Share

LA FILLE DE MON PATRON PARTIE 03-RAM

En ce moment Merveillia et moi étions au restaurant, elle faisait que me regarder et n'avait même pas constaté que son portable sonnait. C'était comme si elle n'était pas présente. Je lui avais même fait signe que son portable sonnait mais elle me disait d'oublier. 

            

Ce qui fit que le père de Merveillia n'avait pas pu être en contact avec sa fille. Énervé, il décida de rentrer voir la mère de Merveillia à la maison, après avoir rassuré Williams que sa fille lui appartenait toujours. Il avait même demandé des excuses auprès de Williams. 

Williams prit sa voiture et rentra chez lui, Le père de Merveillia aussi monta dans sa voiture pour se rendre chez lui, sans savoir que sa femme aussi l'attendait avec de la chaleur du volcan.

*Au restaurant...* 

Nous avions fini de manger et Merveillia qui avait dit qu'on allait discuter à-propos du travail commença à me poser d'autres questions. Je ne m’attendais même pas aux questions venant d'elle.

— Richy, tu as une petite amie ? 

— (étonné) : Madame pourquoi vous me demander ça ? 

— C'est quoi ! ça te gêne de me parler de ta vie privée ? Si oui tu peux oublier ma question alors. 

— Madame ce n’est pas ça ! Mais selon moi, je pense que ce n’est pas trop important.

— À bon ? C'est important pour moi de bien te connaître. Donc parle-moi.

— Non je n’ai pas encore une petite amie et même ce n’est pas mon souci pour le moment. 

— À bon ? Et c'est quoi tes soucis alors ?  Toi un jeune et bel homme comme ça, tu n'as pas la moitié.

— Madame mes soucis sont de réaliser mes rêves, ceux de mes parents et aussi leur donner le nécessaire avant qu'ils ne quittent ce monde un jour !

— Je te comprends très bien, je peux te poser une question ? 

— bien-sûr que oui madame.

— Tu peux arrêter de m'appeler madame chaque fois ? 

— ok Je ferai l'effort madame.

— Quoi? 

- euh… pardon mada.... ooh  Merveillia.

— Bon ma question est la suivante, quel genre de femme aimeras-tu épouser ?

Waouh !! Aujourd’hui j’aurai vraiment chaud avec toutes ses questions pertinentes. M'étais-je dit intérieurement. Mais j'avais pris  mon calme et répondis quand-même.

— C'est difficile de répondre à cette question.

— Comment c'est difficile ? Tu viens de qualifier Laurette tout à l’heure non ? Donc ce qui veut dire que tu aimes les femmes comme elle.  Bon j'enlève Laurette de notre discussion. Tu me trouves comment?

Là, j’avais failli beuguer (planté immobile) mais...

— Comment je vous trouve comment ? Je ne vous comprends pas. 

— Dis moi juste ce que tu vois lorsque tu me regardes pour de vrai.

— Pour ne pas donner ma langue au chat, je vous vois comme mon boss et rien d'autre.

— Oh non pas ça parle moi sérieusement. Comme tu l’a fait concernant Laurette.

— Ok vous êtes belle, séduisante, brillante, simple, attirante et gentille. Vous serez aussi une bonne femme.

— Merci beaucoup Richy et si une femme comme moi vous demande de devenir son petit ami, que feriez-vous ? 

Wahou !!!   J’étais sur le point de  répondre à la question de Merveillia lorsque son portable commença par sonner de nouveau. Elle prit cette fois et c'était sa mère qui l'appelait. Elle décrocha l'appelle et cette dernière était en larmes, elle ne comprenait plus rien et me demanda à ce que nous partions car sa mère avait quelque chose. 

J'avais décidé de l'accompagner chez elle et nous  montâmes dans sa voiture... Direction chez elle...

*Chez Williams.....* 

Williams était vraiment fâché et il avait refusé d'aller en réunion. Il appela son assistant pour qu’il parte prendre sa place à la réunion. 

