J’émergeai de mon sommeil, la tête lourde comme si j’avais révisée tout une encyclopédie la veille. J’attrapai en bâillant mon téléphone portable sur la table de nuit pour consulter l’heure qu’il faisait.10h08min.C’était quoi cette manie là que j’avais adoptée ces deux derniers jours? Je me réveillais plus tard qu’à l’accoutumée. Ma tête pesait des tonnes et ma colonne vertébrale me faisait atrocement mal. On aurait dit que c’était maintenant que mon corps réagissait face à la brutalité dont il avait été victime il y a deux jours. Je me souvenais encore comment j’avais été projetée et mon dos avait violemment heurté la table. J’avais crue que j’allais rester toute courbée après cela.Je m’extirpai néanmoins à contre cœur du lit et je me rendis sous la salle de bains. Après une longue douche pour détendre mes muscles, je sortis de la salle de bain, emmitouflée dans une grande serviette. Et là, je me figerai en me rappelant d’un détail: je n’avais aucun vêtement ici en dehors de ceux
Je sortis de la clinique suivie de près par Enzo. La petite visite chez le gynécologue a été concluante. Ma grossesse se porte à merveille. Le gynécologue affirme que le bébé se développe même très vite. Apparemment, il avait déjà l’apparence d’un bébé de sept mois alors qu’il venait à peine d’entamer son sixième mois. Il se pourrait donc que j’accouche plus vite que prévu; grossesse précoce. Je grimaçai en me rappelant de cela. Enzo dû voir mon inquiétude puisqu’il m’offrit un sourire qui se voulait rassurant. Mais je voyais bien que lui aussi était intrigué. En même temps, je ne voyais aucune autre raison à l’avancée étrange de ma grossesse si ce n’était lui. Après tout, il m’avait bien fait comprendre qu’il était un être mirifique. Peut-être que dans leur dimension, les grossesses ne faisaient pas neuf mois et c’était donc ce qui m’arrivait parce que j’étais sûre à 98% que cet enfant aurait hérité de la nature d’Enzo. Sinon, il n’y aurait pas si tant de polémique autour de lui comm
Je l’écoutais parler, bouche bée, sans pouvoir placer le moindre mot. En fait, je ne savais pas du tout quoi dire. Tout ce qu’il me racontait était captivant et en même temps...fou. Alors, je me contentais de le fixer simplement, laissant mon expression faciale parler pour moi. Cependant, j’avais une question.- Qu’est-ce qui est arrivé à la fille d’Arha? m’enquis-je. Notre conversation me faisait tellement penser à un cours d’histoire et je me retins de justesse de ne pas pouffer de rire.- Justement, j’en venais. La fille d’Arha s’appelle en fait Céleste. Elle fut comme notre septième merveille puisque tout le monde voulait voir et toucher un enfant né naturellement. Ainsi, elle s’était vite fait un tas d’idoles. En tant qu’ascendante d’une nouvelle espèce, elle se devait de la développer. Alors, parmi ses idoles, beaucoup se sont délégués pour aller lui chercher des humains qu’elle transformait. Malheureusement, ce n’était pas suffisant pour elle. Céleste voulait que l’espèce des
Je regardai les enfants s’amuser dans le parc d’attraction tout joyeux sous l’œil attentif de leurs parents. Un sourire naquit sur mes lèvres alors que je m’imaginais moi aussi à leur place entrain d’observer mon fils jouer. Je m’assis sur un banc non loin d’un jeune couple qui tenait un petit garçon par les mains. Sans vraiment le vouloir, je me vis avec Enzo à travers eux. Lui et moi, marchant dans le parc, notre fils au milieu de nous. Mon sourire devint instantanément rêveur et il me fallut me gifler intérieurement à deux reprises pour reprendre mes esprits.Les hormones, me justifiai-je.- Maman, elle a quoi dans son ventre la femme assise là bas? C’était le petit garçon qui venait de poser la question. J’évitai de leur donner l’impression que j’écoutais (bien que ce fut ce que je faisais) et je fis mine de fixer un point imaginaire devant moi. - C’est un bébé mon chéri, répondît sa maman.- Oh waouh! s’exclama t-il. Alors toi aussi t’avais un ventre aussi énorme quand j’étais
