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Chapitre 5

#AU_NOM_DE_L_AMOUR

#EPISODE_5

Comme Duval n'avait pas répondu à son message, Sonia ne voulait plus lui écrire aussi. Mais chaque fois, dès qu'elle écoutait son téléphone signaler un nouveau message, elle se précipitait vers celui-ci en espérant que ça soit un message de son petit Cœur.

Duval de son côté, avec le constat qu'il venait de faire, n'avait même pas envie de contacter sa petite amie. Le temps qu'il perdait avec son ami Roger faisait en sorte qu'il oublie un peu son problème de cœur.

Duval : je ne sais même pas avec quelle chaussure je vais jouer le match de samedi, Gars il me faut une nouvelle paire de godasse absolument...

Roger : la godasse que tu t'entraines avec a quel problème ?

Duval : les crampons sont tous finis, je n'ai plus les appuis.

Roger : tu vas alors faire comment ? Prie seulement qu'on gagne le match de demain, comme ça je vais te donner ma prime de match tu complètes sur la tienne pour acheter une nouvelle godasse.

Duval : merci beaucoup mon capitaine de confiance, je vais tout donner sur le terrain.

Roger : mais il ne faut pas oublier que tu dois me rembourser hein, parce que c'est un sacrifice que je vais faire comme ça...

Duval : sans faute frère...

Comme tous les vendredis dans l'après midi, les deux amis étaient en route pour une séance d'entraînement à la veille d'un match important.

Sur le terrain d'entraînement, tout n'allait pas bien pour Duval, il glissait à tout moment comme s'il avait des patins aux pieds.

À la fin de la séance, l'entraîneur avait retenu tous les joueurs pour tenir son discours de veille du match.

Entraîneur : c'était tout pour aujourd'hui. Comme vous avez constaté, nous avons travaillé léger aujourd'hui parce que ; je veux que vous récupérez facilement et vite pour être en forme demain. Nous sommes à moins 5 journées de la fin du championnat, et désormais chaque match qui nous reste, est une finale. Je dis ça pourquoi ? Parce que nous venons d'étudier les statistiques du championnat et nous avons constaté qu'il nous restait une petite chance de monter en deuxième division régionale. Et cela ne sera possible que si nous gagnons tous nos matchs, un seul faux pas et nous perdons toutes nos chances. C'est tout ce que j'avais à dire. Duval toi tu vas rester m'attendre, les autres rentrez et reposez-vous, le joueur que je vais voir au carrefour ne joue pas demain.

Tous en chœur : d'accord coach 

Roger : l'entraîneur te veut quoi ?

Duval : moi-même je ne sais pas, je vais aussi écouter.

Roger : d'accord, on se prend le soir et tu me donnes le rapport.

Entraîneur : dans cette équipe, tu fais partie des leaders, comme j'ai dit tout à l'heure, le match de demain a un enjeu capital, et pour gagner nous avons besoin que tu sois en forme. Aujourd'hui ce n'est pas un Duval en forme que j'ai vu. Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu as passé ton temps à tomber partout au stade.

Duval : coach je n'ai pas les appuis, ma chaussure glisse.

Entraîneur : c'est seulement ça ton problème ?

Duval : oui coach 

Entraîneur : D'accord passe voir le magasinier du club, tu lui laisses ta pointure, il va te garder une chaussure pour demain.

Sonia de son côté, comme elle s'ennuyait, passait le temps à faire des appels vidéo avec Armel.

Sabine : je demande hein... Tu gères quoi exactement avec Armel ? Parce que depuis hier c'est seulement les séries d'appels vidéo.

Sonia : rien c'est juste amical...

Sabine : toi qui ne gères pas souvent les garçons, te voilà qui ne fais plus un jour sans parler avec lui.

Sonia : je vais faire comment s'il m'appelle ?

Sabine : de toute façon, au moins voila un homme, riche et beau

Sonia : humm

Sabine : te voilà déjà avec un vrai téléphone, si tu devais seulement attendre ton Duval, c'est que tu as toujours ta casse.

Pour Sonia, peu importe ce qui se passait, elle n'avait aucun doute sur son Amour pour Duval. Elle avait une stratégie bien en place, avoir des financeurs dehors pour remplir le vide dont Duval était incapable.

Deux jours sans lui parler étaient déjà un peu lourds pour elle, elle avait décidé de rompre le silence en appelant Duval pour savoir s'il était à la maison, comme si de rien n'était, il avait dit oui et elle avait proposé de passer.

Duval : gars c'était Sonia qui appelait, elle arrive. Laisse moi un peu arranger la chambre d'abord parce qu'elle n'aime pas le désordre ici.

Duval connaissait bien sa petite amie, elle était toujours propre et faisait tous les efforts que ça soit pareil pour lui, moins qu'on puisse dire ce qu'elle réussissait son défi.

En quelques secondes, il avait tout arrangé et continuait sa conversation avec Roger.

Roger : mon frère tu disais que le coach voulait te parler de quoi ?

Duval : il a remarqué que ma chaussure glissait, il va m'acheter une nouvelle...

Roger : le pro alors, tu vas être le seul joueur de la 2eme division départementale à qui une équipe achète les équipements 

Duval : est-ce que je suis alors n'importe qui ?

Pendant qu'il parlait, Sonia avait frappé à la porte.

Roger : bon gars je vais te laisser avec madame, et n'oublie pas de te reposer comme l'entraîneur a demandé...