— Cet homme, Richy , ne sait pas ce qui l'attend. Il regrettera d'avoir mis ses pieds dans cette entreprise. Lui un pauvre, comme ça veut jouer avec les grands, je vais voir jusqu'à où il ira avec ce qu'il fait…

Merveillia et moi étions enfin dans sa maison...   Depuis le portail, on entendait le père de Merveillia qui criait sur sa femme.  Merveillia courut dans le salon pour voir ce qui n'allait pas. Une fois dans le salon, elle vit son père debout à côté de sa mère qui pleurait. Elle alla vers sa mère et lui demanda.

— Maman qu'est qui ne va pas ? Pourquoi tu pleures ? 

                    

La mère ne disait rien et cette dernière était dans l'obligation de poser la question à son père.

— Papa, qu'est-ce qui se passe ici ? 

— Sale fille, mal indisciplinée c'est à moi que tu adresses la parole ? Tu as même l'audace de me poser la question ? OK ce n’est pas grave comme c'est une réponse tu veux, répond à ma question d'abord.

— OK je vous écoute père.

Le père de Merveillia voulait prendre la parole, lorsque la bonne de la maison vint dire à Merveillia que je demandais à partir. 

Cette dernière ordonna à la bonne de me dire que je pouvais entrer.  La bonne voulait sortir pour me charger la commission lorsque le maître de la maison, l'appela : 

— Dina tu vas où comme ça toi ? Et de qui parlez-vous ? 

La bonne ne dit rien lorsque le père commence par crier sur elle. Merveillia se leva et prit la parole.

— Papa, mais vous avez quoi aujourd'hui ? C'est de Richy qu'il s'agit' je suis venue à la maison avec lui. Parce que j'étais avec lui lorsque maman m'avait appelée. 

— Quoi tu veux parler de ce vaut rien ? Donc c'est vrai ce que Williams disait !. Tu as vraiment une relation avec cet homme ?

— Papa, je ne vous comprends pas du tout.  Richy est mon secrétaire et aussi un homme très sympa. Donc être avec lui n'est pas un problème.  Pourquoi tu le prends pour un vau rien ? Juste à cause de Williams ? Et Williams est quoi alors ?

Merveillia laissa son père et voulait m'appeler lorsque ce dernier lui dit :

— Merveillia, si tu amènes cet imbécile dans mon salon, vous deux vous allez me sentir et de plus n'oublie pas que c'est moi qui l’est engagé et je peux toutefois le remplacer par un autre.

— Papa donc j'ai plus le droit d'amener mon ami dans ma maison ? Ou bien pense tu que suis- je encore une petite fille? 

— Prend ça comme tu veux mais je ne veux pas voir ce garçon dans ma maison. Tu as déjà un fiancé qui est vraiment mieux pour toi. Arrête avec tes bêtises, Williams est un bon garçon et dans peu de temps il sera le directeur général de l'entreprise de son père et aussi il t'aime de tout son cœur. 

—  (se mit à rire ha-ha-ha-ha) : Papa donc c'est à cause de Williams que tu fais tous ces bruits dans la maison ? Et ma mère est en larmes à cause de ce dernier ? Et tu veux vraiment que je me mette avec lui ? Que Dieu n'ose. Je ne vais jamais au grand jamais épouser cet homme. Car...

Merveillia n'avait pas terminé sa phrase lorsqu'elle reçut une bonne paire de gifle de la part de son père.

Elle garda sa tête entre ses mains, et s'était abaissée et assise dans le sofa. Sa mère est venue vers elle en criant.

— Tu as levé la main sur ta propre fille, à cause d'un homme qui la fait souffrir pour rien ? Un homme qui n'est pas respectueux ? Je ne veux pas de cet homme pour ma fille. 

Le père de Merveillia, dit rien et vint me voir au dehors. Mais j’étais déjà parti. Il retourna dans sa chambre après avoir mis Merveillia et sa mère en garde.... La mère de Merveillia accompagne sa fille dans sa chambre...

             

J’étais enfin chez moi ; ma mère et Laurette étaient au salon accompagnées de mon père. Une fois dans le salon je me suis assis par terre sur la natte qui a été étalée par Laurette, après avoir salué tout le monde. Ma mère remarqua que j’étais arrivée sans être accompagnée de Merveillia et aussi j’étais soucieux.  Laurette me servit de l’eau et s'assit à mes côtés.  Elle voulait me poser des questions lorsque ma mère lui fit signe et elle décida de ne rien dire.

