Depuis leur dernière rencontre au Ivy Club, Abel-Malick était troublé. Il avait passé la nuit à ressasser cette danse avec Samira, son regard brûlant de défi, son audace, et surtout… cette sensation déroutante qu’elle lui avait laissée. Il n’aimait pas ce qu’il ressentait. Une femme ne devait pas occuper son esprit après une simple danse.
Installé sur la terrasse de son appartement, un café à la main, il parcourait distraitement son téléphone lorsque son regard s’arrêta sur un message. Un numéro inconnu.
_ »Samedi soir, gala de charité de la BSA. J’ai besoin d’un cavalier. Fais-toi beau. » Samira
Un sourire en coin étira ses lèvres. Elle voulait jouer ? Très bien. Il acceptait le défi.
— « Je suis toujours beau. À samedi, ma chère. » répondit-il, avant de poser son téléphone.
Ce jeu allait devenir intéressant.
L’événement se tenait dans l’un des hôtels les plus prestigieux d’Abidjan. L’hôtel appartenait à la famille Touré. Une salle majestueuse, ornée de lustres en cristal, résonnant