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Chapitre 3

Christine a quitté la maison pendant une quarantaine jours, et la famille Cyr ne l'a jamais cherchée.

Aux yeux de la famille Cyr, Christine était une honte de famille et la risée de Centre-Fleuve. Sans elle, la cause de la famille Cyr aurait pu se développer plus favorablement.

Après avoir retrouvé son apparence, Christine a déclenché la procédure de demande de livret de famille avec Charles et puis l’a obtenu. Ensuite elle est rentrée chez elle.

Antoine Cyr a trois fils.

L'aîné François Cyr, le second Louis Cyr, et le troisième Bay Cyr.

À cause de Christine, Bay était très impopulaire dans sa famille malgré ses efforts prudents et sa contribution grandiose au développement de la famille Cyr.

Dans la famille Cyr, sa position était extrêmement basse et ses paroles ne comptaient pas. Même si Bay était un dirigeant du groupe Cyr, il ne possédait aucune action de ce groupe et ne touchait qu'un salaire mensuel sans aucun dividende, ce qui a conduit sa famille à vivre dans des circonstances difficiles.

Bien qu'ils aient acheté une maison, ils devaient payer l'hypothèque tous les mois.

« Charles, c'est ma maison. »

Christine a ramené Charles chez elle, en indiquant la porte fermée et elle dit, « Ce n'est pas aussi bien que le palais dans lequel tu vis. »

Charles a tenu sa main et a souri, « Avec toi dans les parages, n'importe quel endroit est notre foyer. »

Le cœur de Christine s'est réchauffé alors qu'elle est allée vers la porte et a frappé doucement dessus.

La porte était rapidement ouverte par sa mère, Hélène.

En voyant une belle femme et un homme étrange à la porte, elle n'a pas pu s'empêcher de les dévisager et a demandé, « Qui cherchez-vous? »

« Maman. » Christine l’a appelée.

Ce qu’elle a dit a déconcerté Hélène et elle a planté ses yeux sur la beauté sexy en face d'elle, elle ne comprenait rien pendant un moment.

« Maman, je suis Christine, Christine Cyr."

« Huh ? »

Hélène était choquée, en regardant avec perplexe la femme en face d'elle, qui ressemblait à une fée sortant d'une peinture, « Toi, tu es Christine ? »

« Oui, maman, je suis guérie, mes cicatrices sont guéries. »

« Maman. » Charles a fait de même et l’a appelée.

« Toi ? » Hélène s'est figée encore une fois.

Christine a tiré Charles et a dit, « Maman, c'est le petit gendre choisi par grand-père."

Ce n'est qu'à ce moment-là que Hélène a compris, et a immédiatement tiré Christine vers elle et a dit d'une voix froide, « Je n'ai jamais consentis à un tel gendre. »

Puis elle touchait le visage blanc de sa fille, « Christine, c'est bien toi ? Ton visage, les cicatrices sur ton corps, qu'est-ce qui s’est passé ? »

« Maman, j’ai suivi une thérapie de dix jours. Je suis guérie, maintenant je vais bien, je ne te déshonorerai plus. » Christine étouffait de sanglots.

Depuis l'accident, elle a déconsidéré la famille Cyr, faisait d'eux la risée de Centre-Fleuve et rendait ses parents incapables de garder la tête haute devant les autres.

« Ma fille ... » Hélène étreignait également Christine en pleurant tristement, « Ma fille, c'est la faute de maman, maman te laissait dans le froid, te laissait souffrir. Viens, rentre et assieds-toi. »

Elle a entraîné Christine dans la maison.

Sa fille avait retrouvé sa beauté, ce qui a poussé Hélène à avoir d'autres pensées.

Avec la beauté actuelle de sa fille, elle aurait pu épouser un homme riche, ou même une famille riche et influente, au lieu d'épouser un perdant avide de richesse, non motivé et prêt à rejoindre une autre famille pour l'argent.

Elle regardait froidement Charles, qui était assis sur le côté, et a pointé la porte, « Sortez. »

« Maman, qu'est-ce que tu fais? C'est mon mari, c'est le gendre choisi par grand-père lui-même. »

« Allons-y, retournons à la villa familiale tout de suite et demandons au grand-père d'annuler en personne ce mariage. »

Hélène est partie en tirant Christine.

