La nuit tomba sur le palais, mais pour eux, l’aube d’une nouvelle vie venait de se lever.
Dans la quiétude de la chambre de Mariama, alors que la nuit enveloppait le palais d’un calme presque étrange, Ismène se laissa tomber sur un siège, les yeux perdus dans le vide. Mariama s’approcha doucement, comme si elle ressentait le poids des pensées qui écrasaient son amie.
— Alors, vous avez scellé le mariage ? demanda Mariama, d’une voix douce mais curieuse.
Ismène secoua négativement la tête, ses mains tremblantes se joignant sur son ventre comme pour se donner un peu de force. Elle sentait encore le vertige de la cérémonie, la lourdeur de ce mariage qui, bien qu’officialisé, restait dans son esprit comme un fardeau qu’elle n’était pas encore prête à accepter complètement. Le regard de Mariama se fit plus insistant, mais sans jugement. Elle s'assit à côté d'elle, posant une main rassurante sur son épaule.
— Il faut que tu comprennes, Ismène, lui dit Mariama d’une voix calme mais ferme. Ce