CHAPITRE 3 Le meurtre (De l'évolution).

  CHAPITRE 3: Le meurtre ( De l'évolution.)

     À 32 ans seulement il devint multi millionnaire. Mais bien avant ça, il y a 13 ans c'était un jeune étudiant de 19 ans qui abandonnait  ses études de  sciences juridiques pour écrire. Fasciné par l'imaginaire, le monde romanesque qui n'est pas  seulement pour lui  qu'une correction de ce monde-ci mais aussi une alternative possible  pour s'évader du présent. Ensuite lorsqu'il se mit à l'œuvre, à écrire,il comprit donc que ce monde dans ses écrit  n'est qu' une autre trajectoire de la vie  qui'il créé , qu'il peut guider comme il le pense.. Ainsi dans ces œuvres il pourrait émettre des conceptions  à travers ses personnages, sa façon de concevoir de monde, l'expression de ses envies les plus sombres. Cependant il ne s'arrêtait pas là. Pourquoi ne pas en  faire une réalité alternative? Non pas cette fois pour une évasion du monde réel mais pour une intrusion dans la réalité actuelle. Il se décida  alors à changer sa propre réalité et  devenir riche puisque c'était ce qu'il se représentait à travers ses écrits, un riche romancier. Sur ce  il commeçait à proposer ses œuvres à des maisons d'éditions de la ville. L'attente était parfois embêtante. Fallait aussi au même moment trouver un petit boulot pour subvenir à ses besoins. Il eu sitôt la chance de jouer dans un acte de scène sur un plateau de réalisation de film.il avait un rôle de 5min dans l'acte. Beau, grand, jeune il était parfait  pour ce  rôle, il était alors pris pour ses avntages corporelles et non ses facultés intellectuelles.

   À la fin de l'acte tel un acteur de longue date il était parfait, son improvisation dans le rôle de l'acte, dans les jeux de mots de l'acte était telle la voulait metteur en scène. Il l'interpella alors pour plus faire connaissance.

-Alors jeune homme, tu as déjà joué dans des spectacles ?

-Non monsieur c'était ma première fois lui dit-il 

- Ah bon c'était parfait, si ça te dit j'aurai besoin de toi dans certains actes de court-métrage

Enthousiasmant il posa ?

-Donc j'aurai un rôle principal ?

-Je ne suis pas sûr mais ta présence serait avantageux et aussi soit parfait instinctif comme tu viens de l'être. L'agent de recrutement à ton contact, il te joindra.

-Merci monsieur. À la prochaine.

Il partit du lieux en tenant en main sa renumération composant quelques billets..

     Joyeux était-il. Il rentrait, appelait sa mère pour lui parler du rôle qu'il vient de décrocher. La daronne n'était pas assez enthousiaste face à la nouvelle du fait de ses idéologies à ce propos, Elle avait une opinion très réservée sur ces actrices de télé qui exposaient leur corps, qui s'embrassaient sans pudeur devant la caméra, suivie des scènes obscènes. Ce qu'elle dénonçait assez souvent dans les discussions sur le sujet avec son fils. Contrairement à lui qui avait une opinion plus vague et objective en insistant sur l'art d'une réalisation, à émouvoir les téléspectateurs et lecteurs, à éveiller en eux certains sentiments très profonds. C'est là même l'art. Rendre à la fois triste, joyeux, égayé un lecteur.

-Et ça paie bien fiston?

-Oui maman

-Okay. Mais si j'apprends tu joues dans des scènes pas trop bien vues, je débarque en ville et je te foue la raclée dont tu mérites.

-T'inquiète maman, l'important c'est de gagner l'argent non?

-Tu dis quoi là ? 

-Promis maman, j'eviterai ça.

-Tant mieux fiston. Et bonne chance. Tu pourrais en profiter et les présenter tes œuvres.

-Je ne suis pas sûr que cela les intéresserait mais je vais essayer.

-Ne te sous-estime pas mon grand. T'as un talent. Et je suis ton premier fan.

-Ou peut être parce que t'es ma mère.

-Oui parce que je suis ta mère et celle qui juge lorsque tu dois choisir ta chance, Toute façon tu n'as rien à perdre. Ils le lisent ou non c'est tant pis pour eux.

-Merci.

    Après des entretiens il obtient alors quelques rôles dans certains films, des rôles subsidiaire mais qu'il jouait à la merveille. Il décidait donc après plus amples connaissances avec le réalisateur de lui présenter ses œuvres qui en premier temps,ce dernier ignorait. Il décidait ainsi donc à insister sans résultat concrêt. Cependant il avait un avantage. Toute une amphi d'étudiants l'adorait en tant qu'écrivain. Et aimait lire son livre à travers les réseaux sociaux, un blog personnel à lui de plus de deux milles abonnés, pour un inconnu dans le monde de la belle plume c'était assez suffisant..Ainsi il put convaincre, Monsieur koffi le réalisateur en le promettant deux milles nouveaux téléspectateurs à son prochain film à force qu'il jette juste un coup d'œil sur quelques de ses œuvres.

