Les deux hommes finirent seuls. Le président, regardait la ville et laissa couler une larme de ses yeux.
- Mr le président je vous connais fort ! Pourquoi êtes-vous dans cet état ?
- Pour la première fois dans ma vie Hug j'ai peur, peur de ne plus jamais revoir ma Brenda, mon soleil, peur que ce jour soit le dernier pour nous deux… ce trafiqué d'armes est en train de ruiner ma vie !
- Ne dites pas cela monsieur, n'oubliez pas que je suis là ! Tout comme vous m'avez aidez, je prendrai soin de votre fille au dépend même de ma vie s'il le faut !
- Une fois de plus je te supplie de prendre soin de ma fille comme la petite sœur qu’elle est !
- Je vous en fait la promesse… je ne cesse de me souvenir de ce jour où vous m'avez pris sous votre aile alors que tous me dénigrait, tous me croyais incapable parce que j'ai été abandonné par mes parents. Il fit face à son boss. Je vous doit l’homme que je suis aujourd’hui, je n'hésiterai jamais à prendre des risques au point d'y laisser ma vie pour vous, ainsi que votre progéniture je vous en fait de nouveau la promesse !
- Je ne regrette rien ! Tu es l'un de mes meilleurs hommes !
L'on pouvait constater, qu'entre ces deux là, régnait une très grande confiance et un grand passé.
De ce fait, comme si c'était le dernier jour, le président et son bras droit se sont enivrés toute la nuit ; pour Hugo pas tellement vu qu’il devait être sobre pour pouvoir partir à l’aube le lendemain mais le président par contre, était déjà bourré il n'était plus dans son état normal, tellement, que Hugo dû lui faire coucher rapidement pour qu'il ne commette pas de bêtises.
Le lendemain, à 3h déjà, Hugo était debout, les valises étaient prêtes aussi. Il partit pour réveiller la princesse encore au lit.
Sans perdre de temps, il entra dans sa chambre. Une fois éveillée, celle-ci s’énerva.
- Aaaah !! Criant de rage. Mais qu'est ce qui te prend de déranger mon sommeil ainsi ? Espèce d’imbécile !
Elle sortit des draps, elle était en nuisette dentellée très sexy, Hugo en était bouche ouverte qu'il n’osa dire un mot ; il se retourna.
- Qu'est ce que tu regardais idiot ?
- P… pa… pardon Je ne savais pas que vous deviez être dans cette tenue. Bref dépêchez vous nous devons y aller ! Dit-il nerveux.
- Dans ce cas sors de ma chambre rapidement !!
Il est sorti sans broncher et elle est restée se préparer pour mettre un truc plus confortable pour le voyage avant d’aller retrouver les hommes au salon.
Brenda : papa.. je continue de dire que tout cela est ridicule, j'ai l'impression que nous sommes des fugitifs.
Mr le Président : c'est pour ton bien !! Bon Hugo il y a un chalet très ancien que j'ai fait construire à Johannesburg, vous allez vous y rendre ! Tu sais quoi faire…
Hugo : ne vous inquiétez pas je le sais !
Il sortit avec les valises, pour les ranger dans une voiture. Pendant ce temps, Brenda faisait ses au-revoir tristes à son père, c'était tellement émouvant qu'ils avaient pleurés tous les deux.
Plus tard, elle prit la route seule avec Hugo. Il savait s'y faire, car ils avaient changé de voiture 3 fois en chemin avant d'atteindre le jet privé qui les conduit à Johannesburg sans soupçon…
- C'est vraiment nul d'être ici avec toi simple employé ! Se plaignit déjà Brenda.
Hugo ouvrit leur refuge, donc leur maison, ils entrèrent à l'intérieur ; tout était beau, propre et rangée un vrai petit coin de paradis.
Le garde du corps inspecta les lieux.
- Tout est ok ! Votre père a pensé à tout on dirait !
