Compilation d'histoires érotiques et intense : Par une nuit moite de juillet, Élisa s’égare dans un bar aux lumières tamisées. Au fond de la salle, un homme l’observe, sûr de lui, presque insolent. Quelques mots échangés, un regard plus appuyé que les autres, puis une main glissée au creux de ses reins. Elle le suit, sans poser de question.Entre ses mains, sous ses mots, elle s’ouvre à des plaisirs qu’elle n’osait pas nommer, se laisse nouer, guider, retourner, jusqu’à ne plus savoir où finit la peur et où commence la jouissance. Et quand une autre présence les rejoint, silencieuse, précise, tout bascule plus profond, plus brut, plus vrai. Lorsqu’Éric ramène chez lui une jeune femme au regard troublant, il affirme à sa femme, Clara, qu’il s’agit de sa cousine éloignée venue s’installer temporairement chez eux. Clara, méfiante, accepte difficilement cette présence envahissante dans leur foyer. Mais très vite, les regards échangés, les absences inexpliquées et les tensions silencieuses sèment le doute. Car cette “cousine” n’en est pas une… c’est la maîtresse d’Éric. Entre mensonges, manipulations et passion interdite, le foyer de Clara devient le théâtre d’une trahison orchestrée sous son propre toit. Jusqu’où ira Éric pour protéger son secret ? Et que se passera-t-il quand Clara découvrira la vérité ?
view moreLorsqu’Éric ramène chez lui une jeune femme au regard troublant, il affirme à sa femme, Clara, qu’il s’agit de sa cousine éloignée venue s’installer temporairement chez eux. Clara, méfiante, accepte difficilement cette présence envahissante dans leur foyer. Mais très vite, les regards échangés, les absences inexpliquées et les tensions silencieuses sèment le doute. Car cette “cousine” n’en est pas une… c’est la maîtresse d’Éric.
Entre mensonges, manipulations et passion interdite, le foyer de Clara devient le théâtre d’une trahison orchestrée sous son propre toit. Jusqu’où ira Éric pour protéger son secret ? Et que se passera-t-il quand Clara découvrira la vérité ?
Clara
Le ciel est bas, lourd comme mes paupières fatiguées. Une pluie fine trace des veines grises sur les vitres de la baie vitrée, brouillant la vue sur le jardin impeccablement taillé que j’ai moi-même planté au fil des années. Chaque massif, chaque buisson a une histoire. Des heures passées à creuser, arroser, modeler… pour faire de cette maison un cocon. Mon cocon.
Rien n’est laissé au hasard ici. Pas les coussins alignés avec rigueur sur le canapé gris perle, pas les rideaux en lin blanc que je lave chaque quinzaine, pas même l’odeur de cannelle et de bois fumé qui flotte dans l’air depuis que j’ai rallumé la bougie près de la cheminée. Tout ici parle de moi. De nous. Du moins, c’est ce que je croyais.
Je jette un coup d’œil à l’horloge murale. 18h47. Éric est en retard. Encore. La petite trotteuse semble danser avec un rictus moqueur. J’ai cessé de lui poser des questions. Je connais les réponses : “une réunion qui a débordé”, “le périph bouché”, “un collègue en galère”. Toujours quelque chose. Toujours une raison. Et pourtant… cette lente dérive entre nous, je la sens, comme on sent une marée remonter sans même l’entendre.
Je me lève pour la quatrième fois depuis dix minutes, vais chercher un verre d’eau que je ne bois pas, puis reviens vers le salon où tout semble figé. Même le temps. Même moi.
Puis, un bruit de moteur dans l’allée. Mon cœur rate un battement.
Je m’approche de la fenêtre. C’est lui. Sa voiture. Je souris, malgré moi. Un vieux réflexe de femme amoureuse, conditionnée. Mais très vite, ce sourire s’efface. Il n’est pas seul.
Je me fige, la main encore sur le rideau.
Une silhouette descend du véhicule. Élancée. Féminine. Je plisse les yeux. Il fait sombre, la pluie brouille la vue. Mais je distingue ses gestes. Lents. Précis. Calculés.