-Alors tu édites tes livres où?

-Nul part encore, je fais juste des publications sur le net et que pleins de jeunes adorent

-Et tu n'as pas songé à plus te faire connaitre?

-Si, mais je n'ai pa assez de connaissances das le milieu.

-OK je trouve un créneau pour lire un peu de tes saloperies et je verrai si ça mérite qu'on y jette un coup d'œil. Mais je te promets rien.

-Merci monsieur.

Quelques heures plus tard dans la soirée, il appelait Aaron qui croyait être convoqué pour un autre entretien d'un rôle. Cependant c'était plus que ça. 

-Chers petit, je t'ai appelé ici parce qu'un de mes auteurs de film a trouvé tes œuvres très intéressants.

-Ah bon ? Je croyais que vous allez m'aider à le présenter à un éditeur, et non l'un de vos auteurs?

-Eh ? Qu'est ce qui te prends. Ce qui écrivent pour moi ont assez d'expérience pour reconnaître un bon œuvre.

-Peut être oui. Ils ont assez d'expérience mais aucun talents.

Nicolas surpris de l'arrogance du petit, renforça la mine et vint vers lui plus près.

-Tu vas me dire ce qui ne te tourne par rond dans le crâne au point d'insulter mes employé devant moi?

-Attendez je vous dis! D'abord vous avez des acteurs formidables, qui s'adaptent à tout et jouent parfaitement leur rôle, mais vos auteurs qui écrivent vos actes sont archinuls. C'est déplorable qu'ils ne peuvent pas décrire le ressenti préalable d'un personnage avant l'acte, il faut procurer des sentiments aux téléspectateurs et non seulement de l'action. Vous savez pourquoi d'autres préfèrent les romans à vos films ? Parce qu'ils relatent mieux les détails. Vos films ne mettent pas en valeur vos détails puisque ces détails ne sont pas assez accentués par vos auteurs. Alors les acteurs font comme il est dit et est écrit. Voilà ma pensée des choses.

     Étonné face à cette exposition d'analyse du petit qui vient dans une minute de lui apprendre comment faire son boulot de réalisateur et qui vient peut-être de résoudre un problème que lui même trouvait assez complexe. Changer son auteur.

-Dit moi. Ça te dirait un boulot plus payant et stable ?

-Ça dépend de ce qu'on m'offre!

-Qui serait bien mieux que tes petits rôles à la con. Et te fera reconnaître ton talent.

-Oui ça me dirait bien un rôle d'auteur !

-Oui et plus encore. Tu seras mon metteur en scène, ressort moi ces détails dont on a besoin ou je te promet je te bute.

-D'accord monsieur. Je vous mettrai plein la figure.

-J'attends de voir, petit.

     Il se transcendait alors des attentes de Nicolas qui en était étonné. Cette nouvelle cadence d'examiner les choses, de faire jouer les acteurs telle dans une réalité alternative dont étaient émus les téléspectateurs. Enfin il trouva un moyen de mettre en œuvre ses idéologies. C'était à travers ces actes qu'il écrivait lui même et mettait en scène. À seulemen dans les vingtaines il eu un boulot assez bien payant en étant  la pierre maîtresse d'un mécanisme d'évolution d'une très grande entreprise. Il se prit donc un appartement bien classique comme il en rêvait, une voiture d'une très belle modèle. Et pour ne pas le laisser filer entre les doigts Nicolas lui signa un contrat de millions de FCFA par ans. L'entreprise entrait dans les "top 10 meilleurs films et plus suivis de la décennie" à travers les nouveaux films bien sûr écrit et mis en scène par Aaron..Il était jeune mais c'était un génie de narration. Faisant parti de ces personnes pouvant vous faire gober tout ce qu'ils disent. Malgré tout ça Aaron n'avait pas encore eu ce qu'il voulait. Être connu du publique, il était encore sous l'influence de la grande maison de production "Nicomovies" de Nicolas. Pour ça, il fallait un plan , pour être assez connu et influent ne se limite pas à la juste réussite ou intelligence. D'abord beaucoup plus d'argent et ensuite se lancer dans la course au pouvoir, quel que soit son type.

