ELIZABETH WILSON
CINQ MOIS PLUS TARD
Qui aurait cru qu'en revenant à Sherwood, il y avait sept mois de cela pour fuir mon ex-petit-ami, mon amour de jeunesse serait entré une nouvelle fois dans ma vie ? Et pourtant, c'est ce qu'il s'était passé. Ethan était revenu dans ma vie, avait fait sauter toutes les barrières que j'avais installées pour me protéger et m'avait fait comprendre qu'il était l'homme de ma vie. Celui avec qui j'avais envie de fonder une famille, celui que je voulais épouser. Malgré tout ce que Brandon avait pu me faire, je n'avais jamais perdu espoir en l'amour et apparemment j'avais eu raison.
Allongée sur un lit, pour ma deuxième échographie, Ethan et moi attendions que la gynécologue arrive. Me tenant fermement la main, je savais qu
Merci à toutes (et à tous maybe) d'avoir suivit les aventures d'Ethan & Ellie. Ravie d'avoir finie cette histoire, qui je l'espère vous a plu. Des BONUS suivent juste derrière. <3
Plus le temps passait et plus voir mes pieds me manquait horriblement. Mon ventre grossissait de jour en jour, j'avais mal au dos et j'avais besoin d'Ethan pour tout. Même lorsqu'il s'agissait d'attraper du sucre dans un des placards de la cuisine. Le seul point positif était de sentir mon bébé bouger dans mon ventre. Sentir ses petits pieds me taper. A chaque fois que cela arrivait, je ne pouvais m'empêcher de gigoter comme une enfant tant j'étais heureuse. Jamie adorait toucher mon ventre et lui aussi était autant excité que moi. Ne parlons même pas de mon fiancé. J'avais l'impression d'être faites en sucre avec lui. Il était aux petits soins tous le temps et je l'aimais d'autant plus. Surtout lorsque je le réveillais en pleine nuit parce que j'avais envie de glace et de fraises. Depuis, il en avait fait un stock complet.
Noël. J'adorais cette fête et ce, surtout depuis que j'avais eu mon fils. J'adorais le gâter, lui offrir des choses. Je le faisais tout au long de l'année et à Noël, c'était pire. Jamie n'était pas un gosse pourri gâté. Il était poli, travaillait bien à l'école et était très serviable. Il adorait venir en aide aux autres et c'est pour cette raison que j'aimais lui offrir beaucoup de choses. S'il avait été un sale gosse, que Dieu m'entende, il n'aurait jamais rien eu comme cadeau.Debout devant le comptoir d'accueil d'une animalerie, j'attendais que l'on vienne s'occuper de moi. Je m'étais promis d'offrir un Fripouille à mon fils et quoi de mieux que Noël pour cela ? Il ne se doutait de rien et lui faire plaisir était ce que j'aimais le plus. Je m
ELIZABETH WILSONLe mois de Mars avait pointé le bout de son nez contrairement à mon bébé qui elle, refusait de sortir. J'avais adoré ma grossesse, mais je n'avais hâte que d'une chose : que ce bébé sorte ! J'étais énorme, fatiguée et j'avais mal au dos. Ethan s'occupait de moi comme personne. Il faisait quasiment tout, hormis la cuisine. Parce que manger des sandwichs tous les jours de la semaine, non merci.Assise Chez Lola avec Kara et Barbara, j'attendais patiemment mon assiette de pancakes au sirop d'érable ainsi que mes œufs brouillés au bacon. J'avais tellement faim, mais j'étais persuadée que c'était la nénette dans mon ventre qui s'empiffrait de tout ce que je pouvais manger.
ELIZABETH WILSON - Tu es prête ? Je relevais la tête vers ma mère qui me regardait avec fierté. Vêtue d'une robe ivoire, comme mes deux meilleures amies qui étaient installées chacune sur un fauteuil. Barbara tenait entre ses mains, ma pierre précieuse. Jasmine Rose. Toutes me regardaient avec des grands yeux, émerveillés, même ma fille. Voilà trois mois qu'elle était née et chaque jours, elle m'impressionnait. Elle était si éveillée pour son âge. Jamie adorait s'occuper d'elle. Ethan lui avait apprit à changer les couches et à lui faire prendre son bain. Il était un grand frère extraordinaire. Depuis la naissance de notre fille, j'étais la femme la plus heureuse du monde. Personne n'aurait pu me faire chuter de mon piédestal. Et aujourd'hui, j'allais vivre une nouvelle étape de ma vie.
ELIZABETH WILSONLes mains agrippées au volant de ma vieille Toyota, je regardais droit devant moi à travers mon pare-brise salit par les moustiques rencontrés sur la route. Je venais d'arriver à Sherwood où il faisait super beau, c'était jour de marché, les routes étaient barrées et je n'eus pas le choix que de faire un détour pour pouvoir enfin arriver chez mes parents. J'avais toujours adoré cette ville où j'avais grandis. J'avais ma meilleure amie qui vivait encore là, ainsi que mes parents.Cela faisait cinq ans que j'étais partie pour New York, où je travaillais en tant que coach sportive. Il était vrai que j'aurais pu faire ce job bien plus près de la maison, mais après le lycée, toutes les jeunes filles censées ont bes
ETHAN JAMES GREENJe ne l'avais pas revue depuis près de cinq et la voir là me fit un choc. Ce soir après être sorti du boulot, je m'étais attendu à tout, sauf à voir Elizabeth Wilson devant moi. Je connaissais ses parents depuis plusieurs années maintenant et ils m'avaient assurés qu'elle ne rentrerait pas avant début Septembre. Bordel de merde. Elizabeth avait toujours été la plus belle fille qui m'avait été donné de voir. Elle était sublime. Métisse, elle avait de longs cheveux bouclés, des yeux bleus en amandes, un petit nez mutin et des lèvres qui, je suis sûr, aurait pu faire bander n'importe quel homme rien qu'en les voyant. Moi y compris. Elle portait un jean moulant et un tee-shirt manches longues qui moulait parfaitement sa poitrine. Je fermais les yeux avant de me pass
ELIZABETH WILSONJe me réveillais en sursaut sur mon lit, en sueur, tout en regardant autour de moi. Foutu cauchemar. Je soupirais avant de me passer une main sur le visage, angoissée.Voilà une semaine que j'étais rentrée chez mes parents et que j'avais revu Ethan. Je l'avais revu presque tous les jours de la semaine depuis, ce qui me brisait le cœur un peu plus à chaque fois. J'attrapais la bouteille d'eau sur ma table de chevet avant d'en boire une gorgée et finis par attraper mon téléphone pour regarder l'heure : 4h30. Comme tous les matins. C'était comme si ces cauchemars se déclenchaient à la même heure et me réveillaient à la même heure.Je me redressais, enfilais un fuseau, une brassiè
Après avoir déposé Jamie, je retournais à la maison pour récupérer ma voiture et roulais jusque « Chez Lola». C'était un lieu où, à l'époque du lycée, je passais énormément de temps, tout le monde se retrouvait toujours ici. C'était un pub qui tournait toute la journée et la nuit. La journée il servait le petit-déj, le déjeuner, des encas et le dîner et la nuit, ça se transformait en bar/restaurant. Lola, la gérante, servait les meilleures ailes de poulet frit de tout l'Arkansas.Je passais le pas de la porte d'entrée et parcourus la grande pièce du regard. Rien n'avait changé, derrière le bar se tenait deux serveuses souriante, devant se tenait toujours de haut tabouret rouge vernis. La pièce &eac