- Loli, as-tu effectivement giflé ma mère ?
Ma femme aussi me répond par des pleurs. Je l’interroge à nouveau et elle me donna une réponse en sanglotant. - Pardonne-moi chéri, ta mère m’a mise hors de moi. Je regrette, c’est la colère et je me suis emportée. Je m’effondre dans un fauteuil ; qu’est-ce qui m’arrive ? Maman avait donc raison ? Je prends une femme qui porte la main sur celle qui m’a donné la vie ? Ma mère, c’est ma mère ; peu importe ses incartades, je ne peux jamais la toucher à plus forte raison permettre à une femme de porter la main sur elle ; en un éclair, je revis certaines parties de mon enfance, notamment quand j’étais malade et que ma mère veillait. Je la revois se démener pour résoudre nos besoins mon frère et moi. Tous ces sacrifices pour qu’aujourd’hui, une femme vienne gifler ma mère ? Je ne veux même pas savoir ce que ma mère a fait. Si c’était sa propre mère, quel que soit ce qu’elle lui fera, osera-t-elle porter la main sur elle ? Si Lolita ne sort pas d’ici, je risque de commettre un crime, tellement je vais la botter ! Je suis enragé. Je m’avance vers elle et lui intime l’ordre de sortir de la maison ; mais elle continue de me supplier. Je la traîne par le bras et je la mets dehors puis je ferme le portail. Je n’ai jamais été aussi énervé de ma vie. C’est vraiment une hypocrite comme ma mère l’a toujours dit. Aujourd’hui, elle a été enfin démasquée.Adeline
Hier je suis encore allée en prison pour voir mon Amour. Il semble ne compter que sur sa famille. Si seulement je pouvais lui dire ce qui s’est passé avec Eric et l’attitude de sa deuxième mère envers moi ! Mais je ne peux pas en parler, du moins pas maintenant ; il aura trop de peine et je ne veux pas qu’il souffre ; je n’en ai d’ailleurs parlé qu’à Lolita.
AdelineHier je suis encore allée en prison pour voir mon Amour. Il semble ne compter que sur sa famille. Si seulement je pouvais lui dire ce qui s’est passé avec Eric et l’attitude de sa deuxième mère envers moi ! Mais je ne peux pas en parler, du moins pas maintenant ; il aura trop de peine et je ne veux pas qu’il souffre ; je n’en ai d’ailleurs parler qu’à Lolita. Djifa Blessings. Je préfère épargner à Wilson cette douleur. Mais moi j’ai déjà compris que sa famille ne lèvera pas le petit doigt pour lui ; qu’est-ce que je peux donc faire ? Je n’ai pas d’argent. Même si je travaille durant vingt ans, ce n’est pas sûr que je puisse amasser une telle somme. Lolita et son mari m’ont promis cinq millions. Et le reste ? Tiens ! J’ai une idée. Je vais appeler Hélè
Maman IssifouMon fils me dépose chez mon amie Ganiatou qui paraît très heureuse de ma visite. Nous ne nous sommes pas vues depuis des mois et il y avait beaucoup de sujets en suspens. Au beau milieu de ma discussion, j’introduis le sujet principal : l’union de sa fille avec mon fils en deuxième noce.- Dis-moi, Gani, Kadessa, a-t-elle déjà un fiancé ?- Pas vraiment ; elle ne m’a officiellement présenté personne ; pourquoi ?- Je veux que ta fille épouse mon fils ;- Mais ton fils a déjà une femme !- Et alors ? Ignore-tu que nous sommes musulmans et qu’un Musulman a droit à quatre femmes ?- Oui mais ce n’est pas une obligation ; le Musulman peut avoir quatre femmes ne signifie
KadessaJe suis dans ma chambre encore allongée sur mon lit quand ma mère entre dans ma chambre ; elle me salue et s’assoit sur le bord de mon lit. J’ai bien compris qu’elle voulait me parler ; je la connais bien :- Tu n’ouvres pas ton magasin aujourd’hui ?- Oui maman ; je vais y aller ; depuis que j’ai engagé une aide, je ne me gêne plus ;- Sache que ta boutique ne sera bien tenue que par toi-même ; ne t’amuse pas avec ta source de revenus ;- C’est compris maman ; alors, quelles sont les nouvelles ?- Elles sont bonnes ;- Ah oui ? Je t’écoute alors ;- Maman Issifou désire que tu épouses son fils.
