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CHAPITRE 2: La renaissance.

       CHAPITRE 2: La renaissance.

  La foule qui l'attendait en bas s'amplifiait au fil des heures, il n'eu le choix que de descendre et la satisfaire. Ceci prit le reste de la journée. Après ses dédicaces il décida alors de rentrer directement chez lui. L'éclat lumineux de la ville sur les eaux était époustouflant. Le vent aussi frais que piquant de la saison dans la nuit, les bruits de moteurs des voitures en circulation donnait un mode assez rock à la mélodie du soir de la ville.

 De l'autre côté, dans le quartier des bourgeois, dans une maison assez grande pour tout le voisinage. Le silence du dîner était de parole. De différents mets disposés sur la table en sorte d'ornement. Son regard se posait sur chaque repas, qui de ce soir ne seront pas touchés. Il fallait juste cuisiner pour trois personne et non pour trois maisons.En pleine action avec son plat de ce soir elle constata le regard agité de son prince papa.

 -Alors. Tu manges pas?

-T'inquiète mon cœur, continues juste à savourer ton plat.

- D'accord.

Il tournait de dos la table à manger et cria fort le nom de la bonne, qui arrivait au fur et à mesure

-Oui monsieur ?

-Dîtes moi alors, comment se fait-il qu'il y a deux personnes à une table et à cette même table se trouve plus de 8mets différents ?

-En fait madame aime qu'on les dispose ainsi pour son embarras de choix.

-Est ce que vous voyez madame à cette table?

-Non mais....

-Finissez pas cette parole et débarrassez moi tout ça, enfin j'espère que demain je ne verrai rien dans les poubelles

-Mais monsieur d'habitude on met le reste à la poubelle!

-Ah bon?

-Désolé.

-Trouve un moyen de soit les manger,soit les donner à qui tu veux pourvu que leur dernier refuge ne soit pas la poubelle.

-D'accord monsieur je les débarrasse tout suite.

-D'ailleurs dit moi, tu prends congé aujourd'hui non? 

-Oui monsieur.

-Je dirai à Nicolas qu'il te ramène et tu y vas avec toutes ces nourritures. Tu as sûrement du monde à la maison qui en profiterait qu'ici.

-Merci monsieur.

   Nicolas alors raccompagnait la bonne à son domicile. C'était ainsi une occasion pour lui de remettre ses techniques de drague qu'elle traitait d'habitude de bidons.

-Nico si t'arretes pas avec ça je parie à 50ans t'auras toujours pas une petite amie.

-Quoi j'ai été marié moi!

-À ton avis pourquoi elle t'a quitté?

-Je ne pouvais pas lui offrir tout ceux dont elle avait besoin. Et non pas parce que je suis un mauvai charmeur.

-Vraiment désolé.

-Ne t'inquiète pas. Je crois qu'elle ma fait du bien en partant.

-Donc tu ne l'aimais pas?

-Si. Je l'aimais, au début ça été vraiment dur mais j'ai eu du boulot, un très bon boulot qui me paie bien. J'ai un appartement et je prends soin de mes frères et sœurs. Sans oublier que je roule dans des voitures de luxe.

-Tu roules dans la voiture de ton patron Nico.

-Peut être mais tu vois, j'ai plus besoin de payer de caisse. En tout cas tout le temps que je travaillerai ici. Le grand chef me laisse ramener celle là chez moi, même pendant mes congés.

-Bousille la et tu verras bien.

-justement j'en prends soins. Alors assez parler de moi. Dit moi un peu plus sur toi

-Tu sais déjà tout de moi.

-Non. T'as un petit ami?

-oui.

-Allez Monica! Ne me fait pas marcher,tu me plais bien tu sais?

-Donc tu crois que je te fais marcher ? Que je n'ai pas de petit ami ? Que personne ne voudra de moi? Ce que tu sous-entends?

-Même pas. T'es une belle femme je t'assure. Juste que je ne te vois avec personne et tu es souvent occupée par le boulot dans le domaine.

-Bah sache que j'ai un petit ami et bientôt je te le présenterai.

-Non merci.

-Ah mais pourquoi ?

-J'en serai jaloux.

-Arrête tes bêtises et conduit moi à la maison..

 Pour Monica, Nicolas était un bon garçon mais elle ne voudrait pas avoir de relation amoureuse sur son lieux de travail. Le seul moyen de le lui fait comprendre sans pour autant le contrarié est de lui fait croire qu'elle était déjà en relation. Nicolas séparé depuis quatre ans déjà n'en avait que pour elle. D'origine Ewe elle avait cette voix mélodieuse de chanter lorsqu'elle cuisinait ou faisais les travaux ménagers. C'était pour Nicolas impressionnant le fait qu'elle seule s'occupe à faire tout dans cette grande maison. Il n'y avait qu'elle comme seule bonne à part le jardinier qui ne vient qu'une fois par semaine. Pour lui elle n'était pas seulement belle mais c'était aussi ce genre de femme, battante, travailleuse et enthousiaste dont il avait besoin. Il trouvait en elle toutes les qualités dont il rêvait d'une femme. Ainsi il se jura de ne jamais se vouer vaincu tant qu'il la verra. Pour lui c'était l'objectif à atteindre pour son épanouissement. Conquérir Monica.

  Il faisait tard, mais les éclats de rire, résonnaient encore dans la demeure Bull. Après quelques minutes de jacassement avec sa fille. Aaron l'amenait laver ses dents et la fit coucher. Mais elle voulait une histoire ou une berceuse avant de dormir. Alors il s'approche, entra dans la couverture de sa petite et lui dit. 

