Chapitre 1

Gare de voyageurs Centre-Fleuve.

Un homme robuste et distingué, vêtu d'un manteau sombre et portant des lunettes de soleil, est sorti.

Il était au téléphone pendant qu'il marchait.

« Est-ce que l’enquête a abouti ? »

« Oui, Maréchal Dragon. La fille qui vous a sauvé du feu il y a dix ans, elle s’appelle Christine Cyr. Après ce sauvetage, bien qu'elle ait réussi à survivre, 95% de son corps a été défiguré. »

En entendant ces mots, la main de l’homme se crispait sur le portable, et ses joues se sont affaissées.

Bien qu'il fût en pleine canicule, la température autour de lui, cependant, a chuté et un frisson a balayé les environs.

Les gens qui passaient près de l'homme ne pouvaient s'empêcher de frissonner.

Il s’appelait Charles Ducasse, et il faisait parti de la famille Ducasse.

Il y a dix ans, une conspiration contre la famille Ducasse s'était déroulée à Centre-Fleuve et le feu avait brûlé chez la famille Ducasse.

Une jeune fille s'était précipitée envers et contre tout dans le feu, et l'avait sorti du brasier..

Un soir après, les trente-huit membres de la famille Ducasse avaient été tous morts dans l'incendie, et la famille Ducasse, la première famille de Centre-Fleuve, s’y était rendue dans le passé.

Et après avoir été secouru, Charles avait survécu par chance en se jetant dans la rivière, poussé par son désir de vivre.

Il s'était égaré dans le Désert du Sud et était devenu un soldat.

Dix ans se sont écoulés, et il est passé d’un soldat obscur à un maréchal de notoriété.

Tout seul, il a vaincu trente mille soldats d'élite de l'ennemi, il a pénétré dans l'armée ennemie et capturé le commandant de l'ennemi vivant.

Il est le célèbre Maréchal Dragon du Désert du Sud.

Il est le Dragon Noir qui effraye les ennemis.

Il est également le maréchal le plus jeune du Grand Royaume Estival dans l’histoire.

Après avoir été couronné maréchal, il a choisi de prendre sa retraite et est retourné à Centre-Fleuve, il est revenu pour rendre grâce et à la fois se venger.

Il avait pour but de payer de retour le sauvetage de Christine et de venger l’extermination de la famille Ducasse.

« Je veux toutes les archives de Christine Cyr. »

« Oui, Maréchal Dragon, elles sont envoyés dans votre boîte email, veuillez les réceptionner. »

Après avoir raccrocher le téléphone, Charles a ouvert la boîte email et a reçu un courriel.

Christine Cyr, femme, vingt-sept ans, de la famille Cyr.

La famille Cyr n’était considérée que comme une famille de second rang à Centre-Fleuve.

Dix ans avant, Christine n'était qu'en terminale au lycée.

C'était un dimanche et elle est partie à la campagne pour une excursion avec quelques camarades.

À la tombée de la nuit, elle a vu une villa en feu, et elle a entendu des appels au secours, elle s'est précipitée envers et contre tout dans le feu et a finalement sauvé un adolescent.

Cet adolescent est Charles.

Cet accident a changé la vie de Christine.

Elle a été brûlée sur tout le corps et a survécu par chance, mais 95% de son corps a été défiguré et son corps entier était marqué de cicatrices.

Dès lors, elle est devenue la risée de ses camarades et le sujet de bavardage après le dîner.

« Christine Cyr, je te récompenserai avec le reste de ma vie pour la bienveillance du sauvetage à l’époque. »

« Famille Xavier, Famille Leroy, Famille Bertrand, Famille Robert, moi Charles Ducasse, je suis revenu. Ce que vous avez enlevé dans le passé, je les reprendrai un par un. Les trente-huit esprits de la famille Ducasse, seront sacrifiées avec votre sang. »

Charles a serré le poing, s’est avancé et est monté dans une voiture de fonction sans plaque d'immatriculation.

L'homme qui conduisait la voiture était un homme portant un gilet noir et un chapeau noir en bec de canard.

L'homme a dit, « Maréchal Dragon, dans trois jours, la famille Cyr cherchera un gendre matrilocal pour Christine. Et Antoine Cyr, chef de la famille Tang, s’est engagé à considérer ce gendre matrilocal comme un membre de Famille Cyr et à le bénir tant qu’il rejoint la famille Cyr et qu’il épouse Christine ».

Charles a levé les sourcils, « Gendre matrilocal, qu'est-ce qui se passe ? »

« Maréchal Dragon, de toute façon la famille Cyr est une grande famille, mais Christine est devenue la plus laide fille à Centre-Fleuve. Personne n'ose l'épouser, et elle est devenue la risée de la famille Cyr. M.Cyr s’inquiète beaucoup, c'est pourquoi il a proposé cette solution. Même si le corps entier de Christine est défiguré, la fortune de la famille Cyr est là. Beaucoup de gens s’intéressent à y adhérer et épouser Christine. »

La villa de la famille Christine.