LolitaDepuis qu’Adeline m’a annoncé que mon mari désire la voir, je me pose des questions ; je prie juste pour qu’Adeline lui fasse entendre raison ; je n’ai pas envie de me séparer de lui et surtout ma fille me manque.Je suis rentrée du boulot très fatiguée et je sens la faim ; je me jette sur le couscous cuisiné par Adeline et je me régale. J’avalais à peine la dernière bouchée quand Adeline ouvre la porte avec Fatima dans ses bras. Quel bonheur ! Je laisse la cuillère qui tombe de mes mains et je prends ma fille dans mes bras ; rien que deux jours et cela me paraît une éternité.- Mais Adeline, comment as-tu réussi à la prendre ?- C’est pour cela qu’Issifou voulait me voir ; il m’a demandé aussi de t’appo
LolitaMes parents m’ont déçu ; c’est à croire qu’ils supportent ma belle-mère ; tout le monde me demande d’aller m’excuser alors qu’ils reconnaissent tous que c’est elle qui a tort; ma collègue Darla est la seule qui me comprend dans cette situation. Même Adeline veut que je m’excuse. Jamais je ne ferai ce plaisir à cette dame ; et si Issifou ne veut pas comprendre, alors c’est qu’il ne m’aime pas. Après tout, j’ai ma personnalité ; s’il ne veut plus de moi, quelqu’un d’autre en voudra ; j’ai déjà un enfant mais les hommes continuent de me courir après ; surtout, depuis que je travaille, j’en croise à foison ; alors, si Issifou fait le malin, il risque de regretter.Je me disais tout ceci dans ma petite tête lors du trajet retour, quand mon téléphone
DariusJe suis étonné par l’attitude d’Éric ; j’ai l’impression que quelque chose ne tourne pas rond dans cette histoire ; personne n’achèterait cette maison à deux cent millions ; elle vaut au plus cent et même là encore ! Il faut que je perce ce mystère ! Je vais téléphoner à Adeline pour lui signifier mes regrets de ne pouvoir acheter cette maison qui pourtant me plaît beaucoup. Je prends mon téléphone puis j’abandonne l’idée de tout lui dire par coup de fil ; je vais plutôt l’inviter à un déjeuner, histoire de mieux la connaître.- Allo- Bonsoir Adeline, c’est Darius ;- Qui est Darius ?- L’acheteur potentiel, l’ami dé H&eac
DariusLe mot « échec » n’est pas dans mon vocabulaire ; je désire Adeline et je l’aurai. Elle est une femme digne ; apparemment, ma richesse ne l’a pas influencé. Elle se bat pour la libération de son gars. Je ne laisserai pas cette perle me filer entre les doigts car telle une musique, elle rythme les battements de mon cœur. Je ferai tout pour qu’elle soit mienne ; il faut d’ailleurs que j’en parle à Hélène. J’aurai besoin de son concours car Adeline ne prend pas mes appels et ne répond à aucun de mes messages. Je téléphone à Hélène et je lui demande de passer chez moi immédiatement. Elle me disait ne pas être disponible mais dès que j’ai promis lui donner de l’argent, elle a changé d’avis. Hélène a un amour incommensurable pour l’argent et
Maman IssifouJe suis aux anges ; je sens bien que la mayonnaise prend et que mon plan marche ; Issifou est en train de tomber dans le piège tout doucement. J’attendrai qu’il morde à l’hameçon avant de lui parler formellement de Kadessa. Là, il sera plus réceptif. Grâce à Dieu Lolita me facilite la tâche ; je suis convaincue que si elle était venue s’excuser, elle serait rentrée auprès de mon fils et ce n’est plus certain qu’il me visite les weekends, ce qui pourrait contrecarrer mes plans ; oh ! Merci Lolita d’être si orgueilleuse ! D’ailleurs elle n’aime pas mon fils ; car une femme qui aime son mari ne peut pas rester si loin de son foyer et s’entêter autant. Je suis certaine qu’elle le trompe avec un autre homme, c’est pour cela qu’elle ne se dépêche pas ; je vais même introduire cette id&ea