— Mon garçon qu'est-ce qui ne va pas ? Et ta patronne ? 

— Maman elle est déjà chez elle.

— OK et pourquoi tu es triste comme ça ? Quelque chose s'est passée ? 

— Non maman tout juste que Merveillia a des problèmes avec ses parents et certainement à cause de moi.

— Quoi ? À cause de toi ? Tu as fait quelque chose ?

— Non maman, mais d'après ce que leur bonne m'avait dit, je suis la cause du problème. Mais ne vous inquiétez pas une fois au boulot le lundi je serai au courant de tout.

— Richy tu es sûre ? Car le père de Merveillia n'est pas quelqu'un de facile tu sais ? Demanda Laurette.

— Laurette oublie cette affaire, je n’ai rien fait pour me reprocher quelque chose. Bon dis moi tu es toujours ici ? Moi je pensais que tu étais déjà partie chez toi. 

—  C'est quoi ? Ma présence te gêne ? 

— Non même pas toi aussi, bon j'espère que vous avez préparé quelque chose ? Car j'ai vraiment faim.

— À bon ?  vous n’avez rien pris là où vous êtes parti?

— Oui mais le truc c'est que moi j'ai pas trop aimé leur soit disant délices la.....

— (se met à rire ah-ah-ah) vraiment Richy tu es trop drôle. Mais désolé que nous avons rien préparé, c'est maintenant que nous voulons préparer. 

— Oh non!!!!! Bon ce n’est pas grave, je vais prendre un peu de gari pour le moment.

—  Je t'ai eu, nous avons déjà préparé et maman est déjà en train de te servir.

Ma mère me servit et je demandai à Laurette de manger avec moi et cette dernière n'avait rien dit avant de commencer à manger avec moi. On était en train de manger et mon téléphone commença à sonner et c'était Merveillia qui m’appelait. Je laissai l'appel parce que je mangeais.  Laurette m’avait demandé de répondre à l'appel mais je refusai. On avait terminé, lorsque Laurette demanda à partir et ma mère, lui demanda :

— Laurette, tu veux faire quelque chose à la maison ? 

— Pourquoi vous demandez ça maman ? 

— Réponds à ma question ma chérie.

— Non je ne veux rien faire à la maison. 

— Donc tu peux passer la nuit ici non ? 

— euuuh!!!!!!!

— Non ma chérie, je ne veux pas entendre ça, dis juste OUI. 

— OK maman c'est compris mais c'est juste à cause de vous.

— OK ma chérie, tout d'abord j'ai un film que nous allons regarder. 

Je n'avais rien dit et partit me coucher dans ma chambre. Laurette passe la nuit dans notre maison. Le lendemain j’étais à la maison, ma mère et Laurette étaient dehors en train de causer lorsque le père de Merveillia fit son entrée dans la maison…

Ma mère ne connaissait pas le père de Merveillia, mais Laurette quant à elle, se leva et alla m’appeler car j’étais dans ma chambre.  Avant que je n’arrive au dehors, le père de Merveillia était déjà en train de parler à ma mère.

— Bonjour madame comment vous allez ?

—  je vais bien monsieur et vous ? 

— Je rends grâce, s'il vous plait c'est vous la mère de Richy ?

— Oui c'est moi monsieur que puis-je faire pour vous ?

— Bon madame je suis là pour voir Richy, je suis le père de sa patronne.

— Le père de Merveillia ?

— Oui je vois que vous la connaissez. Bon bref Richy est là ?

Ma mère voulait répondre au père de Merveillia lorsque j'étais sorti du salon. J'avais salué  le père de Merveillia et ce dernier avait bien répondu. Je l'avais invité d'entrer à l'intérieur mais le père de Merveillia refusa et me demanda de l'accompagner au portail après avoir salué à nouveau ma mère.  Sans dire un mot, je le suivis au Portail. Il avait vu Laurette mais il n'avait pas trop taillé d'importance à cette dernière. C’était comme si il ne l'avait pas reconnu.

À suivre…

RICHY PLUME-RAM

GOD'S INSPIRATION

Related chapters

Latest chapter

DMCA.com Protection Status