- Eh oui, nous ne sommes pas n’importe qui comme dans vos villages miteux là…
Cette fille savait enflammer rien qu'avec ses dires, c'était une petite insolente qui pense que le monde tombe à ses pieds.
- Allez vous changer ! J’ai vérifiée la chambre !!
- Tu sembles intouchable mais je te préviens, avec moi tu ne pourras pas supporter de vivre ici !! Avec un air de défis.
- On verra…
Brenda partit se doucher rapidement tandis que Hugo, cuisinait un truc pour qu’elle mange vu que le voyage a été long. Quand il vivait encore au village avec sa grand-mère, elle lui avait tout appris pour son instinct de survie.
Une fois sortie, Brenda gagna le salon.- Mmmm !! En plus d’être garde du corps tu sais cuisiner, waouh ! Moi qui ne sait même pas faire une omelette, on va s'en sortir…Elle se jeta sur le sofa et pris une des assiettes posées sur la table.- C’est du poulet ?! S’émerveilla t-elle.Commençant à attaquer son plat ; Hugo ne faisait que la fixer pour constater à quelle point cette petite fille qu'il avait connu à son arrivée à la présidence, était déjà une femme très jolie et tout ce qui vient avec. Le plus étrange, c'est qu’il se mit à penser à des choses vraiment pas très catholique en regardant cette culotte qu'elle avait porté.- Eh !! Tu rêves quand je te parles ?! S’énerva Brenda.- Qu…quoi ? Fit-il l'air perdu.Il secoua sa
Brenda le sauta dessus pour avoir la clé, elle attéri sur lui, les pieds noués autour de sa taille, cherchant à s'accaparer de l'engin qu'il balançait d'une main à une autre, comme il était bien plus grand qu'elle, ça lui facilitait la tâche. Mais plus elle poussait pour avoir la clé, moins Hugo avait de force malgré ses muscles, ils se retrouvèrent sur le sofa de derrière, Hugo en dessous et elle au dessus. Ils se regardèrent dans le fond des yeux, brûlant l'un l'autre.Hugo put ranger la clé au fond de sa poche.- Mais qu'est ce qui vous prend ! Crie t-il énervé.- (Elle se leva). J'en peux plus d'être enfermée ici ! Sans divertissement ni rien je ne peux pas vivre cette vie de fugitifs je veux partir !! Tu as pris mes téléphones, et ce foutu ordinateur que papa m'a offerte n'a même pas inter
- T… tu saignes !! Dit-elle nerveuse.En effet, Hugo conduisait avec une main vu que l'autre était ensanglantée.- Taisez vous !!Il les emmena au refuge, ferma tout à double tour.- Rangez vos affaires ! On va quitter cet endroit ce soir, ils nous ont intercepté !- Et tes blessures ?!- Laissez moi tranquille et allez faire vos valises !!Il partit dans la salle de bain, et commença à faire un garrot ; Brenda voulu l'aider.- Sortez tout de suite !! S’énerva celui-ci.- Non c'est de ma faute ! Laisse moi t'aider…- Non fichez moi la paix !! Encore heureux que vous savez que c’est de votre faute !!- Bien !! Je ne t'aide pas espèce de borné ! Ne viens plus me parler après. Je voulais juste te remercier de m'avoir sauvé la vie et je ne le fait pas d'habitude avec les sans abris.- Je n
Il cherchait une solution pour se débarrasser de la voiture avec laquelle ils sont arrivés ici et il a pensé à une solution brève, la détruire en commençant par la plaque et s'en débarrasser très loin. Ça lui a pris beaucoup de temps mais vu qu'ils étaient assez éloignés de la route personne n'en sut quoi que ce soit.C'est ainsi qu'il rentra aux alentours de 23h, trouvant Brenda au salon principal, sur le canapé se faisant un film sur un ordinateur.- Mais t'étais où ? Ça fait des heures que je suis là à t'attendre !! En plus t'a fermé la porte !!- Je croyais que tu te fichais de moi ! Dit-il en entrant.- Oui je me fiche de toi ! Tu ne m’as pas laissé finir je voulais parler à papa !- On va l'appeler mais en journée dès demain matin !- Bref je t'ai fai
