Le salon d’Emma, un véritable sanctuaire de créativité. Les murs, tapissés d’étagères en bois sombre, sont remplies de livres aux reliures usées. Au centre de la pièce trône un imposant bureau en chêne, recouvert de feuilles éparpillées et de stylos colorés. Une grande fenêtre laissait entrer la lumière du jour, révélant une vue apaisante sur un jardin luxuriant. Une multitude d’étagères murales exposent des trophées littéraires et des photos d’auteurs célèbres. Un fauteuil confortable est placé près d’une petite table basse, où une tasse de thé fumante attendait toujours Emma.
Assise devant son ordinateur portable, elle avait ses deux mains posées sur le clavier. Les doigts de ses deux mains pianotaient les touches du clavier pendant que ses yeux étaient suspendus sur l’écran.
– Tu es tellement absorbée par ton livre que tu ne m’as même pas entendu entrer ! murmura une voix.
Emma tourna brusquement la tête et...
– Oh, depuis quand es-tu venu te glisser derrière mon fauteuil ?
– Depuis quelques minutes !
– Quelques minutes ? Tu es entré comme une ombre !
– Mais comment ? s’étonna l’autre en prenant place sur une chaise.
– Parce que je ne t’ai pas entendu entrer !
– C’est peut-être parce que tu es trop absorbée par ton clavier.
– Oui, c’est bien possible !
– J’apprécie beaucoup ce que tu fais. Puisque ton rêve est de devenir un jour écrivaine, tu ne t’amuses jamais avec ta plume…
– On ne renonce jamais à ses rêves, peu importe le temps qu’il faut pour les réaliser.
– Ah oui ?
– Si ! Il est important de poursuivre ses aspirations et de travailler dur pour les concrétiser…
– J’aime cette façon de voir les choses.
– Merci !
Emma écarta son ordinateur et fixa son interlocuteur droit dans les yeux pour le marquer.
– Écoute, continua-t-elle, les rêves sont les moteurs de notre vie, ils nous donnent un but à atteindre. Il est normal de rencontrer des obstacles sur le chemin de leur réalisation, mais cela ne signifie pas qu’il faut abandonner. La persévérance et la détermination sont essentielles pour surmonter les difficultés et atteindre nos objectifs.
– Tu as une grande sagesse.
– Merci ! Parfois, il faut ajuster nos rêves en fonction des circonstances, mais cela ne veut pas dire les abandonner complètement. Laisse-moi te dire quelque chose, Hugo.
– Je t’écoute !
– Le chemin vers la réalisation des rêves peut être long et sinueux, mais chaque étape compte et nous rapproche un peu plus de notre accomplissement.
– Merci !
– Et laisse-moi te dire : en poursuivant nos rêves, nous découvrons notre plein potentiel et nous vivons une vie plus épanouissante et gratifiante.
– J’ai vraiment apprécié toutes ces philosophies que tu partages.
– Merci ! Si tu me vois écrire tous les jours, c’est parce que je crois en mon rêve de devenir écrivain. Je serai un jour reconnue comme une grande auteure internationale. Je sais que ce jour viendra car je n’ai jamais sous-estimé mon rêve…
– Il faut donc croire en ses rêves ?
– Absolument ! Il ne faut jamais sous-estimer ses rêves, comme l’ont dit de nombreux auteurs. ‘‘Si vous pouvez le rêver, vous pouvez le réaliser’’, a dit Walt Disney. Paulo Coelho a déclaré : ‘‘N’abandonnez jamais vos rêves, suivez les signes’’. Et c’est vrai ! Quelqu’un d’autre a dit : ‘‘Vos rêves reflètent votre potentiel illimité’’. C’était Roy T. Bennett.
– Est-il vrai que "les rêves sont la nourriture de l’âme" ?
– Oui ! Ayn Rand a raison en disant cela. Tout comme l’a dit Lailah Gifty, ‘‘La poursuite des rêves nourrit l’âme et élève l’esprit’’. En général, il ne faut ni abandonner ni sous-estimer ses rêves.
