Chapitre 2 MARIAM SÔ Ma VIE

LA VIE.

Je me permet de commencer avec cette belle chanson. 

De sa vieille voix de rogomme

Un soir qu'il avait bien pinté

Voilà ce que le père "Ma Pomme"

Plein d' bonne humeur, m'a chanté

La vie est une belle fille

Qui sourit à qui sait l'aimer

Elle nous prend, elle nous entortille

Uniquement pour nous faire trimer

Sans pitié pour ceux qui roupillent

Pour les fainéants, pour les paumés

La vie n'est facile et gentille

Qu'à ceux qui savent la gagner

Ah oui je la chante parce-que la vie n'a pas été ce que je pensais.

J'avais toujours pensé depuis le ventre de ma mère vivre la fourchette à la bouche. Je rêvais naître dans un pays hautement développé.

Je me voyais naître dans une famille où doit régner la joie L'amour et tout le reste. 

Malheureusement j'ai connu la douleur de la vie.

Je pensais vivre et mourir mais celà n'a pas été le cas.

La vie me fait connaître une autre de sa face en me donnant une belle famille aussi compliquée que tout tout cela pour une erreur de jeunesse indépendante de ma volonté.

Et enfin je me dois de subir la douleur de ma propre fille.

Mon Dieu pourquoi vivre encore ?

Pourquoi tant de souffrance ?

Je me suis longuement posé la question sans jamais trouvé de réponse.

Il faille mourir que vivre de Souffrance.

                          MARIAM SÔ

PARTIE2️⃣

UNE IDÉE ORIGINALE DE L'ÉCRIVAIN POÈTE JUDI LE ROMANTIQUE PLUME

MAXIMUM DE PARTAGE

C'est avec elle que j'ai continué le reste de ma vie.

Sakinatou étais elle-même déjà marié à un homme.

Malgré sa petite est stage la religion musulmane l'exige.

si je dis que le départ de ma mère ne m'a pas touché j'ai menti mais je ne pouvais rien faire je laissais Allah s'occuper de tout.

Quelques années après j'étais maintenant au classe de CM2

Sois de retour de l'école avec ma copine Aïcha.

Moi: Aïcha bientôt nos examens pour continuer tes études ?

Aïcha : c'est bien possible oui chérie et toi ?

Moi: je crois bien y aller mais je ne sais chez qui.

Aïcha :d'accord je vois pour le moment ne t'inquiète pas ton nom tout le meilleur de nous-mêmes et réussissant après cela on verra comment gérer le reste.

Aïcha moi continuons à parler le long du chemin jusqu'à parvenir à la maison.

Aïcha : ma copine je te laisse passe une bonne soirée et à demain.

Moi: merci beaucoup à toi de même pour toi bien.

Aïcha est une fille que j'aime beaucoup après le décès de ma mère c'était mon ami qui est constituait également une mère pour moi elle était un peu plus âgé que moi et me comprenez beaucoup.

De retour à la maison mon père l'appela automatiquement.

Mon père : Aïcha viens par ici

Moi: Me voici père me voici.

Mon père : où étais-tu.

Moi: papa je reviens de l'école.

Mon père : toi et ton histoire décolle ça me fatigue d'abord fini cette année et on verra la suite.

Moi: papa comment est-ce que cela vous fatigue mais je travaille bien à l'école.

Mon père : Est-ce la moi mon problème regarde toi tu auras bientôt 10 ans il faudrait que je te présente déjà à l'homme qu'il faut que penses-tu? que tu iras éternellement l'école pour venir manquer du respect à ton homme.

Moi: mais papa que voulez-vous dire par là ?

Mon père : mais tu me disais que tu travailles bien à l'école non utilise ton intelligence pour comprendre.

Moi: papa je suis encore très jeune et je ne pense même pas une chose du genre laisse-moi aller à l'école.

Mon père : à qui parles-tu ainsi en plus tu me tutoies ça va chez toi ?? c'était pareil pour ta mère maintenant c'est toi.

Moi: papa ma mère n' a rien fait absolument rien au contraire ce sont tes femmes qui la faisaient souffrir.

Mon père : Quitte de ma vue et arrête de me faire une quelconque moral tu oublies que je suis ton père ?

Comme je remarquait qu'il commençait à s'énerver je quitte rapidement ça vue.