     L'après midi était bouillant du trafic dans toute la capitale du pays, les magasins et boutiques de glaces sont ouvertes. C'était une bonne heure pour un déjeuné. Deux à tables, des amis de longues dates, l'un, grand écrivain en devenir l'autre un bientôt avocat sur mesure. Meilleurs potes, complices depuis toujours. Eric était de famille modeste mais qui avait de connaissances dans le milieu politique et juridique du pays. C'était donc pour lui un avantage d'opter pour la filière des sciences juridiques en insitant son ami à le suivre qui après changeait de voir pour devenir écrivain,et aujourd'hui étant auteur de grand films. Après son diplôme en master 1 de droit, par l'aide de ses parents il eu un boulot d'assistant juridique dans un cabinet hors pairs de la ville. De là, il assistait des personnes très influentes. Contrairement à Aaron qui n'avait pas assez de ce côté là, mais un peu plus riche.

-Alors le grand acteur comment ça va ?

-Je ne suis pas acteur mais..

-Auteur et metteur en scène.

Complétait Franck, et continuait

-Tu me l'as répété plusieurs fois déjà.

-Et pourquoi tu insistes à répéter ta bêtise ?

-Pour te taquiner une fois de plus.

- Bah tu aimes bien ça te foutre de moi. Comme l'autre fois tu m'as planté dans une boite de nuit pour aller te faire 3 nanas en même temps.

-Tu ne voulais pas de la troisième dont je l'ai prise.

-Sérieux trois nanas en un seul moment mec? Tu as combien de bites ?

-Une; mais une assez tenace pour tenir pendant des heures!

-Trois minutes ouais .

 Dit-il éclatant de rire.

-Ta gueule Aaron. Ça m'est arrivé qu'une fois et j'ai fais l'erreur de te le raconter.

-Fallais juste pas finir avant trois minutes.

-Va te faire voir. Au moins je le fais moi même si ça ne dure que trois minutes.

-Mec je baise bien que tu ne le penses.

-Ah bon?.la dernière fois?

-Je dirai 2mois? Et toi?

-Sérieux ?  Moi deux jours.

-t'es vraiment un bouc.

-Et toi un panda!

-Pourquoi penda?

-Il s'accouple très rarement.

Il lui faisait un doigt d'honneur pour répondre à son insulte et les deux amis se mettaient à rire.

Il commandaient ensuite le déjeuner qu'ils dégustaient langoureusement.

-Aaron tu viens à la soirée de demain soir ?

-Laquelle ?

-T'es sérieux là. L'une des soirées les plus class et riches  de l'année.

-Et pourquoi devrais-je être au courant ?

-Parce que c'est une soirée principalement dédiée au cinéma. Les grands acteurs y seront, les écrivains de marques, de producteurs des plus grandes series en plein du tapis rouge. Je suis trop excité.

-Bah pas moi. Je ne suis pas invité.

-Mais moi si. 

-Ah bon ? T'es acteur ou producteur toi?

-Non mais j'en connais plusieurs, souvient toi. Et tu en fais parti puisque ton boss a été invité. "La maison Nicosmovies" serait de la partie, ça m'étonne que tu n'en saches rien.

-Bizarre, 

-Bah tu peux venir même s'il ne t'as pas en parler. Peut être il a peur que les requins du CinéXywood te mettent le grappin dessus.

-Peut être c'est ce qu'il me faut pour monter ma propre affaire. 

-Tu veux plus de pouvoir toi.

-Je crois que oui.

-Alors vient avec moi à cette soirée.

-il a sûrement une raison de ne pas m'en parler. Après tout je ne suis qu'un employé.

-Un employé qui lui a fait rapporter des millions ces trois dernières années. Tu vaux de l'or mec, alors vends toi très cher.

-Tu sais quoi tu m'as convaincu cette fois. J'irai à cette putain de soirée de star et popularité.

-Bien dit mon acteur.

-Arrête abruti.

    De retour à son bureau il essayait d'introduire l'idée de la soirée dans l'une des discussions de boulot avec son patron.

 -Ah tu as entendu parlé donc? Ce serait une soirée très spéciale. Un très bon moyen de booster notre entreprise dans tous ses sens.

-ah c'est formidable, je pourrai y être pour plus de chance à nos côtés, les grands réalisateur voudront sûrement connaitre l'autre de l'œuvre qui les a devancé cette année.

Contrarié par la situation, il s'avait ce qui était en jeu. Il ne pouvait pas laisser faire ça.

-Je ne crois pas que ce soit possible.

-Mais pourquoi ?

-Aaron tu n'es pas un producteur, tu n'es qu'un auteur dont les gens se foutront là bas.

-C'est donc ce que vous pensez de moi. 

-Mais c'est la réalité des choses. Tu n'as rien produire.

-Justement j'ai écris et mis en scène votre foutue production. D'ailleurs nous sommes le quatre du mois aujourd'hui et je crois que mon contrat des 3ans finit le 6 prochain donc après demain.

-Tu veux en venir où?

-À votre avis, le prochain contrat ne serait pas du jour.

-Et de toute manière vous êtes mon employé jusqu'au six du mois et en tant que patron je vous défends d'être à cette soirée, si je crois que cela nuira à mon entreprise ce qui est bien stipulé dans le contrat chers Aaron.

