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Chapitre 3 Qu’est-ce que tu peux obtenir si je meurs ?

Ridicule !

Carine avait envie de rire après avoir entendu cela.

Hier soir, cet homme est parti à la hâte. Même dans ce cas, il avait vraiment fait des préparatifs contre ses actions.

Elle a dit en relevant son menton : « Il y a juste quelques vêtements de rechange. »

La servante a dit, avec embarras : « C’est... c’est également acheté avec l'argent de la famille Boucher, n'est-ce pas ? »

Après cela, elle a précipitamment baissé la tête. Cette servante n’osait pas croiser les regards de Carine.

Carine a souri en demandant. « Oui, mais est-ce qu’Alain peut les porter si je les laisse ici ? »

La servante y a réfléchi pendant un instant.

Carine avait raison, Alain ne pouvait rien faire avec ces vêtements féminins. La servante s'est ensuite écartée et a laissé Carine ranger ses affaires.

Le conducteur a regardé Carine à deux reprises et n'a pas voulu l’aider.

Carine est sortie de la maison sur ses talons hauts.

Elle avait des jambes et pouvait sortir d’ici toute seule.

En sortant de la villa, elle a pris un taxi et s’est dirigée vers l’appartement de Jeanne.

Après un moment, elle est arrivée à la porte de la maison de son amie. Jeanne a compris ce qui se passait en la voyant, elle a commencé à injurier Alain qui était un homme si impitoyable vis-à-vis de sa femme.

Carine lui a laissé trois minutes pour évacuer sa colère et après, elle a touché la main de son amie.

« Tu fais quoi ? », a demandé Jeanne.

« Ma chère, tu peux me laisser entrer, j'ai tellement froid maintenant. »

Jeanne s'est mise à rire en regardant son amie.

En mars, Carine portait des chaussures à talons hauts, avec une robe noire classique et un trench-coat beige.

Elle était quand même une femme décente, malgré sa situation pitoyable.

Jeanne a dit : « Très bien, tu gardes ta dignité comme ça. »

Carine est enfin entrée dans l’appartement, a déposé ses bagages et s’est assise pour se réchauffer les pieds.

Jeanne lui a demandé : « Que vas-tu faire à l'avenir ? »

Carine a dit : « Ne t’inquiète pas. Tu as toujours peur que je meure de faim si je divorce de cet homme ? »

Ce n'était certainement pas possible.

Même si elle n'était pas favorisée dans sa famille, l’on ne pouvait pas dénier ses compétences.

Elle était diplômée d'une université de cinéma de premier ordre. Si elle n’était pas mariée dans la famille boucher, avec ses expériences professionnelles et sa beauté, elle aurait certainement connu son succès dans la carrière.

« Tu veux entrer dans le domaine du cinéma ? », Jeanne lui a demandé.

Carine s'est redressée et a dit d'un ton apparemment décontracté : « Tu oublies que j’ai peur de la caméra ? »

Jeanne s’est figée, sachant qu'elle avait fait un lapsus. Elle a rapidement changé de sujet et a dit : « Ce n'est pas grave, tu joues si bien du piano, tu sais aussi danser, et tu connais trois langues étrangères, alors qu'est-ce que tu ne peux pas faire ? »

Elle a ensuite ajouté : « De plus, Alain doit te donner une compensation pour le divorce, n'est-ce pas ? »

Bien que Carine l'ait mentionné dans l'accord de divorce, elle ne plaçait pas ses espoirs du reste de sa vie dans quelqu'un d'autre. Puisqu'elle demandait le divorce, elle devait être capable de voler de ses propres ailes.

Elle a secoué la tête et a dit : « Je dois d'abord trouver un emploi à temps partiel et attendre qu’Aciel ait terminé ses examens d'entrée à l'université. »

Jeanne savait que Carine n'avait plus qu'un seul parent. Elle a épousé à Alain et a enduré toutes les humiliations, en plus de l'amour sincère d’Alain, parce qu’elle voulait protéger son petit frère, Aciel Durant. Son grand-père savait bien que son frère est sa faiblesse, il s’est servi de son petit frère pour la contrôler.

« D'accord. Fais d'abord une pause de deux jours, je te soutiendrai dans ce cas », a promis Jeanne.

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Alain n’a pas répondu à la demande de divorce de Carine pendant son voyage d’affaires.

Elle n'a pas eu d'autre choix que de trouver son emploi à temps partiel.

Une nuit

Elle s'est assise seule à la table, faisant des préparations pour l’entretien de demain.

Soudain, son téléphone a sonné.

Elle était un peu agacée par cela, et elle a décroché et a constaté qu'il s'agissait du numéro de téléphone fixe de la famille Boucher.

« Allô ? »

« Madame, M. Boucher est de retour. »

Carine a dit : « Est-ce que cela a quelque chose à voir avec moi ? »

La servante a ajouté : « Mais M. Boucher est ivre, il n'aime pas la soupe que nous avons préparée. »

« S’il n'aime pas ça, il n’a pas besoin de le boire. Personne ne le force pas à faire quoi que ce soit. Il est fort et en bonne santé, peut-il mourir sans la soupe ? » Elle voulait raccrocher. Cet appel téléphonique a interrompu son travail, ce qui la rendait malheureuse.

« Carine. » La voix de l’homme était froide, venant soudainement de l'autre bout du fil. Évidemment, cet homme a trop bu ce soir.

« Qu’est-ce que tu peux obtenir si je meurs ? », a demandé Alain.

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