« Charles ... »

Christine s'est retourné avec un regard impuissant.

Charles a haussé les épaules d'un air indifférent, puis a suivi les deux.

Dans le hall de la villa de la famille Cyr, les membres de la famille Cyr regardait la belle femme à côté d’Hélène, tous avec la mine incroyable.

C'était, c'était Christine ?

C'était la Christine qui avait été défigurée pendant dix ans ?

Que s'est-il passé, comment a-t-elle pu changer après seulement l’absence d’une quarantaine jours ?

« Christine, c'est toi ? »

« Christine, c’est vraiment Christine ? Tu as fait de la chirurgie plastique en Corée du Sud ? Une chirurgie esthétique du corps complet, la technologie esthétique est-elle si avancée maintenant ? »

Les membres de la famille Cyr étaient tous incrédules.

Ils n'arrivaient pas à croire que cette magnifique femme en face d'eux était la Christine pleines de cicatrices.

Avait-elle pris un remède de fée ?

Hélène est allée droit au but et a dit, « Papa, je ne suis pas d'accord avec ce mariage. Avec la beauté actuelle de notre Christine, elle est parfaitement capable de se marier dans une famille riche et influente, comment peut-elle épouser un déchet matrilocal ? »

Antoine, qui était assis sur le canapé, plantait ses yeux sur Christine en fumant une cigarette sèche.

Il ne savait pas ce qui s'était passé.

Pourquoi pendant seulement une quarantaine jours, Christine, dont le corps entier était défiguré, s'était rétabli.

Mais actuellement Christine était effectivement une belle femme, il a hoché doucement la tête et a dit, « Bien, tu as raison. À présent, il reste encore beaucoup de célibataires dans les grandes familles de Centre-Fleuve. Je vais employer mes relations pour contacter les grandes familles et trouver une bonne famille pour Christine. »

« Je ne suis pas d'accord. »

Christine s’est levée avec les larmes aux yeux et a dit, « Pépé, c'est vous qui avez décidé de me marier à Charles. Et après que Charles m'ait guérie, vous vous en repentez, vous me prenez pour quoi ? »

« Petite idiote, qu'est-ce que tu racontes... » Boum, Hélène a jeté sa main en giflant le beau visage de Christine, et l’a réprimandée, « Quels sont les avantages de suivre ce pauvre garçon ? »

Christine a tendu la main pour couvrir son visage qui avait été frappé, et a immédiatement ramassé un couteau à fruits sur la table et l'a porté à son visage. « Si vous continuez à me forcer, je me défigurerai. »

« Toi ... » Hélène tremblait de colère.

« Ça suffit. » Antoine a laissé échapper un cri et a réprimandé, « Quelle est la décence, Christine, pépé fait ça c’est pour que tu ailles mieux. Avec ta beauté actuelle, c'est facile de te marier dans une famille riche. Il ne serait pas agréable de jouir de la gloire et de la richesse ? Pourquoi tu dois suivre un pauvre garçon ? »

Et à ce moment, Charles, qui n'avait pas pris la parole, s'est levé. Il regardait la famille Cyr présente et a dit avec indifférence , « Moi, Charles, je n'ai pas d’envie forte d’être le gendre matrilocal de votre famille, mais c'est l’affaire entre moi et Christine. Nous avons déjà reçu notre livret de famille. Si elle accepte le divorce, je n'ai rien à dire. Mais si elle n'est pas d'accord, personne ne peut la forcer. »

« Gamin, tu as le droit de prendre la parole ici ? »

Luc, le petit-fils aîné de la famille Cyr, a grondé Charles en pointant son nez, «Tu n'es qu’un déchet qui a rejoint la famille Cyr. Dans notre famille, tu n'es pas qualifié pour parler. Si la famille Cyr veut que tu sortes, tu dois sortir. »

Charles a tendu la main, a courbé le doigt de Luc qui le désignait, il a dit avec indifférence, « Personne n'a osé me désigner du doigt. »

« Ah, ça fait mal. »

Luc a soudainement crié de douleur, son corps s'est plié, et son visage portait un regard douloureux. et il a prié sur le champs, « J’ai...j’ai tort, lâ...lâchez d’abord. »

Charles l'a lâché.

Luc continuait à haleter en regardant Charles qui était insensible, son cœur était plein de colère. Puis il a ramassé le cendrier sur la table et était sur le point de le jeter vers la tête de Charles.