Et là, il fait le tour du capot pour lui ouvrir la portière.
Éric ne m’ouvre jamais la portière.
Elle sort, tire un sac de voyage à roulettes. Pas un vieux sac défraîchi, non. Un modèle neuf, élégant, en cuir camel. Elle l’ajuste d’un geste de main gracieux. Puis elle redresse la tête.
Je la vois enfin clairement.
Elle est… superbe. Trop. Le genre de beauté qui dérange, qui entre dans une pièce et attire immédiatement tous les regards. Elle a ce genre de peau parfaite qu’aucune pluie ne semble pouvoir ternir. Son visage est maquillé juste ce qu’il faut. Ses cheveux bruns ondulent avec indolence sur ses épaules. Elle ne semble pas fatiguée, ni même déplacée. Au contraire, elle semble parfaitement à sa place, comme si elle savait qu’elle allait entrer ici. Comme si elle avait préparé ce moment.
Je recule lentement du rideau. Un frisson me parcourt. Pas de froid. De malaise.
La porte s’ouvre brusquement. L’air humide s’engouffre dans l’entrée.
— Chérie ! Je suis là !
Sa voix est plus forte qu’à l’accoutumée. Forcée. Il veut sonner naturel, détendu. Il échoue.
Je m’approche, mes pas résonnent sur le parquet trop silencieux. Mon regard glisse sur elle. Elle observe tout. Les murs, les tableaux, la lumière tamisée… et moi.
— Clara, je te présente Jade, dit Éric en posant une main sur son épaule.
Cette main… elle reste une seconde de trop. Jade. Le prénom claque doucement entre ses dents. Presque tendrement.
— Jade est… ma cousine. Du côté de ma mère. Lointaine, mais famille quand même, tu vois ?
Je ne dis rien tout de suite. Mon cerveau se débat avec cette information. Une cousine ? Quelle cousine ? Il ne m’a jamais parlé d’elle.
— Je ne me souviens pas que tu m’aies parlé d’elle, dis-je, le ton calme mais acide.
Il sourit. Trop large. Trop faux.
— On s’est retrouvés récemment. F******k, les recherches familiales… Elle traverse une période difficile, elle avait besoin d’un point de chute. Je me suis dit qu’on pouvait l’accueillir quelques jours. Elle est de la famille, après tout.
Il parle vite. Ses yeux me fuient.
Elle, en revanche, me fixe. Elle tend la main.
— Merci de m’accueillir, Clara. C’est vraiment généreux.
Sa voix est douce, polie. Mais il y a cette note. Ce petit quelque chose que je ne parviens pas à nommer. Pas une provocation, non. Quelque chose de plus subtil. Une façon de tester ma réaction. De me jauger.
Je serre sa main. Fermement. Plus que je ne devrais. Elle ne bronche pas. Son regard soutient le mien, sans ciller.
Elle me sourit. Pas un sourire gêné, ni reconnaissant. Un sourire tranquille, presque amusé.
Je connais ce regard. Ce regard de femme qui sait ce qu’elle fait. Qui entre dans une maison en sachant parfaitement ce qu’elle vient chercher.
Éric se penche vers le sac de Jade.
— Je vais lui montrer la chambre d’amis. Tu veux bien nous attendre au salon ?
Je hoche la tête.
Il disparaît avec elle dans l’escalier.
Je reste seule dans l’entrée.
Et là, dans ce silence soudain, quelque chose se fissure. Pas une peur. Une intuition.
Elle n’est pas sa cousine.
Elle est autre chose.
Quelque chose que je ne peux pas encore dire à voix haute.
Mais que je sens déjà mordre sous ma peau.
Je me réfugie dans le salon. M’assois, croise les bras. Je fixe le feu dans la cheminée qui peine à s’allumer. Le bois craque faiblement, comme une respiration lointaine.
Le parquet grince à l’étage. Des voix basses. Un éclat de rire féminin.
