« Clac ! »
Une gifle retentissante a laissé la joue de Victor empourprée.
Élodie a vivement remonté la couverture sur elle : « Non mais ça ne va pas ? Qu'est-ce qui te prend de te comporter comme un pervers en pleine journée ? »
Paul, alerté par le bruit, est accouru : « Monsieur ! »
« Dehors ! »
L'ordre cinglant de Victor a fait battre Paul en retraite qui, en sortant, a pris soin de refermer la porte.
« Pourquoi dors-tu nue en plein après-midi ? »
« Quelle question ridicule ! Parce que j'aime dormir comme ça ! »
« Tu... »
Victor, conscient d'avoir tort, a affiché une expression de plus en plus contrariée.
Observant sa réaction, Élodie a feint une soudaine illumination : « Ah, je comprends tout maintenant ! Voilà pourquoi tu refuses que je déménage. Tu avais des arrière-pensées ! »
« Des arrière-pensées envers toi ? »
Victor a réagi comme s'il venait d'entendre une plaisanterie absurde : « Qu'est-ce qu'il pourrait bien y avoir chez toi qui éveillerait mes arrière-pensées ?