Dans "Ma domestique était une Sorcière", l'auteur nous plonge dans l'univers complexe des relations entre employeurs et employés à domicile. À travers le parcours de plusieurs protagonistes, le récit met en lumière les défis et les malentendus qui peuvent survenir lors du choix d'une domestique. Les lecteurs découvriront que derrière les apparences se cachent souvent des intentions ambiguës et des motivations cachées. Ce livre explore non seulement la dynamique de pouvoir au sein du foyer, mais aussi les préjugés et les attentes qui influencent ces interactions. En fin de compte, "Ma domestique était une Sorcière" incite à réfléchir sur la confiance et la loyauté, tout en questionnant ce que signifie vraiment "faire partie de la famille".
Lihat lebih banyakLa nuit était noire et très profonde. Sous chaque toit, dormait chacun. Les rues étaient vides et désertes. Les marchés étaient vide. En résumé, tout dormait. Au nombre des hommes qui dormaient, il y avait ceux qui avaient prié et ceux qui ne l’avaient pas fait.
En ce moment-là, il était une heure du matin, une heure très importante pour le monde des ténèbres. Sous un grand arbre de baobab, descendaient de gros oiseaux. Ces oiseaux, avec leurs gros yeux, se transformaient en humain à chaque fois que leurs pattes fléchissaient le sol. Ces oiseaux étaient des animaux rares ; des oiseaux qu’on voit rarement dans la journée ; des oiseaux qui font très peur même quand on les voit en plein jour. En effet, c’étaient des hiboux.
Sous ce gros arbre de baobab, descendaient du ciel ce type d’oiseau. Il y avait de jeunes oiseaux qui, à leur descente, se transformaient parfois en une petite fille ou en un petit garçon. Quant aux grands et gros oiseaux, ils se transformaient en des adultes.
Sous cet arbre majestueux, descendaient incessamment des oiseaux de la même nature.
Enfin, une multitude d’humains. Formant un cercle, ils s’abaissèrent et criant ensemble, ils appelèrent un même nom une première fois ; une deuxième fois et enfin, une troisième fois. À ce cri commun, apparut un géant oiseau qui, en moins de quelques secondes seulement, se transforma en une grande et vieille femme.
« Ha ha ha ha ha », dirent-ils en commun.
– Soyez la bienvenue, la reine des reines, ajoutèrent-ils en commun.
– Ouiiii, merci, mes chers serviteurs, soyez aussi les bienvenus dans notre monde ! répondit la vieille femme.
– Merci, la reine !
La vieille femme, tournant la tête, regarda tout autour d’elle et ouvrit les lèvres pour adresser une question.
– Avez-vous déjà fait la présence ?
– Oui, j’ai déjà fait la présence, dit un homme, torse nu. Il y a seulement Abèni et Iba qui ne sont pas encore venues. Lorsque j’ai cherché le motif de leur absence, j’ai vu que leur époux sont en train de leur parler encore et il faut que ce dernier s’endorme d’abord avant qu’elles ne nous rejoignent.
La reine, acquiesçant de la tête, ne dit plus rien à ce sujet.
– Bien, nous irons rapidement sur les évènements parce que nous n’avons pas beaucoup de temps. À peine quatre heures de temps maintenant, il fera nuit chez nous et le jour chez nos esclaves. Bien, hier, je voulais aborder un sujet mais à cause des manifestations, la nuit nous a surpris et nous nous sommes dispersés comme ça. Il faut qu’on aille vite. Alors, nous voici à l’approche des fêtes. Comment allons-nous organiser pour accomplir nos missions dans les bonnes conditions ! Commençons tout de là. Mais en attendant, avez-vous déjà égorgé la viande d’aujourd’hui ?
– Non, pas encore ! Comme c’est quelque chose qui ne va coûter que trois secondes au plus ! s’exclama un jeune homme, celui charger de l’abattage.