Toutes les personnes importantes de la famille Cyr étaient présents ce jour-là.

Car c’était le jour où M.Antoine cherchait un gendre matrilocal pour sa petite-fille, Christine. Et après une certaine sélection, dix hommes ont finalement été retenus.

Dans le hall de la villa, dix hommes se tenaient debout, certains vieux, d'autres jeunes, certains beaux et d'autres laids.

Ces dix hommes étaient tous des personnes sans statut.

Charles était parmi eux.

Sans Christine, il aurait été mort dans l'incendie il y a dix ans.

Sans Christine, il n'y aurait pas de Charles d’aujourd'hui, ni de Dragon Noir célèbre dans la Région du Sud.

Une femme enveloppée de partout s’asseyait sur le canapé du hall de la villa, son visage était couvert d'un voile blanc, et son apparence a été cachée.

En se tenant debout avec une canne à tête de dragon, un homme âgé dans un costume de Zhongshan s'est levé. Il regardait les dix personnes devant lui et a dit à haute voix, « Maintenant, j'annonce que la personne qui va devenir le gendre de la famille Cyr est ....... Charles Ducasse. »

La femme au visage couvert d'un voile blanc a entendu ces mots et son corps a frissonné.

Son destin pour le reste de sa vie a-t-il été enfin décidé ?

Elle savait qu'elle avait tout perdu depuis le sauvetage il y a dix ans.

Les autres candidats non retenus sont tous partis avec la déception.

Dans le hall de la villa de famille Cyr, Charles se tenait droit comme un saule dressé.

Un homme s'est levé et s'est approché de Charles. Il a tapé sur l’épaule de Charles et a ricané, « Beau-frère, soyez gentil avec ma cousine. Bien qu'elle soit défigurée et un peu laide, elle est quand même une femme et capable de te satisfaire. »

Celui qui s’est prononcé est Luc Cyr, l'aîné des petits-fils de la famille Cyr.

Charles a ignoré Luc, il n'avait que Christine dans les yeux.

Son regard s'est posé sur la fille assise sur le canapé, il ne pouvait pas voir clairement son visage.

Pourtant, il a aperçu que le voile blanc sur son visage était humide à cause de ses larmes.

"Christine, retourne à la maison toute seule, je vais jouer aux cartes." Une femme d'âge moyen s'est éloignée en tournant les hanches avec mépris sans regarder en arrière.

C’était la mère de Christine, Hélène Cyr.

Elle était extrêmement déçue par cette fille.

Toutes les autres filles de famille Cyr étaient entrées dans de bonnes familles, mais sa fille en était réduite à tirer un homme au hasard dans la rue pour rejoindre sa famille.

« Papa, je vais d'abord au bureau. » Le père de Christine, Bay Cyr, est parti lui aussi précipitamment après avoir salué M.Antoine, en ignorant sa fille.

Les regards des autres membres de la famille Cyr se sont tous posés sur Charles, avec un air taquin.

Bien que cet homme fût grand, robuste, sain et solide, il est devenu le gendre matrilocal de la famille Cyr et a épousé Christine, la risée de Centre-Fleuve.

Cependant, Charles est venu vers Christine. Il la regardait et lui a tendu la main.

Christine, assise sur le canapé, qui était secrètement en larmes, regardait la grande main tendue et est devenue un peu stupéfaite.

« A partir d'aujourd'hui, je vais te protéger, tant que je suis-là, le monde entier t’appartient. Tu seras la femme la plus heureuse du monde. »

Une voix retentissante, puissante et décisive a atteint les oreilles de Christine.

À ce moment-là, elle a oublié les visages moqueurs de sa famille.

Elle a oublié les moqueries et la froideur de sa famille, et n'avait dans les yeux que cet homme grand et majestueux avec tendresse.

Charles lui a pris la main et l'a tirée du canapé en disant tendrement,  « Allons-y ».

Charles a entraîné Christine hors de la villa de la famille Cyr.

Une voiture de fonction sans plaque d'immatriculation était garée à l'extérieur de la villa.

Deux hommes en costume noir se tenaient devant la voiture.

Charles a conduit les pas de Christine, qui était étourdie.

Les deux hommes se sont mis à parler en même temps, « Maré…»

Charles a les a interrompu en agitant légèrement la main, « Conduis-nous à la Résidence Impériale, je dois soigner les blessures de mon épouse. »

Charles était non seulement le célèbre Maréchal Dragon du Désert du Sud, mais aussi un médecin exquis.

Guérir les morts et étoffer les os, c’était très facile pour lui s’il voudrait traiter les cicatrices sur le corps de Christine,.