Tous les chapitres de : Chapitre 171 - Chapitre 180

Mariya Les enfoirés bandent la blessure par balle à ma jambe pour que je ne me vide pas de mon sang pendant qu'ils me torturent. Putain , c'est génial. Peu importe comment je me prépare, je ne suis pas prêt à perdre une partie de mon corps. Mon esprit est inondé de panique et de douleur, ce qui rend difficile d' essayer de trouver un plan d'évasion. Tu dois juste trouver un moyen de gagner du temps jusqu'à ce que ta famille vienne te chercher. Ils vérifieront le dispositif de localisation et verront où tu es. La seule chose que j'ai pour moi, c'est qu'une fois de plus, ils ne m'ont pas retenu. Ils pensent probablement que je ne peux rien faire, à cause de la blessure à ma jambe gauche. L'enfoiré responsable fait signe à deux autres hommes qui nous ont rejoints pendant que j'étais inconscient, et ils viennent me tirer sur mes pieds. Mon corps hurle d'agonie, mais tout ce que je peux faire, c'est gémir. On me tire vers une chaise et on m'y pousse, puis on pousse une table en bois devant

Luca Tante Bella et Tante Ariana se précipitent dans la salle d'attente avec mes parents juste derrière elles. Ma mère était sortie avec mes tantes quand la merde a dégénéré, et l'oncle Alexei ne les a appelées qu'après notre arrivée à l' hôpital. « Qu'est-ce qui est arrivé à ma fille ? » hurle Tante Bella. « Elle a été enlevée par des Albanais », explique Viktor. Les yeux de Tante Bella sont fous de rage et d'inquiétude alors qu'elle va se placer devant son mari. « Pourquoi est-ce arrivé ? » Elle dirige sa colère vers moi. « Pourquoi n'était-elle pas protégée ? » Alors que Viktor s'avance, je lui attrape le bras et secoue la tête. « C'est de ma faute. » Tous les yeux se tournent vers moi alors que je dis : « J'en assume l'entière responsabilité. Elle aurait dû avoir plus de gardes. » Je secoue la tête, le regret dans la voix. « Je n’ai pas réussi à protéger Mariya , et pour ça, je ne me le pardonnerai jamais. » « J’ai entraîné Ivan et Lev, » marmonne l’oncle Alexei. « Ils étaient

Mariya Je laisse échapper un gémissement, la douleur dans ma jambe me donne l'impression que le membre est arraché de mon corps.Ma main droite est écrasée.Et respirer me fait un mal de chien.Jésus.Lentement, j'ouvre les yeux, et voir le beau visage de Luca me fixer du regard, me fait essayer de sourire malgré toute la douleur.« Hé, beauté », murmure-t-il doucement.Je ne trouve pas l'énergie de bouger alors que je murmure : « Hé. » Il effleure ma joue de ses doigts, l'expression dans ses yeux quelque chose que je n'avais jamais vu auparavant.C'est chaud, m'enveloppant dans une bulle de sécurité. Cela fait aussi monter les larmes à mes yeux.Se penchant, il presse un tendre baiser sur ma bouche, puis me fixe à nouveau dans les yeux. « Je suis tellement fier de toi, Mariya. Bon Dieu, tu t'es tellement bien battue. » En voyant la fierté briller dans ses yeux, mes larmes viennent plus vite.Luca les essuie doucement, son regard rivé sur moi comme s’il avait peur que je disparaisse.

Mariya Je peux supporter d'être abattu, battu et torturé, mais pas ça.Mon Dieu, pas ça.Je suis entraîné sous des vagues d'humiliation pendant que l'infirmière essuie mon corps, montrant à maman comment le faire.Et puis il y a la douleur. Jésus, la douleur est vive et glaciale, la vive poignarde chaque nerf et chaque os.Au moment où mon corps est recouvert d'un drap, je me sens fiévreux, mes dents me font mal à force de les serrer.« Donne-nous un moment, s'il te plaît », demande poliment maman.J'entends la porte se fermer et j'ouvre lentement les yeux.Maman s'assoit sur le lit et me prend dans ses bras tendrement. « Je sais », murmure-t-elle. « Je sais, chérie. » « Mami », je gémis en m'accrochant à elle avec ma main gauche.« Je vais te laver à partir de maintenant. D'accord ? » Je hoche la tête contre ses épaules. « S’il te plaît. » « Ne t’inquiète pas. Mami prendra soin de toi. » Je m’accroche à ma mère jusqu’à ce que l’épuisement et la douleur m’entraînent dans un rêve fiévr

Mariya Au moins une bonne chose est ressortie de toute cette épreuve.Luca et moi nous sommes rapprochés.Il pose un bol d’eau bouillante sur la table de nuit et retrousse les manches de sa chemise.Je bois dans les veines qui serpentent sous sa peau et je le regarde tremper un gant de toilette.Il a verrouillé la porte, et il n’y a que nous dans la pièce.Tout à l’heure, quand l’infirmière m’a donné un bain à l’éponge, c’était dégradant, mais c’est déjà différent avec Luca.C’était mal de le renvoyer et d’appeler maman. J’aurais dû lui donner une chance.Lorsqu’il écarte le drap de mon corps, il me fait un clin d’œil. « Juste toi et moi, ma petite dynamite. Je vais essayer de me contrôler. » Je laisse échapper un petit rire alors qu’il commence à me nettoyer doucement le corps.« Tu ferais mieux de te contrôler. Je pense qu’il va falloir un certain temps avant que je puisse avoir des relations sexuelles. » « Il y a d’autres moyens », murmure-t-il, le tissu chaud effleurant mes seins.