Je me précipitai à grands pas vers le séjour de l’appartement et j’en ouvris la porte d’entrée. Je tombai nez à nez avec Enzo, téléphone portable en main. - Sarah? J’allais justement vous appeler, me dit-il.- Pourquoi? lui demandai-je.- Le gynécologue en charge de votre grossesse a appelé. Mon cœur rata un battement.- Que...quoi? Qu’y a-t-il? Quelque chose ne va pas?La mine d’Enzo se fit soucieuse et il passa une langue sur sa lèvre inférieure avant de la mordre.Seigneur !- Sarah...Il avait pratiquement soufflé mon prénom. Je m’approchai de lui pour qu’il sache que j’étais impatiente d’entendre ce qu’il avait à m’annoncer. Il leva les yeux vers moi avant de les fermer brièvement et de secouer la tête de gauche à droite ce qui fit virevolter au passage les boucles brunes de ses cheveux. - Elle a juste demandée à ce que nous repassions la voir dans la semaine. J’ai donc pris rendez-vous pour le vendredi prochain, finit-il par dire.J’hochai la tête sans détacher mon regard du
Et ouais ! Je savais que vous l’attendiez depuis longtemps ce Point De Vue là, hihi...La porte de la chambre s’ouvrît délicatement avant de se refermer de la même manière. Des talons se mirent ensuite à claquer silencieusement sur le sol et je n’eus pas besoin de me retourner pour savoir qu’il s’agissait de ma mère. Elle alla s’asseoir doucement sur la chaise en face du grand lit et contempla ce dernier avec moi, toujours en silence. Après quelques minutes, elle finit par rompre ce silence. - Tu crois que ça en vaut la peine qu’elle garde cet enfant ? me demanda t-elle.Sa question m’énerva quelque peu mais je choisis ne pas y répondre. Je continuai d’observer Sarah dormir paisiblement, la respiration légère. Ses cheveux rouges étaient un peu éparpillés autour d’elle et les traits de son visage relevaient d’une légère fatigue. Lorsque mon regard se posa sur ses lèvres roses, notre échange me revint à l’esprit. J’étirai un sourire discret malgré moi et me mordit la lèvre. Je pensais
J’ouvris les yeux et me mis à les faire papillonner légèrement. Ce furent des douleurs à l’abdomen qui me saluèrent, bientôt suivis de maux de hanche, de la faim, de la soif et d’une fatigue pesante. Les événements de la veille affluèrent et mon premier réflexe fut de porter ma main droite à mon ventre. Par le toucher, je pus constater qu’il avait encore grossis. Je soupirai et tentai de me redresser dans le lit mais mes membres tremblaient tellement que je fus contrainte de me rallonger. Je me sentais si faible et vide que j’en avais les larmes aux yeux.- C’est normal que vous n’ayez plus d’énergie, fit une voix. Je sursautai aussitôt et regardai avec effarement mon interlocutrice qui se trouvait juste debout à ma droite. J’essayai un violent effort pour m’asseoir mais ce fut vain.- Surtout, ne vous ménagez pas. Avez-vous besoin de vous asseoir. Je peux vous aider, me proposa t-elle.- Je...Qui êtes-vous ? demandai-je perdue.- La mère d’Enzo. Je me nomme Saadiyath. Un lo
J’ouvris les yeux et me mis à les faire papillonner légèrement. Ce furent des douleurs à l’abdomen qui me saluèrent, bientôt suivis de maux de hanche, de la faim, de la soif et d’une fatigue pesante. Les événements de la veille affluèrent et mon premier réflexe fut de porter ma main droite à mon ventre. Par le toucher, je pus constater qu’il avait encore grossis. Je soupirai et tentai de me redresser dans le lit mais mes membres tremblaient tellement que je fus contrainte de me rallonger. Je me sentais si faible et vide que j’en avais les larmes aux yeux.- C’est normal que vous n’ayez plus d’énergie, fit une voix. Je sursautai aussitôt et regardai avec effarement mon interlocutrice qui se trouvait juste debout à ma droite. J’essayai un violent effort pour m’asseoir mais ce fut vain.- Surtout, ne vous ménagez pas. Avez-vous besoin de vous asseoir. Je peux vous aider, me proposa t-elle.- Je...Qui êtes-vous ? demandai-je perdue.- La mère d’Enzo. Je me nomme Saadiyath. Un lo