Je ferme les yeux.
Quand ils redescendent, Éric vient s’installer à côté de moi. Il pose sa main sur mon genou. Geste automatique. Vide.
— Elle restera quelques jours. Juste le temps qu’elle se pose un peu. Elle n’a plus personne dans le coin. Et ça me fait plaisir de l’aider.
Il me regarde, cherche ma réaction.
Je ne lui donne rien. Mon visage est figé.
— Bien sûr, dis-je simplement. On ne refuse rien à la famille.
Jade s’assoit sur le fauteuil en face. Elle croise les jambes, redresse le dos. Elle observe chaque recoin de la pièce. Un fauve qui analyse son nouveau territoire. Elle ne le dit pas, mais elle est déjà chez elle. Ou plutôt… elle agit comme si c’était moi, l’invitée.
Le silence s’installe.
Long. Épais. Inconfortable.
Elle prend une gorgée du thé qu’elle s’est préparé sans demander. Elle sourit en découvrant le parfum.
— Cannelle. J’adore.
Je regarde Éric. Il évite mon regard.
Et là, je comprends.
Quelque chose n'est pas clair dans cette histoire .
Une porte invisible.
Et de l’autre côté… il y a la vérité.
Et elle va faire mal.
ÉricJe n’ai pas dormi.Pas une seconde.Le salon est un champ de ruines. Le tapis froissé. Ma chemise, déchirée. Mon corps, marqué. Ma bouche, encore chaude de la sienne. Et pourtant, elle est partie comme un mirage.Je suis resté là, figé, nu, pendant une éternité. Comme si mon corps refusait de revenir à la réalité. Comme si l’air lui-même avait changé de consistance après son départ.Clara s’est levée à 7h comme toujours. Elle m’a trouvé dans la salle de bain, l’air fatigué, le regard fuyant. Un mal de crâne bidon comme excuse. Elle m’a embrassé sur la tempe. Elle a souri. Elle m’a demandé si je voulais du café. J’ai dit oui.Mensonge sur mensonge.Et moi, au milieu, un pantin de chair qui ne sait plus à qui il appartient. Ou plutôt, si. Je sais très bien. Mais je continue à faire semblant.À midi, je suis dans mon bureau. Les rideaux à moitié tirés. Les volets entrouverts. Lumière froide. Ombres longues. Je fixe le mur, incapable de me concentrer sur quoi que ce soit.Je la veux.
ÉricTrois jours.Trois jours sans elle.Trois jours où je me lève, je mange, je parle, je souris… mais je ne vis pas. Pas vraiment. Tout sonne faux. Même l’air que je respire semble appartenir à un monde parallèle. Les objets autour de moi n’ont plus de contours. Les voix sont floues. Les couleurs, passées.Même les rires de ma fille peinent à m’atteindre. Je les entends comme à travers une vitre. Ils sont là, oui. Mais pas en moi.C’est comme si elle avait coupé quelque chose. Un fil invisible. Une artère. Et sans elle, je saigne à l’intérieur.Je fais semblant. Je fais bien semblant. Clara ne remarque rien. Ou elle ne veut pas remarquer. Peut-être qu’elle devine. Peut-être qu’elle sent quelque chose. L’odeur de Jade, la tension dans mes épaules, l’absence dans mon regard. Mais elle se tait.Elle continue à me servir du café le matin. À me parler du quotidien. À croire à l’homme qu’elle voit devant elle.Elle m’aime. Je le sais.Et moi ? Moi, je m’effondre en silence.Jusqu’à ce mes
