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Chapitre 3: un orgueil mal placé

Je ne saurais vous dire avec exactitude comment et quand ma relation avec Anaïs avait débuté vu que tout s’était passé d’une manière assez inhabituelle.  Après la fameuse fête ou nous nous étions rencontrés, nous avons enchainé les petites rencontres, nous passions nos journées à nous envoyer des messages. 

Un soir, je la raccompagnais chez elle après une sortie pour le restaurant, lorsque nous étions arrivés devant la porte de sa chambre, je lui ai dit :

—J’ai passé une très belle soirée avec toi Anaïs ! merci d’avoir accepté mon invitation.

—Tu n’as pas à me remercier Florent tu sais bien que c’est un plaisir pour moi de sortir avec toi !

J’avais souris et je lui avais dit :

—J’en suis flatté !... Bon tu passes une bonne nuit 

—Florent ?

—Ça Fait combien de temps qu’on se voient ?

—Hum…à peu près deux mois 

—Et depuis près de deux mois, chaque jours tu me ramène chez moi et tu t’en vas…

—Euh… Oui !

—Dis-moi tu n’as pas envie de m’embrasser ?

—Je me suis mis à paniquer, comment lui expliquer que je mourais d’envie de l’embrasser, mais le seul problème était qu’en réalité je ne savais pas comment m’y prendre ? je me suis mis à bégayer

—Je… en fait… c’est que…

Elle s’était rapprochée de moi avant de se hisser sur la pointe des pieds et ensuite, elle a délicatement posé ses lèvres sur les miennes, j’étais tout émoustiller, je ne savais pas comment répondre, j’étais complètement perdu, au bout de quelques secondes, ayant sans doute sentie mon gène, elle s’est délicatement éloignée de mes lèvres et a dit :

—Arrête de réfléchir, suis juste ton instinct.

Cette fois, je l’avais prise par la taille et je l’ai plaqué contre moi, ensuite je l’ai embrassé, passionnément et aussi adroitement que je pouvais. Je pourrais affirmer que c’est exactement ce jour que ma relation avait officiellement débuté avec Anaïs.

—A la rentrée, j’étais aller m’inscrire comme prévus en master professionnel et Anaïs avait commencer les cours au niveau un.

L’arrivée d’Anaïs Avait vraiment constitué une sorte de booste dans ma vie, j’étais fou amoureux d’elle et j’étais près a tout pour lui offrir la vie qu’elle méritait. Elle était comme le rayon de soleil que je n’avais jamais eu dans le passé

Trois années c’était déjà écoulées et rien dans ma vie n’avais changé à mon plus grand damne ! J’avais certes arrêté les cours et je vivais plus dans la même chambre avec Henry, mais en dehors de ça, J’étais toujours avec Anaïs, et surtout, j’entrais toujours sans emplois contrairement à henry qui lui, dès la fin de ses études, il avait été recruté dans une grande société grâce aux nombreux contacts de ses parents tandis moi je devais me battre comme un malade pour avoir juste un entretien, entretien quoi d’ailleurs n’aboutissait jamais. Je regardais, mon amis et la jalousie que j’avais enfouis dans un coin de mon cœur depuis des Années refaisait surface. 

Je me sentais inferieur a lui, j’avais l’impression qu’il réussissait tout sans toutes fois fournir le moindre effort, alors que moi je bataillais comme un fou mais le résultat n’était jamais satisfaisant je rentrais toujours de mes entretiens d’humeur maussade grincheuse. Anaïs avait beau me consoler comme elle pouvait cependant, mon amertume grandissait de jours en jours. Notre relation avait tellement progressé que Anaïs vivait déjà presque avec moi, elle passait plus de temps chez moi qu’elle ne n’en passait chez elle. Si elle n’était pas aux cours à l’université ou en train d’étudier, elle était chez moi. Nous vivions presque comme un couple de jeunes mariés.

J'étais rentré un jour abattu comme d'habitude, je suis entré chez moi et je me suis affalé sur le lit. Soucieuse, Anaïs avait accouru vers moi elle s'est assise à mes côtés avant de dire :

—Bonne arrivé mon cœur.

—Merci princesse

—Alors dit moi. Comment s'était ? 

J'avais levé les yeux au ciel en signe d’exaspération, je trouvais sa question tellement déplacée, normalement à la seule expression que j'affichais depuis que j'étais entré dans la chambre devait lui permettre de comprendre que ça avait été un désastre. J'ai juste répondu :

—À ton avis ?

—Oh ! C'était si mauvais que ça ? 

—Plus que tu ne pourrais l'imaginer.

—Oh là mon cœur je suis vraiment désolé qu'est ce qui s'est passé ? 

—Tu te rends compte qu'on me propose un poste de courtier ? 

—Ah ! Euh…et ?? Je ne comprends pas exactement ou...

—Tu ne comprends pas quoi ? Avec un bac plus cinq ? Moi courtier ? Pendant que mon ami est PDG avec le même niveau que moi ? 

—Humm ... Ton ami et toi vous n'avez pas la même formation !

—Oui peut être mais moi j'étais parmi les majors de ma promotion tandis que lui, il s'en ait juste sorti avec des 10 et des 11 de moyenne.

—Florent… tu commences sérieusement à m’énerver ! 

—Je t'énerve parce que je pense à notre avenir ? 

—Non tu m'énerve parce que tu es toujours en train de te comparer à Henry.

—Je ne me compare pas à lui ! 

 —Tu fais juste quoi ? Parce que j'aimerais comprendre ...

—Je suis juste en train de t'expliquer pourquoi je ne peux pas être juste coutier.

—Ok ! Tu préfères être un sans-emplois c'est ça ? Tu oublies que c'est pratiquement Henry qui fait tout pour toi ?  Il t'aide et t'a toujours aidé depuis des années, même lorsqu'il est allé vivre dans une autre chambre il continue de payer la moitié du loyer et de temps en temps il te donne des sous. Sans oublier ta mère qui te donne de temps en temps des vivres et un peu d'argent. C'est ce genre de vie que tu veux mener ?

—Non mais si je dois aller dans une structure aujourd'hui ce ne seras pas pour être juste un sou employé.

—Ohpeutah ! Je vais tout voire ! Toi tu vois même le travail jusqu'à trier tu connais combien de jeunes aujourd'hui accepteraient ce poste les bras grands ouverts ? 

—Ce sont eux ce n'est pas moi !

—Ok ! Mieux de toi qui est suprême.

Elle avait piaffé et avait ensuite prit son sac à main et à commencer à porter ses chaussures, je me suis levé et j'ai dit :

—Mais qu'est-ce que tu fais ? 

—Je m'en vais ! 

—Comment ça ?

—Comment ça quoi ? Je rentre chez moi… 

—Mais pourquoi ?

—Tu m'énerve ! Voilà pourquoi...

Elle avait porté ses chaussures et était sortie de la maison en vitesse. Le blog d’une jeune inconnue

Elle était vraiment très en colère mais moi je n'arrivais pas à la comprendre, qu'est-ce qu'il y avait de mal à vouloir avoir un poste qui lui méritait ? je ne pouvais pas accepter d’être un sous homme tandis que mon ami est un grand PDG !

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