ont appris que c’était l’heure de manger. Chaque groupe est arrivé un à un devant le bâtiment principal. Ça faisait beaucoup de monde, franchement. — Pour la cafétéria, c’est très simple, a commencé Josh quand il a réussi à obtenir le calme de notre groupe. Il y a un premier service pour les quatorze-quinze ans, et ensuite un second
J’ai soupiré en allant chercher la flèche que j’avais encore une fois plantée dans le tronc d’un arbre. Je n’étais décidément pas douée, en tir à l’arc. Stan et Dylan, eux, se débrouillaient très bien. Je ne comprenais pas. J’ai cherché un animateur des yeux. Ils étaient tous très occupés. — Tu as l’air désespérée. J’ai rapidement tourné la tête. Waouh. Jonson était superbe. Il portait un tee-shirt bleu foncé décoré de l’expression «KISS ME» écrite en lettres blanches. Avec ça, il arborait un bermuda blanc et des tongs. — Oh, salut. Quel joli tee-shirt! Le message est très porteur. Il a ri en se passant une main dans les cheveux. J’ai suivi sa main des yeux, subjuguée par ce geste d’une innocence si flagrante mais ô combien sexy. — Ah oui? — Oui. Enfin, ça fait le mec qui a super confiance en lui et qui ne doute pas de son sex-appeal. — Je ne peux pas te laisser croire une chose pareille,
L’atelier surf était super, quoiqu’assez effrayant. Il n’était constitué que de beaux gosses. Je n’avais rien à faire de mon après-midi, du coup j’étais allée à la plage pour assister à l’activité surf. Il y avait Dylan, Stan, Gregory, Jonson et quatre autres gars. Tous beaux. Le rêve parfait pour n’importe quelle fille normalement constituée, même pour une fille non intéressée par les garçons beaux, comme moi. Gregory a tourné la tête vers moi, mais a refait face à son entraîneur de surf quand il a vu que je l’observais aussi. C’était bizarre, non? Qu’il détourne le regard comme ça. Ou peut-être que je me faisais des idées pour rien. Peut-être que ce n’était même pas moi, qu’il avait regardée. Peut-être qu’il avait entendu un bruit, et qu’il s’était retourné pour voir de quoi il était question. Oui, ce devait être ça. J’ai ouvert le livre que j’avais emprunté. Je n’en avais lu que trois pages. Tout ça à cause de Maïlys, qui m’avait coupée dans
— Allez, je t’en supplie, ma sœurette que j’adore plus que tout au monde! J’ai tourné la tête vers Stan, puis l’ai dévisagé en haussant les sourcils. — Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre…! — Elle est dans ton cours de danse. Tu lui glisses juste un mot ou deux. Et n’oublie pas de lui demander si elle est célibataire. C’est un point essentiel. J’ai roulé des yeux. N’importe quoi. — Fais-le toi-même. Tu as quinze ans, mon grand. Tu vas entrer au lycée dans deux mois. Sois courageux. J’ai cru que j’allais mourir sous les balles de son regard fusillant. Heureusement, j’avais un gilet pare-balles de la marque Dylan Sawling. Très efficace, j’en étais sûre. — Ce n’est pas que j’aie peur. J’ai dragué des filles un million de fois. Mais j’ai juste besoin d’un petit coup de pouce de la part de ma sœur aînée que je vénère depuis que je suis tout petit, que j’admire pour son intelligence, son courage, sa… — C’est bon,