J’ouvris les yeux et me mis à les faire papillonner légèrement. Ce furent des douleurs à l’abdomen qui me saluèrent, bientôt suivis de maux de hanche, de la faim, de la soif et d’une fatigue pesante. Les événements de la veille affluèrent et mon premier réflexe fut de porter ma main droite à mon ventre. Par le toucher, je pus constater qu’il avait encore grossis. Je soupirai et tentai de me redresser dans le lit mais mes membres tremblaient tellement que je fus contrainte de me rallonger. Je me sentais si faible et vide que j’en avais les larmes aux yeux.- C’est normal que vous n’ayez plus d’énergie, fit une voix. Je sursautai aussitôt et regardai avec effarement mon interlocutrice qui se trouvait juste debout à ma droite. J’essayai un violent effort pour m’asseoir mais ce fut vain.- Surtout, ne vous ménagez pas. Avez-vous besoin de vous asseoir. Je peux vous aider, me proposa t-elle.- Je...Qui êtes-vous ? demandai-je perdue.- La mère d’Enzo. Je me nomme Saadiyath. Un lo
J'atterris agilement sur le sol en pierre de la cour et me redressai pour jeter un coup d'œil à la fenêtre que je venais de traverser. J'espérais de tout cœur y voir le visage de Sarah apparaître mais rien ne fît. Je soupirai et entrepris d'arpenter le jardin. La réaction de Sarah face à mon idée d'avorter cet enfant ne m'avait pas tellement surpris parce que je m'y attendais d'un côté vu la manière dont elle avait rêvé avoir un bébé. Mais je ne pouvais pas supporter le fait qu'elle perde la vie à cause de cela. Des enfants, elle pouvait en avoir des centaines si elle le voulait par la suite mais pour l'instant, je refusais d'endosser la mort d'une innocente. S'il fallait attendre encore des milliers d'années avant l'avènement d'une nouvelle Fertilia alors on allait attendre. Je pris mon téléphone pour appeler quand je me souvins que j'étais dans une dimension magique et que les gadgets technologiques ne passaient pas par là. D'ailleurs, mon téléphone ne montrait aucun signe de vie.
Hello mes lecteurs Goodnovel. Vous vous portez bien j’espère?Je tiens à m’excuser pour la méga longue absence. Franchement toutes mes excuses.J’ai cessé d’écrire parce que je n’étais pas en de bons termes avec Goodnovel. J’avais cru avoir supprimé le roman de la plateforme mais récemment j’ai reçu le mail d’un lecteur qui me demandait la suite du roman. J’ai été surprise. Je suis donc revenue sur la plateforme et j’ai constaté que vous étiez déjà plus de 5000 lecteurs et que le roman figurait dans les livres français populaires. Beaucoup ont voté et ont contribué et une centaine de gens se sont abonnés à mon profil dans l’espoir d’une suite à mon roman. J’ai été profondément touchée et j’ai eu un regain d’encouragement. Je ne suis toujours pas satisfaite de Goodnovel mais pour vous mes lecteurs et mes followers, je suis prête à donner une suite à ce roman. Merci infiniment à vous. Je vous aime.Si vous aimez ma plume, vous pouvez aussi me découvrir sur Dreame. J’y écris et publie me
- Je n’ai pas à discuter de cela avec vous, père. - Tu n’as aucune décision à prendre ici tant que je suis vivant! - C’est ma vie et mon avenir; j’en suis le seul détenteur! Mon père m’adressa un regard noir et s’assit confortablement dans son siège. - Assieds-toi! m’ordonna t-il en me pointant du doigt le fauteuil près de moi. Mais je ne l’écoutai pas et lui tournai le dos.- ZAÏM! Je m’arrêtai net dans mon élan. Il était très rare que mon père m’appelle par mon prénom arabe et lorsque ça arrivait, cela signifiait qu’il était vraiment très en colère. Je me retournai donc lentement pour lui refaire face. - Assieds-toi! répéta t-il. Cette fois-ci, j’obéis sans faire de vague. Steve Martins était un homme très autoritaire. Il dirigeait le royaume de Solumna avec beaucoup de vigueur et de sérieux. Je ne savais même pas si à mon tour, je serai capable de cela. Quand je le regardais, je voyais que je n’avais pris de lui que ses yeux, son nez et une grande partie de sa couleur de pe