Duval : d'accord, on se prend Demain.

Dès que Roger était sorti de la maison, le visage de Duval avait changé, il avait perdu sourire qu'il présentait à la présence de son ami.

Sonia : je vois que tu ne m'aimes pas hein... Tu fais deux jours sans m'écrire Duval ?

Duval : si toi tu m'écris, ton message ne va pas arriver ?

Sonia : tu es trop comme ça, tu sais bien que c'est un caprice que je faisais mais tu es incapable de placer ton orgueil de côté et m'écrire pour me faire plaisir...

Duval : Pourquoi je dois chercher à faire plaisir à une personne qui passe le temps à me mentir ?

Sonia : j'ai menti sur quoi encore ?

Duval : 😒 

Sonia : parle norr

Duval : sur le numéro qui t'a appelé l'autre jour ici...

Sonia : pourquoi tu aimes garder les choses dans ton cœur comme ça ?

Duval : donc comme ça c'est moi le problème hein ? En tout cas, comme tu as suivi Roger tout à l'heure, l'entraîneur m'a demandé de me reposer pour le match de demain. Aujourd'hui je n'ai aucune envie de me disputer.

Sonia : ok, le gars là c'est un dragueur, que Sabine m'avait présenté et il me donnait un peu d'argent. Mais j'ai déjà parlé avec lui et il a compris que je suis en couple.

Duval : je savais déjà que ta grande Sabine était le moteur de tout ça et pourquoi tu voulais d'abord mentir ? 

Sonia : parce que moi même je sais que ce que je fais est mauvais, et tout ça c'est aussi de ta faute, si tu prenais bien soin de moi je n'allais pas prendre l'argent dehors...

Duval : ça c'est la meilleure, tu pars te prostituer, et tu veux venir m'accuser ?

Sonia : parce que j'ai des besoins, que tu n'arrives même pas gérer... Regarde par exemple, si mon grand frère ne m'achetait pas le téléphone, je n'allais jamais avoir un nouveau phone, pourtant tu es là... Regarde Sabine son gars lui fait des cadeaux chaque jour.

Duval : je ne suis pas le gars de Sabine et toi tu n'es pas Sabine. Si tu veux, tu peux aller avoir une relation avec lui et il va te donner les cadeaux aussi...

Sonia : laisse ça tomber, je te demande juste de faire les efforts et moi je n'aurai pas besoin de te tromper...

Duval : si tu penses qu'en me trompant, c'est à moi que tu fais du mal, c'est que tu te trompes ma chérie... C'est ton corps que tu donnes à tout le monde et non le mien.

Au fond de lui, Duval culpabilisait de ne pas pouvoir prendre soin de sa petite amie comme il se devait, malgré tout ce qu'elle faisait, lui il savait qu'elle l'aimait.

Duval : bon je vais dodo parce que j'ai un match important Demain

Sonia : d'accord je vais dormir à côté de toi pour te donner la chance... Mais on ne fait rien dans la nuit

Duval : d'accord

Sonia : je t'aime Duval et je ne veux plus que tu sois fâché contre moi.

Duval : moi aussi je t'aime, s'il te plaît, il faut arrêter de me mentir.

Sonia : j'ai compris mon cœur

Pendant qu'ils étaient couchés, l'envie était montée et Duval n'avait pas résisté...

Il avait commencé à la caresser sur ses parties sensibles et elle avait commencé en s'exciter... Bref ils avaient fait l'amour. (Je ne voulais pas être mal à l'aise en guettant les gens)

Le matin, Sonia avait proposé de rester cuisiner pendant qu'il allait être au stade.

Duval était allé au match avec Roger. Il avait reçu sa nouvelle paire de godasses.

Au stade, alors que les deux équipes faisaient match nul, il restait cinq minutes quand Duval avait récupéré un ballon au milieu du terrain et avait lancé une contre attaque. Avec le premier contrôle orienté, il avait éliminé le premier défenseur, c'est d'un geste technique venu d'une autre planète qu'il avait dribblé le deuxième Défenseur. Grâce à sa vitesse, il s'était retrouvé en position de tir dans la surface de réparation, au moment de déclencher sa frappe, un défenseur adverse l'avait taclé et l'arbitre avait désigné le point de penalty.

Roger avait tiré le penalty et avait permis à leur équipe de gagner un à zéro.

À la fin du match, Duval avait remarqué que l'entraîneur causait avec un monsieur, et voulait en savoir plus chez son capitain.

Duval : tu connais le monsieur qui parle avec le coach là-bas ?

Roger : oui tu ne le connais pas ?

Duval : avant que je te demande ?

Roger : c'est le sélectionneur de l'équipe nationale du Cameroun des moins de 20 ans.

Duval : et il fait quoi ici ?

Roger : tu demandes comme ça à son agenda ?

Comme le Cameroun devait jouer les qualifications de la coupe d'Afrique des moins de 20 ans, leur entraîneur était venu superviser leur match. Duval avait encore toutes les possibilités de rejoindre cette catégorie parce qu'il avait encore 19 ans.

Duval : hum... Rentrons manger, Sonia a préparé à la maison

Roger : tu ne pouvais pas dire ça depuis l'homme Marié ? 

Duval : n'est-ce pas c'est toi le maire qui a célébré mon mariage ? Avant que tu m'appelles l'homme marié !

À suivre...

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