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Chapitre 4

la compassion. Ce sentiment si noble, qui participe à l'humanité de l'homme qui nous porte à souffrir avec l'autre, à partager sa douleur, à porter sa croix.

Lorsqu'elle cru que tout était perdu, que personne ne viendrait en aide à cette femme, qui allait s'éteindre à petit feu telle une flamme laissée à l'abandon et exposé aux caprices de la nature, les  voix de ses compagnes se joignirent à la sienne. En choeur elles appellèrent à l'aide.

Toutes unies pour sauver l'une des leurs.

Elle fut bouleversée et émue si profondément qu'une larme de soulagement glissa le long de son visage.

-Cessez tout de suite ce vacarme espèces de putes ! intervint un homme, à la voix grappu, le  visage ciselé, marqué par de nombreuse cicatrices,  sa bouche était tordu en un rictus dur, ces yeux sombres  crachait des éclaires, il était gros et bouffi, il était clair qu'a sa naissance il n'avait pas eu droit à la visite d'Aphrodite mais à coup sur  celle d'Hadès car il inspirait la crainte, et dégageait une  profonde aura animale.

Elles encaissèrent le choc de l'insulte sans piper mot mais sans se démonter non plus.

-Cette femme va s'étouffer si vous ne la sortez pas tout suite d'ici. Parvint à dire Sadia d'une voix peu assurée, mais qu'elle voulait ferme. Elle à besoin d'air.

-Ah bon ! Et toi tu es quoi ? Docteur, infirmière. Sa mère peut être ! Dit-il d'une voix pleine d'ironie.

-Je ne suis ni l'un ni l'autre, mais pas besoin d'avoir deux grammes de cervelle pour voir qu'elle est entrain de faire un malaise. Siffla- t-elle piquer au vif par son indifférence devant la souffrance de cette femme.

- Je ne vais pas me répéter petite garce. dit ce dernier, ferme là tout suite ! où je m'occuperais moi-même de te museler la bouche et d'enfourcher ton petit derrière comme un cheval. Les femmes sont nettement plus agréables les lèvres scellées et les jambes écartées lui jeta t-il à la figure, le regard torve et concupiscent.

Cet  homme  été si détestable, elle senti son sang bouillir en elle, relevant la tête d'un air de  défi, elle fixa son regard et commit l'irréparable. Les femmes autour d'elle était  stupéfaite, la bouche en « o ».

Elle lui cracha dessus.

Le sang monta aux yeux de l'homme, une rage profonde déformais ces traits déjà disgracieux, sa bouche ne formait plus qu'un pli dur et cruel. Il lui empoigna la tête, la secouant violemment. Une rage folle avait pris possession de lui    .

-Salle garce, je vais t'apprendre où est ta place, par terre à te taire ! Susurra- t-il d'un calme qui lui glaça le sang.

Joignant le geste à la parole, il défi sa ceinture, et lui asséna un coup au dos, d'une violence telle que l'écho fit trembler la pièce. Sadia s'effondra sur le sol avec fracas. Il revint à la charge sans lui laisser le temps de se reprendre et continua à lui laminé le dos, il évita de la frappé sur le visage nota t'elle à demi inconsciente.

-Mais vous...Vous allez la tuer espèce de monstre intervint Danielle, la voix paniquée et tremblotante.

-Elle à raison Khalil, ça suffit ! Tu abîme ma marchandise, intervint un homme, qui venait de se poster les mains croisée à l'entrée de leur cage.Il devait certainement être le chef.  En plus l'heure de la vente approche, dit il en tournant le dos, faisant mine de s'en aller. Ah une dernière chose, emmène celle qui quinne comme une chatte en chaleur dehors prendre un peu d'air. Il est hors de question que nos clients la voient  dans cet état. Dit-il un sourire cynique au coin des lèvres.

Sadia était dans un lamentable état, le dos ensanglanté, la peau déchiqueté ici et là. Elle souffrait à en mourir. Pas seulement physiquement, tout son être avait mal, elle se sentait humilier, chosifier. Jamais, oh grand jamais elle n'avait permis à un homme de poser ne serait ce qu'un doigt sur elle et s'était toujours opposé au violence faite aux femmes. Et aujourd'hui... on l'avait brisé, tous ces idéaux volait en éclat. Que lui restait-il ?  Le seul point positif dans ce mauvais rêve, était que cette femme avait été sortie de ce cachot obscure, où régnait une chaleur, qui vous donnait l'impression de séjourner dans un volcan prêt à entrée en irruption.

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