- Aaaaahhhh!!!... Faites-le sortir s'il vous plaît! Maintenant ! Je ne supportais plus du tout la douleur ; c'était atroce. Jamais de ma vie je ne me suis sentie aussi mal physiquement. Le médecin devant m'aider à accoucher ainsi que des servantes s'activaient autour de moi afin que tout soit prêt pour l'accouchement. - Des serviettes! Rapportez-moi rapidement des serviettes!Le médecin que je trouvais drôlement jeune pour cette tâche s'approcha d'Enzo qui était resté près de moi à me tenir la main. - Vous pouvez sortir, Sir. Si vous savez que vous ne supporterez pas la vue, lui proposa t-il.Mais le géniteur de mon enfant secoua négativement la tête.- Pas la peine Enid. Je veux rester près d'elle. Elle a besoin de moi. Le dénommé Enid lui donna une tape encourageante sur l'épaule avant de venir se placer à côté de moi. - Détendez-vous, tout ira bien, essaya t-il de me rassurer.- Vous êtes prête ? Respirez à fond, je...Un craquement se fit encore entendre et je hurlai de doule
- Aaaaahhhh!!!... Faites-le sortir s'il vous plaît! Maintenant ! Je ne supportais plus du tout la douleur ; c'était atroce. Jamais de ma vie je ne me suis sentie aussi mal physiquement. Le médecin devant m'aider à accoucher ainsi que des servantes s'activaient autour de moi afin que tout soit prêt pour l'accouchement. - Des serviettes! Rapportez-moi rapidement des serviettes!Le médecin que je trouvais drôlement jeune pour cette tâche s'approcha d'Enzo qui était resté près de moi à me tenir la main. - Vous pouvez sortir, Sir. Si vous savez que vous ne supporterez pas la vue, lui proposa t-il.Mais le géniteur de mon enfant secoua négativement la tête.- Pas la peine Enid. Je veux rester près d'elle. Elle a besoin de moi. Le dénommé Enid lui donna une tape encourageante sur l'épaule avant de venir se placer à côté de moi. - Détendez-vous, tout ira bien, essaya t-il de me rassurer.- Vous êtes prête ? Respirez à fond, je...Un craquement se fit encore entendre et je hurlai de douleu
Je ne savais pas depuis combien de temps j’étais là, les genoux à terre à observer chaque détails en face de moi. J’étais là mais mon cœur et mon esprit étaient en direction du royaume des morts, à la recherche du visage qui me manquait tant. Un mois…Un mois pratiquement que Sarah s’en est allé en donnant naissance à notre fils. Un mois que mes journées étaient devenues maussade et sombres. Un mois que je regardais mon fils avec un pincement au cœur. Un mois que je passais mes nuits ici dans l’espoir qu’à mon réveil, je la vois réveillée et bien vivante. Après son décès, mon père avait voulu procéder à un enterrement mais je m’en étais opposé. Il était hors de question d’envoyer Sarah six pieds sous terre alors que j’avais encore l’espoir qu’elle revienne parmi nous. Je ne savais si c’était le refus de laisser partir l’être aimé pour toujours ou une intuition fondée mais je ne permettrai pas qu’elle soit enterrée. J’avais donc fait aménager une pièce du palais dans mes appartements
Mes ongles à présent devenus des griffes tant je ne les avais taillés, traçaient des sillons nerveux sur le rebord en bois de mon lit. Les yeux fermés et ma concentration à son paroxysme, j'observais et j'écoutais. L'utilisation de mon pouvoir étant rendu plus complexe étant donné le lieu où je me trouvais; me projeter dans l'esprit d'un de mes pantins me demandait donc beaucoup trop d'efforts. Mais je n'avais aucune autre alternative si je voulais sortir d'ici. Il me fallait agir. Après quelques longues minutes, mes ongles s'enfoncèrent dans le bois du lit et j'ouvris les yeux, exaspérée et plus énervée qu'auparavant. Je me levai et poussai un cri de rage. - Maudits soyez-vous! MAUDITS SOYEZ-VOUS!Cela faisait combien d'années à présent ? Combien de siècles ? Et j'étais toujours là sans grand avancement dans mon projet d'évasion. J'étais toujours là dans cette prison sombre et froide, isolée de tous et diabolisée. Moi, que le peuple de Solumna adorait et divinisait. Moi, la plus gra