-À moins que je démissionne avant.

Il se levait du bureau comme pour plus capter l'attention de son interlocuteur.

-Tu sais bien que ta démission te vaudra beaucoup de choses dont tu n'es pas prêt de laisser. Alors ne prend pas ce risque.

-Vous savez bien quel genre d'homme je suis. Intelligent, opportuniste et très téméraire. Alors bien sûr que je prends le risque monsieur Nicolas Gustave.

 Il sortit du bureau s'aventura vers la porte et enfin cria

-Et bien sûr je démissionne avec effet immédiat.

      Il quittait alors les bureaux du haut passant par le sien et fit ses cartons. Très pressé de quitter ce bâtiment, en bas il s'arrêta une seconde comme s'il avait failli oublier une chose très importante. Il se tourna donc vers les autres employés, ses subordonnés.

-Je démissionne de cette foutue boite, Et je reviendrai vous la repayer plus tard. Donc à bientôt les amis.

Ils l'applaudissent tous avec des slogans d'encouragement  avant qu'il ne sorte de la boite.Il se sentait pour la première fois, très confiant , très déterminer à enfin se faire valoir de toutes ses compétences. C'était le moment idéal, cette soirée pourrait lui changer sa vie. Mais ce dont il n'avait pas idée est qu'elle la changera plus radicale que prévu. Il passait la nuit à boire comme s'il venait enfin de se libérer d'une très grande ombrelle qui l'empêchait de bien profiter des rayons solaires. Le lendemain il se rendit avec Eric  dans un grand magasin de vêtements de la ville; la grande marque "Abasha". Celle utilisée par les stars, les plus riches du pays, les grands influenceurs. C'était le lieu exact pour se faire bonne impression avec un costume de marque qui coûte sûrement une fortune.

      Une heure avant  l'événement, son meilleur ami passait pour l'aider à se préparer pour ce soir. Mais avant, Aaron appela sa mère pour lui annoncer la bonne nouvelle qui au contraire n'était que pour elle une très mauvaise idée.  Son fils vient de démissionner d'un boulot à des millions de FCFA par ans pour se lancer dans une avanture dont elle n'a aucune connaissance. Pour elle la vie de son fils était assez satisfaisante. Mais le jeune prodige de la plume ne perçoit pas les choses de cette manière. Il lui fallait plus, plus de pouvoir, d'argent, d'influence. Et c'était le moment approprié.

         Les débuts de la soirée était tès émouvants, l'arrivée des personnalités, des grands acteurs du siècle, des producteurs les plus connus à des chiffres d'affaires époustouflants, des stars de série, films, téléréalités. Du coup s'inaugurait la présentation du tapis, rouge. Ils se dépaquetaient en nombre et en modèle, ces riches et gosses de riches. Les paparazzis étaient de la partie, leur présence était des plus accumulante. Les flash des appareils photos peignaient les lieux aux éclats blancs. Après plusieurs poses sur le tapis rouge, tous se dirigeaient dans la grande salle de fête pour célébrer les particules  du grand événement << Cinéxywood party years>>.

-Alors chef t'es prêt pour saisir ta chance ?

-Oui mec. Prêt plus que jamais.

- Allons les mettre plein la vue!!

       Ils entraient à leur tour dans la salle et se fondèrent dans la masse,  Ecric profitait pour lui présenter quelques start-up du milieu et des grands auteurs et acteurs dont ils ne pouvaient s'apprcher pour le moment. Après des trentaines de minutes il était assez confus de la réalité du milieu et ne se sentait pas le bienvenu, il décida alors d'aller vers le côté buffet à volonter pour se servir quelques chose. Perdu dans ses pensées, mêlées par les échanges,  des salutations il eu  la malencontre de bousculer une fille qui par son habillement très importante était sûrement une des déesses de la soirée; mais en cet instant très bourée. Cette collision lui faire salir sa robe tachée par le verre de vin qu'elle avait en main. Frustré par la situation il s'empressa de vite s'excuser.

-Oh c'est de ma faute j'en suis vraiment désolé.

-Non vraiment ? Comme si je ne le savais pas. Toute façon je cherchais un moyen de m'éclypser de cet endroit merdique.

-Alors je peux vous aider à faire pareil. Je ne me sens pas assez à mon aise ici. Moi qui pensais profiter de ce moment.

-Qu'attends-tu? Viens on se barre sur le toit. 

-Comme j'adore les risques, D'accord mademoiselle.

-Alice

-Quoi? Je ne vous reçois pas bien à cause du boucan de bruit de tonnerre ici.

-Je dis mon nom c'est Alice Queen.

-Enchantée Alice, Moi c'est Aaron.

-Alors Aaron tu viens on s'évade d'ici ou pas?