la compassion. Ce sentiment si noble, qui participe à l'humanité de l'homme qui nous porte à souffrir avec l'autre, à partager sa douleur, à porter sa croix.
Lorsqu'elle cru que tout était perdu, que personne ne viendrait en aide à cette femme, qui allait s'éteindre à petit feu telle une flamme laissée à l'abandon et exposé aux caprices de la nature, les voix de ses compagnes se joignirent à la sienne. En choeur elles appellèrent à l'aide.
Toutes unies pour sauver l'une des leurs.
Elle fut bouleversée et émue si profondément qu'une larme de soulagement glissa le long de son visage.
-Cessez tout de suite ce vacarme espèces de putes ! intervint un homme, à la voix grappu, le visage ciselé, marqué par de nombreuse cicatrices, sa bouche était tordu en un rictus dur, ces yeux sombres crachait des éclaires, il était gros et bouffi, il était clair qu'a sa naissance il n'avait pas eu droit à la visite d'Aphrodite mais à coup sur celle d'Hadès car il inspirait la crainte, et dégageait une profonde aura animale.
Elles encaissèrent le choc de l'insulte sans piper mot mais sans se démonter non plus.
-Cette femme va s'étouffer si vous ne la sortez pas tout suite d'ici. Parvint à dire Sadia d'une voix peu assurée, mais qu'elle voulait ferme. Elle à besoin d'air.
-Ah bon ! Et toi tu es quoi ? Docteur, infirmière. Sa mère peut être ! Dit-il d'une voix pleine d'ironie.
-Je ne suis ni l'un ni l'autre, mais pas besoin d'avoir deux grammes de cervelle pour voir qu'elle est entrain de faire un malaise. Siffla- t-elle piquer au vif par son indifférence devant la souffrance de cette femme.
- Je ne vais pas me répéter petite garce. dit ce dernier, ferme là tout suite ! où je m'occuperais moi-même de te museler la bouche et d'enfourcher ton petit derrière comme un cheval. Les femmes sont nettement plus agréables les lèvres scellées et les jambes écartées lui jeta t-il à la figure, le regard torve et concupiscent.
Cet homme été si détestable, elle senti son sang bouillir en elle, relevant la tête d'un air de défi, elle fixa son regard et commit l'irréparable. Les femmes autour d'elle était stupéfaite, la bouche en « o ».
Elle lui cracha dessus.
Le sang monta aux yeux de l'homme, une rage profonde déformais ces traits déjà disgracieux, sa bouche ne formait plus qu'un pli dur et cruel. Il lui empoigna la tête, la secouant violemment. Une rage folle avait pris possession de lui .
-Salle garce, je vais t'apprendre où est ta place, par terre à te taire ! Susurra- t-il d'un calme qui lui glaça le sang.
Joignant le geste à la parole, il défi sa ceinture, et lui asséna un coup au dos, d'une violence telle que l'écho fit trembler la pièce. Sadia s'effondra sur le sol avec fracas. Il revint à la charge sans lui laisser le temps de se reprendre et continua à lui laminé le dos, il évita de la frappé sur le visage nota t'elle à demi inconsciente.
-Mais vous...Vous allez la tuer espèce de monstre intervint Danielle, la voix paniquée et tremblotante.
-Elle à raison Khalil, ça suffit ! Tu abîme ma marchandise, intervint un homme, qui venait de se poster les mains croisée à l'entrée de leur cage.Il devait certainement être le chef. En plus l'heure de la vente approche, dit il en tournant le dos, faisant mine de s'en aller. Ah une dernière chose, emmène celle qui quinne comme une chatte en chaleur dehors prendre un peu d'air. Il est hors de question que nos clients la voient dans cet état. Dit-il un sourire cynique au coin des lèvres.
Sadia était dans un lamentable état, le dos ensanglanté, la peau déchiqueté ici et là. Elle souffrait à en mourir. Pas seulement physiquement, tout son être avait mal, elle se sentait humilier, chosifier. Jamais, oh grand jamais elle n'avait permis à un homme de poser ne serait ce qu'un doigt sur elle et s'était toujours opposé au violence faite aux femmes. Et aujourd'hui... on l'avait brisé, tous ces idéaux volait en éclat. Que lui restait-il ? Le seul point positif dans ce mauvais rêve, était que cette femme avait été sortie de ce cachot obscure, où régnait une chaleur, qui vous donnait l'impression de séjourner dans un volcan prêt à entrée en irruption.