« Qu’est-ce que tu fais ? » Antoine a réprimandé, « Tu connais toujours les disciplines familiales? Dépose le cendrier. »

Luc s'est retourné et regardait Antoine avec un visage en pleurs, « Grand-père, ce gamin est excessif, vous devez faire quelque chose pour moi. »

« Ça suffit. » Antoine fumait sa cigarette sèche et a agité légèrement sa main, puis il a regardé Charles qui se tenait devant lui et a dit , « Je te donne cinq cents mille euros, tu divorces avec Christine, à partir de maintenant tu n'as plus de relation avec Christine. »

« Non. » Christine a rugi.

« La révolte. » Antoine a violemment tapé sa main sur la table et a beuglé, «Je ne suis pas encore mort. Je suis toujours le chef de la famille Cyr. C’est moi qui dit le dernier mot. » Charles ne voulait pas voir Christine se brouiller avec sa famille.

Il est revenu cette fois-ci, d'abord pour acquitter la dette de reconnaissance et ensuite pour se venger.

Il ne voulait pas conduire Christine dans une situation embarrassante à cause de lui et faire en sorte que Christine rompe avec sa famille.

« Grand-père, accordez-moi une occasion s'il vous plaît, pour prouver que moi, Charles, je ne suis inférieur à personne. »

« Une occasion ? » Luc a instantanément ri froidement, « Charles, les archives montrent que tu es un orphelin, que tu as grandi dans un orphelinat, tu étais soldat pendant quelques années. Comment peux-tu être digne de Christine ? On pourrait te donner une occasion, est-ce que tu connais le Groupe Tonnerre ? Ça fait longtemps que notre famille a l’intention de coopérer avec le Groupe Tonnerre, mais nous n'arrivons pas à nous lier avec eux. Si tu es capable de nous faire devenir le partenaire du Groupe Tonnerre, pourquoi on ne te reconnaîtrait pas comme le gendre de la famille Cyr. »

Luc détestait Charles depuis longtemps, ce dernier n’était qu’un soldat à la retraite sans argent ni pouvoir, d’où vient sa fierté ?

Il a cherché un moyen de susciter des embarras à Charles, afin qu'il recule devant les difficultés.

Il avait déjà en tête un candidat approprié pour être son beau-frère, et c'était Lucas Xavier, un membre de la de la famille Xavier, la tête des quatre plus grandes familles.

« Grand-père, laissez Charles aller au Groupe Tonnerre pour obtenir les bons de commande. On l’admettra s'il peut les obtenir, sinon, casse-lui il faudra qu’il s’en aille. »

Antoine fumait sa cigarette sèche et a dit, « Eh bien, c'est faisable. Notre famille s'occupe principalement du traitement des herbes médicales. Récemment le Groupe Tonnerre est en train d’élargir sa ligne de production et a fait de nombreuses commandes, et d'innombrables entreprises de traitement des herbes médicales se disputent les commandes du Groupe Tonnerre. Tant que tu réussis à obtenir une commande de trente millions euros de Tonnerre, je te reconnaîtrai comme le gendre de la famille Cyr. Je te donne un délai de dix jours ... »

« J’ai pas besoin de dix jours, je vous passerai les bons de commande demain. »

Dès que les mots ont quitté sa bouche, Charles est parti en entraînant Christine.

« Ce gamin, quel ton arrogant. Tonnerre est le leader du groupe pharmaceutique, qui coûte une valeur marchande de cent milliards euros. Prendre des bons de commandes de Tonnerre c’est pure imagination. » Luc avait air dédaigneux.

Hélène a prié, « Papa, tu ne peux pas te laisser fléchir. Un bon de commande de trente millions ne compte rien. Avec la posture actuelle de Christine, elle peut tout à fait se marier dans les quatre grandes familles. »

Antoine a légèrement agité la main et a dit, « Nous ne pouvons pas pousser trop fort, les commande de Tonnerre sont entre les mains des quatre grandes familles. Ce n'est pas si facile de les obtenir, laissons ce gamin reculer lui-même. Puis nous trouverons un moyen de marier Christine dans une grande famille. Tant que nous nous marions avec les quatre grandes familles, notre famille s'élèvera rapidement au Centre-Fleuve. »

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