– D’accord, alors je vous écoute ! Comment allons-nous faire parce que nous sommes déjà en novembre et bientôt le dernier mois. Nous avons besoin de la puissance et pour avoir cette puissance, il nous faut du sang ! Et comme vous le savez mieux que moi, ce n’est pas du sang des animaux mais celui des humains. Alors, comment allons-nous organiser. Je vous écoute !
Les femmes, pagnes noirs calés sur la poitrine, les pieds nus, visage crispé, se regardaient à tour de rôle. Les hommes, eux aussi, à tour de rôle, se regardaient nonchalamment. Et puisque c’était une question qui leur avait été adressée, quelqu’un leva le doigt et prit la parole.
– La reine, commença-t-il, c’est vrai, nous sommes à l’approche des fêtes. Ce sujet que vous avez soulevé, c’est un sujet très intéressant et très important. Il nous faut de la puissance pour agir et cette puissance, c’est grâce au sang humain. Et pour avoir ce sang, nous n’allons pas croiser les bras pour les avoir. Il nous faudra travailler. C’est au bout de notre travail qu’on obtiendra ce qu’on voudra. Sinon, moi, voici ma proposition : c’est le moment d’aller sur les grandes rues et semer de gros accidents. Des accidents au cours desquels il y aura beaucoup de blessés et pourquoi pas de morts ! Puisque le monde des humains s’accroît de jour en jour. Ils sont trop nombreux et il faut qu’on les diminue. C’est en les diminuant qu’on pourra avoir ce sang humain dont nous avons besoin pour augmenter notre puissance, merci.
Tout le monde, heureux, ovationna la proposition de ce jeune homme. Au même moment, quelqu’un d’autre leva le doigt. La reine lui accorda la parole.
– Je pense que ce que Djéfi vient de dire est la moindre des choses. Il est temps de cibler les grands carrefours où installer nos calebasses pour commencer par récupérer le sang humain. Certaines zones ont déjà commencé. Hier par exemple, en rentrant de la ville, j’ai vu qu’il est placé sur un grand carrefour, une grosse calebasse avec un gros serpent qui prenait le guidon des mains chez certains conducteurs pour leur créer de grands accidents. Et par cela, sa calebasse était presque remplie. C’est seulement nous qui n’avons pas encore installé nos calebasses sur des carrefours, merci !
Une fois encore, tout le monde ovationna les propos de ce dernier.
Quelqu’un d’autre leva le doigt et on lui accorda la parole.
Ceci dit, Abiba poussa le portail et pénétra dans la cour. La visiteuse, quant à elle, resta debout, là, pendant quelques secondes et prit une direction.Abiba, ayant traversé la cour de la maison à la hâte après avoir rabattu le portail, traversa le salon, dévala les escaliers et se rendit à la cuisine. À sa grande stupéfaction, elle aperçut une jeune fille en train de frotter à l’éponge, les assiettes qu’elle avait rassemblées et dont elle estimait laver dans les prochaines minutes. Abiba, tiquée de peur, se retira subitement en arrière avant de s’arrêter. Reconnaissant le visage de la jeune fille, elle lui demanda : « Par où avez-vous pris pour entrer dans la chambre ? ».La questionnée, se concentrant sur sa besogne, ne broncha mot.– C’est à vous que je parle ! répéta-t-elle.L’autre, continuant le travail, ne tourna guère son regard pour l’observer. Dans son entrain, elle répondit : « Peux-tu arrêter de me gronder s’il te plaît ? »– Je ne te gronde pas, mademoiselle ! Je demand