ÉricJe suis rentré chez moi.Clara dormait encore. La maison était silencieuse, paisible. J’ai refermé la porte sans bruit, retiré mes chaussures, traversé le couloir comme un voleur. Direction la salle de bain. J’ai allumé la lumière, les yeux plissés. Le miroir a reflété un homme que je ne reconnais plus.J’ai pris une douche brûlante. Comme si je pouvais laver quelque chose. La sueur. Le souvenir. L’odeur de sa peau. Mais la brûlure, ce n’est pas celle de l’eau. C’est celle qu’elle a laissée. Sur ma peau. Dans mon ventre. Sous mes paupières.Je suis resté longtemps sous le jet, les mains contre le carrelage froid, les yeux fermés. L’eau me tombait dessus comme un châtiment. Et dans ma tête, encore et encore : sa voix, ses gestes, son corps tordu autour du mien, son souffle qui disait tout ce qu’elle refusait d’avouer. La façon dont elle me regardait, comme si j’étais à la fois l’arme et la cible.Je suis sorti , trempé , engourdi , vide.Je me suis habillé lentement, comme on se r
JadeIl est parti.Je le sens, bien avant d’entendre la porte se refermer doucement.Même ses absences font moins de bruit que les autres. C’est ce que je redoute le plus chez lui.Je ne bouge pas.Je reste assise, parfaitement droite, devant le dossier que je fais semblant de lire depuis plus d’une heure.Mes yeux balayent les lignes, mais rien ne s’imprime. Les mots deviennent flous, les chiffres indifférents.Je pourrais me retourner.L’appeler.Lui dire quelque chose, n’importe quoi, même une moquerie.Mais non. Je suis faite pour les départs silencieux.Ceux qu’on ne retient pas.Ceux qu’on attend presque.Je tends le bras, attrape sa tasse oubliée.Il a bu la moitié. Lentement. Comme s’il voulait gagner du temps. Comme s’il espérait que je parle.Il tremblait un peu.Je l’ai vu.Je porte la tasse à mes lèvres.Le café est tiède, amer, imprégné de lui.Son goût me dégoûte.Et pourtant, je bois.Pas pour le goût.Pour la trace.Je veux voir jusqu’où il a osé rester.Je me lève. Mo
ÉricLe matin s’étire, sans lumière réelle.Ou peut-être est-ce moi, qui ne parviens plus à la voir.Le soleil se lève au dehors, et moi, je reste prisonnier d’une obscurité intérieure. Une obscurité qui n’a rien à voir avec la nuit.Je me réveille dans ses draps, nu, encore brûlant d’elle.La chambre est étrangement silencieuse.Un silence lourd, menaçant, saturé d’absences.Elle n’est plus là.Je tends la main, cherchant son corps, son souffle, un signe mais mes doigts n’effleurent que des draps froids.Depuis combien de temps est-elle partie ?A-t-elle même dormi à mes côtés ? Ou ai-je seulement rêvé sa présence, son odeur, sa peau contre la mienne ?Je me lève, les jambes engourdies, la tête noyée dans un brouillard sans nom.Je me sens comme un naufragé retrouvé sur une plage inconnue, trop loin de tout repère.Je me déteste un peu.Je l’aime trop.Mes vêtements sont éparpillés dans la pièce.Comme si elle les avait jetés partout avec méthode, avec ce mélange de dédain et de soin
ÉricLa chambre est plongée dans une pénombre chaude. Les rideaux sont tirés. Le silence est presque irréel, comme si ce lieu appartenait à une autre dimension.Un monde hors du temps, hors des lois, hors de moi. Un monde qu’elle a bâti en dehors de la morale, un sanctuaire où tout ce que je pensais être devient ridicule.Jade est allongée sur le lit, le peignoir ouvert comme une offrande négligente.Une jambe nue par-dessus l’autre, une main sur son ventre, l’autre posée sur l’oreiller comme si elle tenait un sceptre invisible. Elle ne dit rien. Elle attend.Je suis debout, encore. Hésitant. En équilibre au bord de quelque chose.Peut-être de moi-même.Je devrais parler. Dire quelque chose. M’excuser peut-être. Lui demander si tout ça veut dire quelque chose, s’il y a un “nous”, une suite, un repère.Mais j’ai perdu le langage. J’ai perdu mon nom.Elle tend la main vers moi.Et moi, comme un chien appelé par sa maîtresse, je m’approche. Je m’allonge près d’elle, sans un mot, sans une
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