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Chapitre 3

«C'est juste de l'argent, qui a dit que je ne l'avais pas emprunté ?» Pascal a fixé froidement Julien.

Julien a été stupéfait pendant un instant, et l'expression de son visage s’est figée.

Après cela, dans son regard étonné, Pascal a directement jeté le sac en plastique devant Julien et Valérie.

Pop !

Le sac en plastique a explosé et dix piles d'argent se sont éparpillées, les billets verts tombant dans les yeux des deux personnes.

Les coins des yeux de Julien se sont tordus, et les coins de sa bouche ont légèrement tremblé, ses poings se sont inconsciemment serrés.

L'expression de Valérie était encore plus surprise, regardant avec incrédulité l'argent que Pascal avait jeté, avant de devenir rapidement froide, son regard était teinté de colère.

Où Pascal a-t-il trouvé l'argent ?

Il avait de l'argent, pourquoi il ne l'a pas sorti plus tôt !

Elle était obligée de rester ici pour parler et rire avec l’autre homme, ne savait-il pas que c'était fatigant ?

«Voici cent mille euros, plus les sommes que je te dois, je te rembourse en une fois, ne reviens plus dans le futur.»

Pascal a parlé froidement.

Julien n'a pas immédiatement pris l'argent.

A vrai dire, ces cent mille euros étaient dispensables à ses yeux, c’était vraiment une aumône pour les mendiants.

«C'est bien pour toi, Pascal, de trouver de l'argent si rapidement. Je suis curieux, qui t’a prêté autant en une seule fois ?»

Julien a dit d'une manière bizarre, il a plus ou moins perdu la face.

Il n'était pas parti, juste pour attendre le retour de Pascal et l’a nargué comme il se devait.

Incidemment, pour permettre à Valérie de voir clairement le piètre homme qu'elle avait choisi !

Cependant, maintenant, de nombreux mots de Julien étaient bloqués dans sa gorge, inconfortable, qui le rendant agité !

«Est-ce que cela a quelque chose à voir avec toi ?» Pascal a répondu avec indifférence.

Valérie n'en pouvait plus et s'est levé pour accuser : «Pascal, ça suffit, Frère Cao nous a au moins aidé tant de fois, qu'est-ce que tu dis maintenant ?»

«Je lui ai demandé de l'aide ? Pour qui a-t-il fait ça, tu n'as aucune idée dans ton esprit ?»

Pascal a répliqué, avec une vague colère dans les yeux.

Valérie était stupéfaite, Julien était si gentil pour Méline, et elle a naturellement compris la raison.

Cependant, lorsqu'elle a été accusée par son propre mari, elle a pu perdu la face et a lancé une réprimande : «Pascal, qu'est-ce que tu veux dire !»

Pascal a pris une profonde inspiration et s'est calmé.

Ces derniers moments, il s'est disputé avec Valérie de plus en plus souvent.

«Tu ne pars toujours pas ?» Pascal a tourné le sujet vers Julien.

Julien a ri deux fois, a ramassé l'argent, et sans un salut, il a attrapé la porte et est parti.

Valérie a jeté un regard furieux à Pascal avant de le poursuivre, «Frère Cao, je t’accompagne.»

C'était clair et calme.

Pascal s'est assis devant le lit d'hôpital de Méline, regardant sa fille endormie, avec une culpabilité au cœur.

«Méline, n'est-ce pas difficile d'être avec papa. Puis papa te dit qu'à partir de maintenant, tu es la petite princesse.»

Pascal a caressé tendrement le front de sa fille, avec les yeux remplis d'amour.

À ce moment-là, Valérie est revenue et a dit froidement : «Où as-tu eu l'argent ?»

Sans lever la tête, Pascal a répondu : «Je l'ai emprunté».

«A qui l'as-tu emprunté ?»

«Au rat.»

Valérie a poussé un soupir de soulagement, pensant à l'origine que Pascal avait emprunté à un usurier. «Tu lui as demandé plusieurs fois, tu ne peux pas le déranger à chaque fois. Cet argent, tu te dépêches de le rembourser, j'ai entendu dire qu'il va se marier bientôt.»

«Je sais, je le rembourserai quand j'aurai de l'argent.» C'était alors maintenant que Pascal a regardé Valérie.

Cette femme, elle était vraiment belle, même avec ses sourcils légèrement froncés, elle avait une beauté de genre spécial.

C'était juste qu'elle ne le savait pas encore.

Son mari, autrefois ruiné dans ses affaires et découragé dans la vie, était maintenant l'héritier de la famille la plus riche du monde.

Il pouvait faire la pluie et le beau temps par un simple signe de tête.

Les yeux de Valérie se sont lentement refroidis en regardant sa fille sur le lit d'hôpital et a dit : «Pascal, tu peux emprunter cette fois, mais qu'en sera-t-il la prochaine fois ? Dois-tu emprunter de l'argent à chaque fois que Méline est hospitalisée ?»

Au début, Pascal était si fougueux.

C’était aussi la raison pour laquelle Valérie était tombée amoureuse de cet homme.