Bien-sûr, Brenda ne pouvait plus le supporter. Un matin, elle s’est levée énervée et s’est mise à crier sur Hugo.- Ça veut dire quoi ça ? Papa est où ? Pourquoi il ne revient plus ? Je suis fatiguée d’être ici !! Enfermée j'arrive plus à rien ! Dis moi, qu'est ce que papa a fait ?- Ne recommencez pas votre crise d'adolescence on n'en a pas besoin !!- Je répète ma question ! Qu'a fait mon père ?! Il a trempé dans quoi pour qu'on finisse ainsi ? Dis moi !! Je suis sûre que tout ça est louche et plus encore que c'est moi qui suis en danger ! Là il y a un problème !- Allez vous reposer !Elle vint lui faire face avec sa toute petite taille et son petit chignon en petite boule qu’elle a faite. Elle était très sérieuse face à lui tout en même te
Après quoi, la demoiselle sortit et était de nouveau dehors on aurait dit qu’elle était fière que son plan ait réussi et n’arrêtais pas de se moquer d'Hugo car elle savait bien qu'il bandait à sa vue…Un soir donc, alors que la princesse dormait, Hugo entra dans sa chambre en pleine nuit. Brenda alerté par le bruit, se réveilla et le vit.- Mais que fais tu ici ?! Allumant la lumière.- Tu as dit que tu ne cherchais rien à faire avec un mendiant pas vrai ?Il se rapprocha d’elle, la proximité devint telle qu'il fougueusement. Brenda ne s’en est pas défait au contraire, on aurait dit qu'elle l'attendait.Après quelques secondes, il se défait d’elle par lui-même et lui dit en essuyant ses lèvres.- Waouh ! Et dire que tu m'as dit que t’aimais pas les mendiants hahaha !
- Mad’moiselle ? Mad'moiselle… ?C'est là qu’elle revint à elle et fixa le jeune homme.- Que faites vous ici à sourire ainsi ?Elle s'en alla sans ménagement voir même en courant tout en se disant « non… non… non » elle entra dans sa chambre et ferma à clé. Et fit des tours de va et vient en se demandant.- Qu’est ce qui m'arrive ? Pourquoi pensez à ce mendiant maintenant ?! Oh…Elle faisait désormais tout pour l'éviter et ne pas beaucoup lui parler. Hugo avait sa propre idée de ce qui lui arrivait.C'est ainsi que deux autres mois s'écoulèrent et Brenda en avait assez.- Pourquoi tout cet enfermement j'en peux plus. Papa n’appelle même plus j'ai pas mon portable j'ai rien.- Au moins vous avez un ordinateur et des vidéos de quoi vous divertir moi j
- Qu'est ce qu’il y’a ? Qu'est ce que tu as ? Crie t-il en catastrophe.- Je crois que je saigne ce sont mes règles !- Qu'est ce que je fais ?- Vas dans mon sac j'ai des anti douleurs ! Fais vite !Il accourut le prendre, et les lui donna avec de l'eau qu'il s'était empressé de chercher à la cuisine. Elle les but avant d'aller se changer pour mettre des vêtements propres et un tampon.- Ça va mieux ? S’inquiète Hugo.- Oui je veux juste me reposer maintenant. D'une voix douce et fatiguée.- D'accord je vais sortir. Prenant la porte.- Non reste s'il te plaît ! J'ai très froid et je ne pense pas que seule la couverture pourrait me suffire. J'ai besoin de ta chaleur. Réplique t-elle fatiguée.- N…N…Non tu… enfin, c'est de la folie !- Pourquoi ça ? Je te dégoûte