Clermont n'a pas bougé, il m'a seulement regardée avec des cils légèrement baissés, puis a dit d’un air sombre :
« Chloé, tu essaies de me faire mourir de peur, n’est-ce pas ? »
« Désolée. »
Je savais qu'il parlait aussi de l'incident de la journée, alors, j'ai tendu ma main vers son petit doigt, puis je l’ai secoué doucement en disant :
« J'avais tort, Clermont. Je suis un peu effrayée même maintenant que j'y pense. »
« As-tu peur maintenant ? »
« Eh bien. »
J'ai penché la tête et je l'ai regardé.
Ensuite, j'ai pincé mes lèvres en disant :
« Au moment où le coup est parti, je n'ai pensé qu'à une chose : si je meurs, qu'est-ce que tu feras... »
Avant que je puisse finir mes phrases, il m'a brusquement serrée avec force dans ses bras, son menton contre le sommet de ma tête.
Clermont a pris la parole :
« Tu as au moins un peu de conscience. Puisque tu sais que je ne peux pas vivre sans toi, tu ne peux plus être aussi impulsive. »
« D’accord. »
Je me suis doucement frottée à son torse, pu