– Je te...
Et soudain, Amélie entra dans la pièce.
– Oh, j’adore votre duo, dit-elle en éclatant de rire.
– Merci et bienvenue !
– Je dois vous laisser discuter entre amies, murmura Hugo en se levant de sa chaise pour se diriger vers la porte de sortie.
– Mais qu’est-ce qui se passe ?
– Viens t’asseoir, Amélie ! Hugo ne veut pas nous déranger, c’est pour ça qu’il a décidé de partir.
Amélie, avec ses yeux doux, regarda Hugo s’éloigner au loin.
– De quoi parliez-vous ?
– Nous discutions des rêves.
– À propos de quoi précisément ?
– Nous parlions des principes pour réaliser un rêve.
– Ah, je vois ! Je t’aurais appelée avant de ve…
– Ne te sens pas coupable, il est inutile de m’appeler avant de venir.
– D’accord, c’est entendu !
Emma tendit le bras droit et reprit son ordinateur portable pour le déverrouiller.
– Étais-tu en train de travailler ?
– Oui ! J’étais en train de travailler quand Hugo est arrivé, et pour ne pas me perdre, j’ai dû tout abandonner.
– C’est bien ! Alors laisse-moi lire le titre de ton nouveau livre !
– Regarde l’écran !
– ‘‘Ma lune de miel’’. Oh, ça parle d’amour !
– Tout à fait ! J’adore l’amour !
– Tu plaisantes, Emma !
– Non, je ne plaisante pas !
– Vraiment ?
– Et comment !
– Tu prétends aimer l’amour, mais tu ne m’as jamais présenté ton petit ami !
– Parce que je n’en ai pas encore.
– Et qu’attends-tu pour en trouver un ?
– Parce que je n’en ai pas encore besoin !
– Arrête tes fantaisies !
– Ce n’est pas une fantaisie ! C’est simplement inutile de poursuivre deux rêves en même temps !
– Quel est ton rêve principal, alors ?
– Mon succès dans ma carrière et ensuite, l’amour.
– Je te comprends ! Donc je dois déjà penser à l’amour ?
– Bien sûr ! Tu as déjà une carrière solide en tant que professeur de français, ce n’est pas donné à tout le monde !
– Merci pour tes encouragements !
– Je t’en prie ! Et c’est parce que tu as déjà une stabilité financière que je te suggère d’accepter les avances de Michaël.
Amélie, ayant entendu ce thème, se crispa sur sa chaise.
– Pourquoi cette expression sur ton visage ?
– Oh, rien du tout ! C’est juste que... euh... hier, après notre séparation, j’ai passé des heures à penser à Michaël une fois rentrée chez moi !
– Je suis ravie de l’apprendre !
– Mais il y a quelque chose...
– Qu’est-ce donc ?
– Je ne peux m’empêcher de repenser à la douleur que Thomas m’a infligée. Mais grâce à tes conseils, je commence à guérir peu à peu. Je pense qu’il est temps d’accepter la proposition de Michaël. Mais j’ai peur que la même chose se reproduise !
