Jade tournait dans le lit immense, incapable de trouver le sommeil. C’était les mots d’Annelise qui la tenait éveillée.
« Tu ne peux pas satisfaire ses besoins, Jade. Tu ne sais même pas ce qu’il est vraiment. »
« Il est un dominant. Tu crois qu’il t’aime ? Il te façonne. »
Elle serra les draps entre ses doigts, son cœur cognant dans sa poitrine. Et cette histoire de "chambre rouge" ? Était-ce une métaphore ? Un fantasme ? Ou quelque chose de réel ?
Une seule façon de le savoir.
Pieds nus, elle sortit du lit. Un bureau verrouillé. Un salon plongé dans l’ombre. Un escalier qui menait au sous-sol. Jade hésita… et descendit mais là encore, rien. Pas de porte cachée. Pas de chambre rouge. Rien qu’un cellier, un ancien fumoir, des archives…
Une heure passa.
Essoufflée, désorientée, elle finit par abandonner. Elle retourna dans la chambre. Son reflet dans le miroir la fixait. Elle se sentait étrangère à cette maison, à cette relation, à cette mascarade.
À cinq heures du matin, sans faire de