«Alea jacta est.» «les dés sont jetés» Jules CésarPrestigieux invités nous sommes honorés de votre présence, nous vous apportons une marchandise de premier choix: Des africaines! A l’évocation de ce nom, une vague d’excitation traversa la pièce. De larges sourires concupiscents se formèrent sur le visage des hommes présent dans la pièce. C’était comme si tous les hommes les plus influents du monde s’y étaient donnés rendez-vous, ou encore avait dépêché leur bras droit. Des mafieux, des politiciens véreux, des cheikhs et des hommes désireux de satisfaire leur plus bras instincts.Profitez des apéritifs, mettez vous à l’aise, sen
L’homme qui conduisait Sadia vers son nouveau geôlier la poussa sans ménagement dans une pièce aux lumières tamisées. Perdant l’équilibre, le corps tiré vers l’avant, elle buta sur quelque chose de dure. Relevant ses mains du long de son corps, elle palpa la surface sur laquelle elle venait de buter.- ne vous gênez surtout pas... Lança une voix grave et sensuelle. Il s’exprimait dans un anglais parfait, son accent arabe prononcé dominait nettement sur les intonations anglaises.Elle hoqueta de surprise et releva d’un mouvement brusque sa tête, croisant au passage un regard sombre, froid et impassible. Un frisson d’effroi lui traversa l’épine dorsale, son souffle se bloqua dans sa poitrine.
- Je ne vous ai pas emmené ici de force rectifia t-il je vous ai acheté. Et j’ai tout les droits sur vous, même celui de vous détruire. Dit-il d’une voix dure et glaciale sans se départir de son calme.C’était comme si un courant de vent en provenant tout droit des contrées glaciales de Sibérie venait de lui glacer le cœur. Elle pâlit devant la dureté, l’insensibilité avec laquelle il avait dit ses mots.Elle avait dû se tromper en croyant décelé une once d'humanité dans son regard.I l était la cruauté fait chair.Son ventre se noua instantanément, son visage se crispa devant le regard glacial qu’il posa sur elle. Seuls ses yeux trahissait quelque rare fois ses émotions. Et ce qu’elle lisait désor
<<Le mérite d’un homme réside dans sa connaissance et dans ses actes et non point dans la couleur se sa peau ou de sa réligion >> Kaleb l’observait avait une attention accrue cherchant comme s'il cherchait à graver chaque trait de ce délicat visage dans sa mémoire. Elle était si belle avec ce teint couleur miel, qui lui rappelait le couché du soleil, sa beauté était sauvage et ostentatoire, ces lèvres pulpeuses, était une silencieuse invitation à s’abreuver de leur nectar.Mais le plus troublant dans les traits de son visage, s’était la longueur de ses cils, aussi long que les ailes d’un aigle en plein vol.S’il n’avait pas v&e
C’était trop affreux à dire. En outre cet homme la troublait et la déconcertait à la fois. Un instant il cherchait à abuser d’elle, un autre, il la logeait au creux de son épaule et s’occupait d’elle avec tout le naturel possible, comme si c’était la chose la plus normale. Il battait le froid et le chaud en même temps, alors rien de surprenant à se qu’elle se perde dans la personnalité très complexe de son geôlier. Doté d’une personnalité simple, ouverte, chaleureuse et généreuse, Sadia voyait en cet homme, une véritable énigme.-Violer…-Quoi?-Violer, c’est le mot que vous cherchiez. Vous savez il faut savoir employer les mots dans leu
Je…je… ne voulais pas vous blesser à la main. Je suis désolée. Faut me croire...Je…je n’ai jamais blessé quelqu’un de toute ma vie. Dit-elle, des sanglots dans la voix.Il arrima son regard de prédateur au sien. Et ce qu’il y lu, le déconcerta passablement. Ses yeux couleur ambre était voilé de regrets…Sincères.Il eu un silence entrecoupé par les larmes de la jeune fille. Kaleb ne sut comment réagir devant cette situation, il ne s’y attendait pas du tout. Elle ne simulait pas. Elle semblait vraiment attrister de l’avoir blessé. Ridicule, pensa t-il.Agacez, il sorti de la pièce en faisant claqué la porte derrière lui. La laissant prendre son bain seule. Aussi étran
<<Ta voix me hante, jusque dans mon sommeil j’écoute ta voix, je continue de ressentir le contact de ta peau contre ma peau même dans mes rêves. Pardonne ma faiblesse, excuse ma détresse, soit ma forteresse. J’ignore pourquoi mais sans toi, survivre m’est impossible. Je te veux dans ma vie…>>C’était la déclaration d’amour la plus profonde qu’elle ait eu à entendre de toute sa vie, comble de l’ironie cela venait de la personne la plus détestable qu’elle ait rencontré en vingt-deux ans d’existence. Elle venait à peine de sortir du sommeil de plomb dans lequel, la peur et l’anxiété de vivre ces dernières heures sur terre l’avait plongé. Réveillée par ces paroles, elle avait d’abord cru rêver mais petit à petit, une voix grave et sensuel
Une main de fer se referma sur celle qu’elle avait posé sur son bras nu. Elle sursauta et voulu s’écarter de lui mais ne put retirer sa main. Soudain elle se senti attiré vers lui brusquement et se retrouva allongé sur son corps puissant.La main encore libre du cheikh se posa sur son dos et se mit à la caresser – le drap dont elle s’était recouverte avait glissé et se retrouvait désormais par terre - en un mouvement lent de va et vient du haut de son dos vers le bas.La respiration de moins en moins rapide, elle se laissa griser par la chaleur de cette main sur elle. Elle se perdait petit à petit dans le tourbillon de sensation que provoquait en elle les doigts de cette homme énigmatique en prise avec les démons de son cauchemar.