-J'ai pas d'histoire mais j'ai un aveu à te faire?

-Ah c'est vrai ? Quoi donc?

-J'ai rencontré une fille aujourd'hui !

-C'est simple comme aveu tu trouves pas?

-je n'ai pas encore finis chérie.

-Alors j'écoute.

-Elle était assez particulière, disons coriace et bizarrement ça m'a plu.

-ça veut dire quoi être coriace?

-Chérie ça veut dire; ne pas céder. C'est quelqu'un qui ne se laisse pas faire. Un peu comme toi.

-Ah donc je suis coriace moi?

-Oui.

-Pour ça cette fille t'a plu? Parce qu'elle me ressemble?

- Exactement princesse.

-Donc tu vas devenir son ami?

-Faudrait-il qu'on se revoit à nouveau.

-D'accord ainsi je pourrai la connaître.

-Ne t'en voles pas aussi haut toi.

Elle sourit à ce moment déjà elle sentit le sommeil l'envahit et qui alourdissait ses paupières. Elle pu poser alors une question avant de sombrer.

-Était-elle belle ?

-Oui , elle était magnifique. Son rourire moquer du coin droit de ses lèvres l'est aussi.

Mais il comprit alors qu'elle s'était déjà envolée dans de merveilleux rêves de la nuit.il se redressa tout doucement, lui donnait un baiser au front avant de la couvrir.

 De toute la soirée, Alice n'était pas présente. Elle avait sûrement mieux à faire ailleurs que dîner avec sa fille. C'était cette colère de la savoir peut être dans les bras d'un autre homme qui envahissait Aaron. Souvent il se posait la question de savoir s'il était assez nul pour qu'elle préfère coucher avec d'autres homme que lui. Il se mattait parfois sa bite dans la glace pour comprendre si c'était la taille qui posait problème mais aussitôt il se rendait compte qu'il en avait assez pour qu'on s'enlasse. Tout en descendant les escaliers pour la cuisine se servir de jus d'oranges, dans ses pensées; la porte vient de s'ouvrir. Elle fit alors apparence comme d'habitude assez sexy pour être provocatrice et au même moment assez capitonnée pour être responsable, dans l'une de ses robes qui coûtent une fortune. C'était une femme qui pouvait vous faire figer juste par ce qu'elle porte. Sollicitée par plusieurs entreprises de mode du pays elle représentait en faite une influenceuse capitale dans le monde de la mode. Elle était l'exemple de plusieurs femmes d'affaires, riche, belle.

-Bonsoir Aaron.

-Bonsoir. Alors tu étais où?

Étonnée de la question que vient de lui poser son conjoint elle se retourne

-Pardon?

-Je te demande où tu étais.

Lui repndit-il avec un ton plus insistant.

-Je n'ai vraiment pas envie de répondre. 

-À bon? En fait je m'en fiche de là où tu étais ou dans les bras de qui tu étais. Mais durant presque toute la soirée, ta fille ne faisait que demander d'après toi et pourquoi tu n'étais pas là pour le diner?

-Et j'espère que tu lui as répondu que Maman nous faisait sortir de la merde.

-Mais de quoi tu parles ?

-Du problème Nelly. Et oui, je ne me faisais pas baiser. Mais j'essayais de régler ce problème qui par ta faute, on n'arrive pas à résoudre. 

Il prit alors un air relaxant s'approchait plus près d'elle

-Ma belle. Le problème Nelly ne m'engage point. Ta famille est assez puissante pour faire disparaitre d'une pouce ce petit souci. Alors pourquoi vouloir besoin de mon aide?

-Tu oublies que tu es concerné, puisque je suis marié à toi, que tu es en principal l'origine même de cette affaire et que tu somberas avec nous tous ?

-Ah vraiment ? Alors je décide de rester les bras croisés et nous verrons ceux qui somberont en premier ou pas du tout. Moi , ou toi et ta famille.

-C'est une menace ?

-Non Alice c'est une trêve. En fait juste de ma part. Bonne nuit et s'il te plait, n'oublie pas d'éteindre les lumières du salon avant de monter.

C'était ses derniers mots avant de remonter les escaliers pour sa chambre. Debout elle n'en croyait pas ses oreilles. C'était la première fois que son époux lui tenait tête, ou la menaçait. Tout juste là elle s'était alors rendu compte de dégâts que créera la trêve dont parle Aaron. Dans cette affaire, il avait les cartes en main, sa démission de celle-ci leur causera du tort à elle et sa famille. Fallait qu'elle lui ramène à la raison. Mais ce soir elle était trop fatiguée pour le faire. Sans manger elle monta aussi les escaliers,bien sûr après avoir éteint les lumières , prit une douche, puis aller baiser le front de sa fille et enfin par se coucher. Quand à Aaron cette fois avait compris une chose. Non seulement qu'il avait à moitié la notoriété dans tout leurs affaires, mais aussi qu'il était assez, riche, puissant tel qu'eux pour les faire flipper. C'était fini pour lui cet air. L'air où il avait peur des conséquences, l'heure où il était effrayé lorsque Alice lui balançait le risque qu'il prendrait de ne pas faire comme convenu. Il comprit alors qu'il était enfin prêt à assumer pleinement ce pourquoi ils en étaient là. Le meurtre.

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