J'ai aussitôt rejoins la case de maman où se trouvait Sakinatou ma tante qui venait me voir les weekend.

Sakinatou : Alors ma fille c'est le retour ?????

Moi: Oui oui je suis de retour mère.

J'avais facilement commencé à l'appeler maman.

Sakinatou : D'accord c'est bien as tu mangé quelque chose à l'école aujourd'hui ?

Moi: Oui Aïcha ma copine m'a donné de l'argent.

Sakinatou : Et ton père il ne te donne rien????

Moi: Non rien absolument rien.

Aussitôt je me mis à pleurer.

Sakinatou : Mais pourquoi pleures tu ma chérie qu'est-ce qui ne va pas.

Je continuais à pleurer.

Elle me laissa tout verser puis me prit dans ses bras.

Sakinatou : Alors dis moi qu'est-ce qui ne va pas ?

Moi: Papa vient de me dire qu'après mon CEP qu'il faut qu'il me présente à l'homme qu'il faut afin que je connaisse mon mari d'avance.

Sakinatou : Quoi? Hum pourquoi cela mais tu es encore très petite seulement que chez nous c'est la tradition.

Il pouvait au moins me le dire avant afin que je sache te le dire.

Moi: Quoi???? Tu le soutiens c'est ça ?

Sakinatou : Je ne le soutiens pas juste te faire comprendre la réalité des choses.

Moi: Avec l'évolution du monde vous parlez encore de réalité des choses ?

Soyez tous sérieux une fois.

Pour la première fois ce jour là tante Sakinatou monta le ton en me parlant.

Sakinatou : Jeune fille qui t'a ainsi apprit à parler aux gens de la sorte ?

Change vite ce language et va prendre ton goûté là-bas.

Même ta mère qui est ma sœur qui repose dans les mains de Allah connait la tradition.

Tu auras déjà ton mari dès le bas âge afin d'éviter toute histoire de débauche par la suite ainsi tu pourras lui rester soumise.

Aussi par rapport aux études ne t'attends pas à aller à l'école de trop car après c'est pour manquer de respect à vos hommes.

Je ne pouvais croire les propos de ma tante c'était comme dans un rêve pour moi.

J'ai donc laissé Sakinatou afin de prendre mon goûté et me mettre à faire mes travaux domestiques.

Le lendemain était dimanche je n'avais pas grande chose à faire.

J'ai donc mentie à ma tante que j'allais faire des exercices avec Aïcha afin de lui soumettre le problème.

Chez Aïcha.

Aïcha était la troisième fille de ses parents.

Ses deux grandes sœurs étaient déjà donné en mariage l'une à 15 ans et l'autre à 18 ans.

C'était vraiment bizarre à mes yeux je n'arrivais pas à comprendre cette mentalité des parents et ces filles qui elles aussi acceptaient tout.

Aïcha : Ah Mariame bonjour comment tu vas ?

Moi: Je vais bien et toi.

J'ai profité et j'ai salué ses parents en disant

Salamalécoum

Ils répondent : Malécoum Salah.

J'ai continué mon échange avec Aïcha.

Aïcha : Mais tu ne m'avais pas dit que tu venais.

Moi:oui si ce point tu as raison je m'excuse.

Aïcha :oh non pour moi cela ne constitue pas un problème en effet c'était juste pour te dire qu'il se pourrait que tu ne me trouves pas à la maison.

Moi : d'accord d'accord je comprends.

Aïcha : alors tu es venu m'aider pour les exercices de maison ?

Moi: oui mais ce n'est vraiment pas l'objectif de ma présence ici si je suis là c'est pour te parler d'une affaire.

Aïcha fait semblant d'aller prendre son cahier et vient me rejoindre.

Aïcha : on fera semblant d'être en train d'étudier ainsi tu vas me poser ton problème j'espère qu'il n'y a rien de grave.

Moi: je peux dire oui tout comme je peux dire non seulement que la situation m'inquiète et je me demande même si cela n'est pas à ton niveau.

Aïcha : alors parle-moi je t'écoute

Moi: vois tu la dernière fois après les cours une fois à la maison mon père a posé cette question.

Aïcha : laquelle

Moi:il cherchait à savoir d'où je venais chose que j'ai trouve bizarre alors qu'il sait bien que je revenais de l'école.