Cependant, depuis l'échec de ses affaires, il était tombé découragé et est devenu de plus en plus un soliveau.

Il y avait de la colère dans le cœur de Pascal, «Je le sais bien.»

Valérie a gardé le silence pendant une demi-minute et a dit : «Pascal, même si tu ne le fais pas pour toi, tu dois quand même penser à Méline. Cette semaine, pour l'anniversaire de mon père, viens te prosterner devant mes parents.»

Pascal n'a rien dit, il a juste serré les poings.

Valérie était furieuse en voyant son apparence silencieuse, alors elle a tapé des pieds, pris son sac et grondé : «Tu seras un perdant pour le reste de ta vie !»

En voyant Valérie quitter la chambre avec colère, Pascal a soupiré d'impuissance.

C'était vraiment mauvais de vivre sans argent ni statut.

Beau-père ?

Pourrait-il l’apprécier ?

Dans l'après-midi, Pascal avait des engagements temporaires et a demandé à l'infirmière de l'aider à s'occuper de Méline.

Valérie était très occupée par l'la société et elle y est rentrée tôt le matin.

En montant sur un scooter électrique pour les livreurs et en regardant sa commande, Pascal a commencé à livrer la nourriture.

Une commande pour l'hôtel Intercontinental.

Ceux qui pouvaient venir ici pour réserver une chambre étaient généralement des gens riches.

Suite 8808.

Pascal a frappé à la porte : «Bonjour, votre nourriture à emporter est arrivée.»

Crac.

La porte s'est ouverte et ce qui a attiré son attention, c'était une jolie femme, vêtue d'une bretelle révélatrice et d'un short noir, avec une rose rouge tatouée sur le haut de sa jambe, les cheveux drapés et le maquillage délicat.

«Bonjour, votre ... »

Pascal a remis en souriant le plat à emporter, mais la deuxième moitié de ses mots s'est terminée brusquement : «Xu... Rosalie ?»

«Pascal ?»

La femme de l'autre côté n'était autre que la petite amie de Hébert, Rosalie.

À ce moment-là, elle fixait Pascal avec surprise alors que le doute et la colère ont traversé ses yeux.

«Rosalie, tu as déjà fini, je suis impatient, tu as l’ouïe fine, hehe...»

A l’intérieur de la chambre, se trouvait une voix lubrique d’un homme d'âge moyen.

Rosalie a lancé un regard furieux à Pascal, a pris brutalement le plat et a fermé la porte avec fracas.

Pascal est resté devant la porte comme un stupide, et il lui a fallu beaucoup de temps pour réagir.

Merde !

Comment Rosalie pouvait-elle être ici ? Et elle était dans une chambre avec un autre homme !

Je devais en parler au Rat ?

Une demi-heure plus tard, en bas dans le hall, Pascal a vu Rosalie.

À ce moment-là, elle avait enfilé un petit manteau noir, et des talons hauts et s'était assise froidement en face de Pascal.

Elle a sorti trois cents euros de son sac à main.

Rosalie les posés sur la table et a dit froidement : «C'est pour toi.»

Pascal a regardé les trois cents euros et a renâclé avec froideur : «Tu veux me soudoyer ?»

Les sourcils de Rosalie se sont froncés, elle a pris deux cents euros à nouveau et les a jetés en disant froidement : «Cinq cents, ça te suffit ? C'est plus que deux jours de ton salaire.»

Boum !

Pascal s'est levé, avec la colère sur le visage, et a dit entre ses dents serrées : «Rosalie, pourquoi tu n’est pas fidèle à Rat ? Il s'est démené pour toi, et vous vous mariez à la fin de l'année !»

«Et alors ? Qui a dit que je devais l'épouser ?» Rosalie a reniflé et allumé une cigarette, en disant avec dédain : «Pascal, tu ferais mieux de t'occuper de tes affaires, à chaque fois que tu viens emprunter de l'argent à Rat, je commence à en avoir assez. »

«Tu es un homme, garde la face, d’accord ? Pas étonnant que ta femme veuille divorcer, tu es un soliveau !»

En disant cela, elle s'est levée, a serré les bras et a regardé Pascal avec fierté : «Tu n'as pas le droit de dire quoi que ce soit sur aujourd'hui, sinon je trouverai quelqu'un pour te casser les jambes.»

Après avoir dit cela, Rosalie a salué l'homme d'âge moyen à la grosse tête qui attendait là-bas, et les deux se sont collés l'un contre l'autre avant de quitter l'hôtel.

Pascal a secrètement serré les poings, ramassé l'argent sur la table et quitté l'hôtel à son tour.

Il a dû donner un avertissement à Rat lui-même.

À ce moment précis, le téléphone de Pascal a sonné.

Après l’avoir jeté un coup d'œil, il s'est avéré que c'était le directeur de la société, Victor Yang, qui appelait.

Dès qu'il a décroché, il y a eu un rugissement presque strident à l'autre bout de la ligne.

«Pascal, qu'est-ce que tu fais ? Une douzaine d'appels de plainte ! Tu as envoyé les plats dans l'espace ? Dépêche-toi de rentrer après la livraison, puis fais tes bagages et va t’en !»

