Abèni, ouvrant son sac à main, en sortit un billet de cinq mille francs. Elle le tendit à la jeune femme.
– Enlevez deux mille cinq cents francs dedans et faites un repas à vos enfants avec le reliquat…
– Quoi ? Tu es sérieuse ?
– Je suis très sérieuse ! Et dites-moi, puis-je avoir votre numéro de téléphone ? Il faut que je vous appelle dès que je serai arrivée à la maison. Il faut qu’on discute de quelque chose qui pourrait vous plaire.
– D’accord, vous pouvez prendre.
La domestique des Sabi, prenant son téléphone, commença par pianoter les touches.
– Merci ! Je vais vous appeler dès que je serai arrivée à la maison.
– Il n’y a pas de souci.
Les deux femmes se souhaitèrent au revoir.
Abèni, s’avançant, héla un conducteur de taxi-moto.
– Au revoir, madame ! lança Abèni depuis le siège arrière du conducteur.
– Oui, au revoir ma chérie.
La femme du pasteur, sans plus attendre, s’accourut dans la cour de la maison. Le cœur submergé de joie, la femme du pasteur alla voir son mari dans la