Ensuite il me dit qu'après mon CEP qu'elle devait me présenter l'homme de ma vie.

pour l'instant moi je suis très petit et je ne pense même pas à cela pourquoi cette pensée ?

Aïcha : c'est pareil ici comme tu peux le remarquer mes deux grandes sœur sont déjà promise à des hommes et bientôt ce sera mon tour ce que je ne veux pas.

Moi: alors il faut qu'on fasse quelque chose car c'est notre avenir qu'ils veulent mettre en danger.

Aïcha : d'accord d'accord mais que pouvons-nous faire en avant même pas de quoi manger si nous quittons.

Moi: sur ce point tu as raison mais il faut toujours commencer quelque part pour pouvoir aller de l'avant.

Aïcha : d'accord je suis d'accord avec toi pour l'instant finissant avec notre examen et on verra ce que la suite nous réserve.

Après cela Aïcha moi sommes toujours resté à bavarder comme si on traitait nos exercices.

Après 2h de temps passé chez elle je suis rentré chez moi.

une fois à la maison j'avais vue mon père en discussion avec une personne un peu plus âgé que moi il était moins âgé mon père et les deux étaient entrain de parler je ne sais de quoi....

Je m'apprêtais à aller dans la case de ma mère lorsque que mon père m'appela.

Mon père : Mariame passe par ici.

Je me dépêche le plus vite possible pour être à ses côtés.

Moi: Me voici père.

Mon père : Où étais tu depuis tout ce temps ?????

Moi: J'etais chez Aïcha à faire mes exercices.

Mon père : Toujours à faire des exercices dans tous les cas cela prendra fin bientôt.

D'abord tire ce tabouret et prend siège.

J'exécute ce que dis mon père le plus vite possible.

Mon père continua.

_ Et bien je te présente Alidou le riche commerçant du centre ville il est là aujourd'hui afin de demander ta main en mariage ce que je lui ai déjà accordé je voulais juste te mettre au courant afin que tu le saches au plus vite .

Moi : Papa je suis encore une gamine et je ne veux pas de cet homme.

Après avoir dit cela je reçu une bonne raclée qui changea mon language.

Mon père : Tu es malade ? Tu veux me donner la honte devant mon invité ?

Sais tu tout ce qu'il a fait déjà pour toi?

Spécialement à cause de toi il veut construire un collège ici et tu me racontes ta vie?

Va voir dans la chambre tout est plein de cadeau et autres.

Fille mal éduqué par sa mère.

Salut rapidement Alidou

Je me presse de tendre la main à Alidou un homme de 40ans.

Voyez vous les réalités ?

Une fillette de 10ans déjà donné en mariage à un homme de 40 ans.

Je dirai donné en mariage à son père.

Alidou : Alors ma chérie comment vas-tu ?

Moi : Je vais bien et vous.

Alidou : Je vais bien également.

Ne t'inquiète pas tu ne manqueras de rien je vais tout te donner.

Après cela mon père ajoute.

👨 Dès le week-end tu iras connaître chez lui afin de lui faire de temps en temps la cuisine.

Tu seras sa huitième femme.

J'étais traumatisé en entendant cela.

Moi être là huitième femme d'un homme.

Même ma mère n'a connu cette place.

Je me lève gentiment et je retourne dans ma case.

Là-bas j'ai pleurer amèrement j'ai pleurer l'absence de maman car je savais que si elle était là je n'allais vraiment pas connaître cette souffrance.

Trois mois plus tard.

Mon examen était bientôt proche.

avec Aïcha on donnait le meilleur de nous-même pour pouvoir réussir.

Après nos examens l'objectif était atteint.

Il fallait maintenant se préparer pour le collège.

mais comme ce prétendu mari que papa m'avait présenté avait dit il avait réellement tout fait pour la construction d'une nouvelle école dans notre village.

ainsi excepté l'école primaire on avait un collège qui comptait de la 6e en 3e

après l'obtention de mon diplôme j'allais commencer le collège je n'avais vraiment pas le choix j'étais coincé

je ne voulais pas de cet homme mais que pouvais-je faire j'essayais de faire semblant et évitant à tout prix qu'il me touche.

À suivre..... 

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Productrice : MEAT Production

Édition : La Lumière

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