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  PARTIE 15

ANDREW NABEEL CHAHINE 

Je me rapproche d'elle quand ses parents s'en vont. Ce qui me frappe le plus c'est sa perte de poids et sa pâleur. Elle fait peur à voir. Mon regard s'arrête ensuite sur ses poignets et mon cœur se serre. J'espère ne jamais avoir entre les mains le salaud qui lui a fait ça parce que je risque de le tuer. Comment a-t-il osé toucher un seul de ses cheveux ? Mon bébé, si innocente, si pudique, comment peut-on être cruel à ce point ? Cet homme n'a-t-il pas de fille,  de sœur ou même de mère pour faire ce genre de chose ? Les hommes de ce genre mériteraient la mort. J'espère qu'il paiera bien assez tôt cet acte. Je viens placer le fauteuil en face d'elle et prends sa main que je couvre avec les miennes. Je finis par m'assoupir, fatigué par mon voyage. Je fus réveillé par des cris.