– Merci ! Il y a deux jours, j’ai porté un petit habit à travers lequel tout le monde peut voir les formes de mes seins. Vous savez très bien que nous avons besoin des âmes ici pour aller au bout de nos missions. Et pour mettre en captivité ces âmes, il faut ruser le monde. Et pour ruser le monde, il faut surtout faire des choses extraordinaires. C’est comme ça je me suis rendue au marché et j’ai acheté deux tenues. Les tenues étaient tellement belles que tous les hommes seraient contents d’admirer mes seins et mes fesses. Ce jour-là, au cours de ma promenade, quatre hommes m’ont donné leur numéro et ont insisté que je leur téléphone. Chacun de ces hommes m’a trouvé belle. Et j’étais heureuse parce que je m’imaginais ce que j’allais faire de leurs âmes. Je marchais sur la voie quand tout à coup, j’ai entendu un klaxon dans mon dos. Sans vous mentir, je n’ai pas eu peur. J’ai juste tourné la tête pour voir qui était-ce. Je pensais que c’était encore un autre homme qui voulait me venter
« Ha ha ha ha ha », disait la troupe.– Bien, mais tu peux t’occuper de leur sort n’est-ce pas ? demanda la reine.– J’ai essayé et comme nous le savons tous, il nous faut l’augmentation de puissance. Sinon, j’ai essayé mais ça n’a pas donné. Donc je m’attendais au renouvellement de ma puissance pour les attaquer mais ce sera trop tard. Je veux qu’ils commencent à se gifler dès maintenant ; c’est-à-dire, qu’il n’y ait aucune entente entre eux. Qu’ils soient coq et cafard ; pas d’entente.– D’accord, je comprends ta préoccupation ! Mais ne vous inquiétez pas, vos puissances seront renouvelées au plus tard la semaine prochaine. En attendant, prends ces deux statuettes. Tourne-les, de sorte que les deux ne se fassent pas face. Unis-les dos-à-dos et ficèle-les.L’ordonnée attrapa les statuettes et appelant du fil mystiquement, ficela les deux statuettes dos-à-dos.– Maintenant, je te donne la puissance et la force de prophétiser toi-même, sur leurs âmes tout en les appelant par leurs prén
– Je suis d’accord de tout ce que mes prédécesseurs ont dit. Nous devons aussi nous rendre dans des hôpitaux. D’ailleurs, vous savez que là-bas, c’est notre demeure. Il y a quelques jours, nous n’allons plus là-bas. Il est temps qu’on aille vider les veines. Nous sommes à l’approche des fêtes et c’est la seule période où nous augmentons nos puissances. Comme vous le savez, nous ne pouvons rien sans la puissance. La dernière fois, une petite fille d’à peine huit ans a failli dévoiler mon secret devant un grand public. Vous ne pouvez pas y croire. Je revenais de la ville avec ma moto et cette petite fille, au lieu de me quitter le chemin, était debout sans bouger. Très fâché, je voulais la faire tomber par ma force spirituelle afin de sucer son sang mais cette fille, étant sur le point de tomber, a appelé ce nom qui les sauve et moins-un, j’allais tomber. Ce nom, avec sa puissance, m’a retourné l’esprit que je lui ai envoyé et pour ne pas me créer d’ennuis devant ces personnes qui nous
La nuit était noire et très profonde. Sous chaque toit, dormait chacun. Les rues étaient vides et désertes. Les marchés étaient vide. En résumé, tout dormait. Au nombre des hommes qui dormaient, il y avait ceux qui avaient prié et ceux qui ne l’avaient pas fait.En ce moment-là, il était une heure du matin, une heure très importante pour le monde des ténèbres. Sous un grand arbre de baobab, descendaient de gros oiseaux. Ces oiseaux, avec leurs gros yeux, se transformaient en humain à chaque fois que leurs pattes fléchissaient le sol. Ces oiseaux étaient des animaux rares ; des oiseaux qu’on voit rarement dans la journée ; des oiseaux qui font très peur même quand on les voit en plein jour. En effet, c’étaient des hiboux.Sous ce gros arbre de baobab, descendaient du ciel ce type d’oiseau. Il y avait de jeunes oiseaux qui, à leur descente, se transformaient parfois en une petite fille ou en un petit garçon. Quant aux grands et gros oiseaux, ils se transformaient en des adultes.Sous ce
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