Tous les chapitres de : Chapitre 131 - Chapitre 140

Par la suite, Gabriel et Élise ne se sont plus adressé la parole.
Les cousins et cousines d'Élise ne l'avaient jamais vraiment rencontré auparavant.
À présent qu'ils le voyaient en personne, leur regard était teinté de curiosité.Gabriel, habitué à être au sommet, n'avait même pas besoin de parler pour imposer son autorité. Ses gestes, son maintien, tout en lui trahissait l'habitude du pouvoir.
Quand il a remarqué qu'on le fixait, il a simplement lancé un regard dans leur direction.Aussitôt, les jeunes gens ont détourné les yeux, mal à l'aise, n'osant plus le regarder.
Lui, comme si de rien n'était, a détourné son regard sans chercher à engager la conversation.Gabriel était l'homme qu'Élise avait aimé.
Elle s'était jetée à corps perdu dans cette histoire, et après toutes ces années, elle n'en était jamais vraiment sortie.Après tout ce temps, vu la façon dont Gabriel traitait sa nièce, il était impossible que Charles Roche n'ait aucun ressentiment.
Mais même s'il en avait, à quoi

Chloé s'est accrochée au cou de sa mère et a enfoui son petit visage dans son cou pour se protéger du vent glacial.
Les vêtements d'Élise étaient doux et bien chauds ; Chloé, toute contente, s'est blottie contre elle en frottant son nez dans son cou.Gabriel Fournier avait toujours eu un sens aigu du timing.
Lorsque Élise est arrivée au parking avec Chloé dans les bras, sa voiture est justement entrée à ce moment-là.En les voyant, il a fait arrêter le véhicule juste à côté d'elles.En reconnaissant la voiture de son père, Chloé n'a pas voulu descendre des bras de sa mère. Elle a simplement baissé la vitre et, depuis l'intérieur du véhicule, elle a fait une moue câline vers Gabriel :
« Papa, porte-moi jusque dans la voiture ! »Gabriel n'a rien dit. Il est descendu, puis il a pris Chloé dans ses bras.Celle-ci, ravie, a balancé ses petites jambes en riant.Mais au moment où Gabriel s'est approché, Élise a de nouveau perçu sur lui ce parfum — celui que portait Léa.
Lorsqu'il était assis

Ce n’était qu'à l'heure du déjeuner qu'ils ont enfin eu un petit moment de répit.À ce moment-là, le téléphone d'Élise a sonné.C'était un message de Camille, qui lui demandait si elle voulait aller skier avec elle cet après-midi.Élise a répondu par un message vocal :
« J'ai des choses à faire aujourd'hui, je ne peux pas venir. Vas-y sans moi. »Camille :
« D'accord. »Dans l'après-midi, alors qu'Élise était sortie du bureau pour aller se servir un verre d'eau, Camille lui a de nouveau envoyé un message.Cette fois-ci, c'était quelques photos.Et sur ces photos, on voyait Gabriel, Léa, Chloé, Thomas et Emma.Juste après, Camille a ajouté un message :
« On était en train de bien s'amuser avec mes amis sur les pistes, et voilà qu'on est tombés sur eux. Rien de pire pour gâcher l'ambiance ! »Élise a simplement ouvert une photo. Une fois qu'elle a vu de qui il s'agissait, elle n'a même pas regardé les suivantes.Elle a répondu d'un ton très calme par message vocal :
« Amusez-vous bien. N

Léa a eu un léger moment de stupeur, puis elle a discrètement pincé les lèvres.
Ce n'était pas la réponse qu'elle espérait.Alors que Hugo Nantier ouvrait la porte pour partir, Léa s'est avancée à grands pas :
« Monsieur Nantier, que devrais-je améliorer, selon vous ? »Hugo s'est arrêté, et a répondu d'un ton froid :
« Approfondis tes recherches. Et tiens-toi au courant des dernières avancées dans le domaine. »Au moment où il terminait sa phrase, Gabriel est revenu.Il n'eut pas besoin de dire un mot, Hugo déclara simplement :
« J'ai fait ce que j'avais à faire. Je te recontacterai d'ici quelques jours. »Gabriel :
« Très bien. »Sans un mot de plus, Hugo est parti.Gabriel a regardé Léa, et, voyant son visage un peu fermé, lui a demandé :
« Il n'a pas accepté ? »Léa a acquiescé franchement :
« Non. »« Il t'a dit quoi, exactement ? Raconte-moi. »Alors elle lui a expliqué tout ce qui s'était dit, ses évaluations, et les conseils de Hugo.Gabriel a hoché la tête et dit :
« Tu es com

Pourtant, elle n'a pas levé la tête et a continué à échanger avec le personnel technique de Synetis.Monsieur Zacharie a souri : « Monsieur Durand, vous connaissez Monsieur Renvers et Monsieur Moreau ? »Mathieu a répondu : « Oui. »Après tout, ils faisaient tous partie des deuxième ou troisième générations des cercles aisés de Paris, donc ils se connaissaient naturellement.Seulement, Mathieu suivait une voie différente d'eux, ils n'étaient donc pas proches.Jérémy et les autres ont salué Mathieu puis sont allés avec Monsieur Zacharie discuter travail un peu plus loin.Léa, elle, est restée près de Mathieu.Elle avait bien sûr aperçu Élise.Mais elle l'a seulement regardée d'un coup d'œil, puis, sans s'y attarder, elle a reporté son attention sur Mathieu : « Monsieur Durand, vous venez d'arriver ? »Mathieu, qui avait une compétence largement suffisante et qui était aussi l'élève d'Hugo Nantier, a remarqué que, même s'il paraissait un peu distant et froid envers Élise à cause d'un cer