Victor était furieux en ce moment, en une demi-heure seulement, il avait reçu une douzaine d'appels se plaignant de Pascal.

Il est devenu fou !

Ce voyou, il voulait toujours travailler ou pas !

«Victor Yang, ne sois pas méchant avec moi, je démissionne ! Tu es licencié par moi !»

«Qu'est-ce que tu as dit ? Pascal..»

Pascal a immédiatement raccroché le téléphone.

Il était déjà en colère.

Un petit directeur avait osé être méchant avec lui-même.

Dans le passé, c'était parce que la vie l'y obligeait, alors Pascal s'en accommodait.

Maintenant c'était différent, il avait au moins été contraint d'hériter des biens de la famille, l'héritier du plus grand consortium du monde, était-ce quelque chose que n'importe qui pouvait crier ?

Pascal a immédiatement sorti son téléphone portable et a appelé Fortuné en disant : «Fortuné, je veux racheter ma société, c'est d'accord ?»

Fortuné a dit : «Jeune maître, vous avez fondé cette société, bien que vous ayez fait faillite et l'ayez transférée, mais si vous voulez la racheter, ce n'est qu'une question de mots.»

Pascal a dit d'un air indifférent : «Très bien, dans dix minutes, je serai leur patron !».

Deux minutes plus tard, Fortuné a renvoyé un message : «Jeune maître, c'est déjà fait, vous êtes désormais le grand patron de la société de la nourriture à emporter "Le Coursier".»

Pascal a hoché la tête, Fortuné était assez rapide.

Sur son scooter électrique, Pascal s'est rendu directement à l'la société.

Victor, tu m'attendais !

Tu allais voir comment moi, ton papa allait te tourmenter !

La société de la nourriture à emporter «Le Coursier» a été fondée par Pascal, mais elle était mal gérée, a fait faillite et a été transférée.

Du jour au lendemain, Pascal est passé du statut de propriétaire de l'la société à celui d'employé.

L’éclat remarquable d'autrefois n'existait plus, il n'y avait plus que des moqueries sans fin et un traitement froid.

La société à responsabilité limité de la nourriture à emporter «Le Coursier».

Victor était dans le salle à ce moment-là, regardant le téléphone raccroché et sautant de colère.

«Putain ! Pascal veut tout simplement se faire des ennuis ! Je ne t’ai pas viré, mais c'est comme ça que tu m’as parlé ? !»

La douzaine d'employés à côté de lui se sont recroquevillés et n'ont pas osé parler de peur d’être impliqués.

À ce moment-là, la porte de l'la société a été poussée ouverte.

Un homme d'âge moyen est entré.

En voyant cet homme, le visage de Victor s'est instantanément rempli d'un sourire flatteur : «Patron, vous ne m'avez même pas prévenu de votre arrivée, pour que je puisse aller vous chercher.»

Le grand patron de la société, Quérard Tan.

Quérard l'a regardé et a dit : «Tout le monde se prépare à accueillir le nouveau patron.»

Victor était stupéfait, «Un nouveau patron ?»

Quérard a dit : «Quelqu'un a acheté la société pour dix millions d’euros.»

Victor a demandé prudemment, «Alors qui est le nouveau patron ? Dois-je préparer quelque chose ?»

Quérard a froncé les sourcils et a dit : «Je ne suis pas très familier avec le nouveau patron, alors soyez tous prudents plus tard.»

En disant cela, des dizaines d'employés, ainsi que Quérard, se sont tenus à l'entrée de la société.

Victor a dit à haute voix : «Du courage, le nouveau patron sera bientôt là, si vous vous débrouillez bien, vous pourriez même avoir une promotion et une augmentation de salaire, tout est question de porte-monnaie !»

«Tu n'es qu'un homme vil, tu ne fais que lécher le cul !»

«Ça, il y a un rapport avec lui, n'est-ce pas ? Quel lécheur !»

Quelques employés ont chuchoté.

Ils étaient fâchés contre Victor depuis longtemps.

Dans le passé, comme eux, il était aussi un livreur.

Cependant, ce type a été assez effronté pour être un flatteur et a occupé le poste de directeur.

A ce moment précis, une Bentley noire, s'est lentement arrêtée devant l'la société.

Après y avoir réfléchi, Fortuné a décidé de venir jeter un coup d'oeil lui-même, peut-être pourrait-il aider le jeune maître à résoudre certains problèmes.

Dans ce cas, le jeune maître pourrait rentrer à la maison dès qu'il serait content.

Victor se tenait derrière Quérard, frottant ses mains l'une contre l'autre avec excitation, le visage plein d'attente, «Le voilà.»

Il savait qu'une fois que le nouveau patron serait là, il aurait l'occasion de se produire !

À ce moment précis, Pascal s'est arrêté devant la Bentley en son scooter électrique.

Dès qu'il a vu Pascal, le corps de Victor a tremblé de colère et il l'a pointé du doigt en jurant : «Pascal, tu sais quand même revenir ? Cède le chemin !»

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