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Chapitre 4 Es-tu qualifiée pour faire cela ?

Carine a posé son stylo et s'est frotté le front, elle a patiemment dit : « M. Boucher, nous parlons tous les deux de divorce, pensez-vous qu'il est approprié que je vous prépare une soupe ? »

« Dans le passé, c’est toi qui m'as supplié de manger ta cuisine et m'as supplié de rentrer à la maison pendant que tu déposais ta demande de divorce, n’est-ce pas ? »

Oui, Carine s’est souvenue de la première fois où elle a préparé de la soupe et s'est accidentellement brûlée par le feu.

La servante a dit cette chose à Alain et a un peu exagéré la gravité de sa blessure. Cet homme ne s'en est pas soucié. Lorsqu'il est rentré à la maison et a constaté qu'elle n'avait qu'une petite blessure, il l’a critiquée devant les serviteurs.

Ensuite, chaque fois qu'elle préparait de la soupe pour lui, il essayait toujours de chercher sa faute en disant que cette soupe n’était pas délicieuse.

En pensant à cela, cette femme qui lui obéissait à l'époque était vraiment un clown.

Elle a dit : « Oui, j'étais la salope avant, mais pas maintenant. Je t'envoie les papiers du divorce, et je te le promets, si tu les signes, je ne te causerai jamais des problèmes ! »

À la mention de l'accord de divorce, le visage de Alain s’est refroidi.

Il était en voyage d'affaires pour quatre jours et pensait qu'elle serait dans son état normal après ce temps de calme. Cependant, il ne pensait pas qu'elle était partie de la maison et qu'elle lui avait envoyé les papiers du divorce !

« Tu joues ce genre de tour cette fois-ci ? »

Carine a continué : « Je t'ai supplié de divorcer et c’est une chose si simple, tu ne comprends pas ? »

Alain : « Pensse-tu que tu es qualifiée pour demander cela ? »

« Qu'est-ce que tu veux dire ? »

La voix de l'homme, pleine de moquerie, se faisait entendre : « Mme Boucher, dois-je vous rappeler le fait ? C'est notre famille qui vous a soutenue ces dernières années. »

En d'autres termes, pourriez-vous vivre sans la famille Boucher ?

Carine a fermement saisi son téléphone portable et a souri. Aux yeux de cet homme, elle n'était qu'un parasite qui vivait dans sa famille.

Mais le fait était que la famille Boucher ne lui permettait pas de travailler auparavant.

Ces dernières années, elle s’entendait bien avec sa famille, s’est occupée des affaires familiales. Même s’il y avait pas mal de domestiques dans la maison, elle insistait à tout faire pour lui, tels que la cuisine, l’achat de ses vêtements, etc. À l'exception des grandes fêtes où elle devait s’habiller comme décente, dans le reste du temps, elle n'a même pas utilisé de l’argent de la famille Boucher.

En fin de compte, tout ce qu'elle a obtenu, c'était cette phrase : « Sans la famille Boucher, elle n’aura rien. »

Elle a réfuté : « Oui ! C'est grâce à vous, M. Boucher ! Alors je vous en supplie, dépêchez-vous de signer les papiers du divorce, sinon, la famille Boucher devrait encore me nourrir ! »

« Concernant la soupe, il y a plein de femmes prêtes à la préparer pour vous, cherchez une autre ! »

Lorsqu'elle a terminé ses phrases, elle a raccroché le téléphone avec colère.

Alain a regardé ce téléphone, les sourcils froncés.

Il était vrai qu’il la traitait très bien cette fois. Elle osait être en colère contre lui.

L'alcool et la fatigue du travail lui faisait mal à la tête, et il était tellement irrité en ce moment.

Il a pris la soupe qui s'était refroidie plus tôt, et sans réfléchir, il en a avalé en une gorgée. Il y avait ensuite une amertume dans sa gorge. C’était terrible, le goût !

De l’autre côté, Alain avait irrité encore plus Carine.

Elle voulait travailler, mais elle n’avait pas trouvé un emploi.

Voyant cela, Jeanne lui a demandé : « Veux-tu aller à la Société SHine avec moi ? Un lot de bijoux de haut niveau est arrivé aujourd'hui, tu pourras aller voir l'exposition de ces bijoux. »

Carine était quelque peu émue.

Elle ne pouvait pas rester à la maison pour trouver un emploi, peut-être qu’elle rencontrerait quelqu’un pendant l’exposition.

« D'accord, j'y vais. »

Elle est partie avec Jeanne.

La Société SHine était un studio de mode personnelle de première classe dans ce pays, avec une collection de robes et de bijoux haut de gamme. Le propriétaire, Schnell, était un célèbre créateur dans le domaine de la mode. Ce studio a fourni un grand nombre de robes et de bijoux aux célébrités.

Lorsqu'elles sont arrivées sur le site, il n'y avait pas grand monde, alors Jeanne a fait une brève introduction à Carine.

Soudain, Carine s'est arrêtée devant un ensemble de bijoux en jade violet.

« Qu'est-ce qui ne va pas ? », a demandé Jeanne.

Carine a semblé un peu incrédule, a regardé vers l’étiquette de ces bijoux pour vérifier. Puis, elle a dit : « Ce sont ceux de ma mère. »

« Hein ? » Jeanne était confus et a demandé : « Alors pourquoi sont-ils ici ? »

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