Emma lisait le message tandis que les larmes coulaient le long de son visage comme un torrent. "Je te rendrai visite de temps en temps", se dit-elle.Changeant de destinataire, elle décida d’envoyer un courriel à son frère.***Pendant ce temps, Hugo se trouvait dans sa nouvelle concession, en train de discuter avec Marisol, la femme de ses rêves. Ils parlaient d’amour et de tout, lorsque le téléphone de Hugo sonna, lui annonçant un courriel. Se précipitant pour le consulter, il l’ouvrit.« Cher Hugo,J’espère que tu vas bien. Je voulais te faire savoir que demain est le jour de mon départ pour l’Australie. Tous mes papiers sont prêts et je suis prête pour cette nouvelle aventure.Avant de partir, j’aimerais te voir une dernière fois pour t’embrasser et te dire au revoir. Est-ce que tu serais disponible aujourd’hui ou demain ? Fais-moi savoir ce qui te convient le mieux.Je suis excitée à l’idée de commencer cette nouvelle étape de ma vie, mais en même temps, je suis un peu triste de
« Chère Amélie,J’espère que tu vas bien. J’ai de grandes nouvelles à partager avec toi ! Je suis heureuse de t’annoncer que tous mes papiers pour le déménagement en Australie de manière permanente sont déjà à jour. Je suis si excitée à l’idée de commencer cette nouvelle aventure !J’ai obtenu mon visa de résidence permanente, ce qui signifie que je pourrai m’installer en Australie sans aucune restriction. J’ai également renouvelé mon passeport, donc je suis prête à voyager dès que possible.J’ai rassemblé tous les documents nécessaires, y compris mes certificats, diplômes et preuves de fonds financiers. J’ai également passé un examen médical et tout est en ordre sur ce plan-là.Je ne peux pas exprimer à quel point je suis reconnaissante pour tout ton soutien et tes encouragements tout au long de ce processus. Ta présence a été précieuse pour moi.J’espère que tu pourras venir me rendre visite en Australie une fois que je serai installée. Ce serait merveilleux de partager cette nouvel
Emma s’apprêtait à poser son téléphone lorsqu’elle remarqua un e-mail qui avait attiré son attention. Elle l’ouvrit pour le lire attentivement...« Chère Emma,J’espère que tu te portes bien. Je tenais à te faire part d’une excellente nouvelle ! Puisque tous les travaux éditoriaux sont achevés, j’ai pris l’initiative de distribuer ton roman dans toutes les librairies et points de vente à travers la France.Je crois fermement en ton talent d’écrivaine et je suis convaincue que ton livre touchera de nombreux lecteurs. La distribution à grande échelle permettra d’accroître la visibilité de ton œuvre et d’attirer l’attention des passionnés de lecture.Cette stratégie nous offre une formidable opportunité de promouvoir ton roman et de faire connaître ton nom dans le monde littéraire. Je suis ravie de pouvoir t’accompagner dans cette étape importante de ta carrière d’écrivaine.N’hésite pas à me faire part de tes idées ou suggestions concernant la promotion du livre. Nous pourrons également
Elle prit le téléphone et à l’écran, elle vit un e-mail qu’elle ouvrit immédiatement.« Cher Emma,J’espère que tu te portes bien. Je tiens à te parler d’une révélation que maman vient de me faire il y a quelques minutes. Elle m’a confié que nous n’avons pas le même père. Cette nouvelle m’a profondément bouleversé et je ressens une grande colère envers elle. Je suis blessé et offensé par le fait qu’elle ait gardé ce secret pendant toutes ces années. Je suis encore en train de digérer cette information et je ne sais pas si je pourrai lui pardonner un jour. Cela remet en question beaucoup de choses pour moi et je me sens perdu.Je tenais à partager cela avec toi, car tu es ma sœur et je pense que nous devons nous soutenir mutuellement dans cette situation difficile. J’aimerais avoir une conversation avec toi pour mieux comprendre tes sentiments à ce sujet.Prends soin de toi et n’hésite pas à me répondre quand tu te sentiras prête.Avec amour,Hugo ».– Ce n’est pas vrai ! Je ne peux p
La mère, émue, lui prit la tête entre ses mains et lui murmura doucement : « Gaëtano n’est pas ton vrai père ».– Quoi ? s’exclama-t-il, désemparé, en se relevant.Il recula rapidement et se précipita vers sa chambre. La mère, profondément touchée, le suivit jusqu’à ce qu’ils arrivent dans sa chambre.Hugo s’effondra sur son lit, éclatant en sanglots.– S’il te plaît, Hugo, arrête de pleurer, je t’en prie, dit sa mère.– Ce n’est pas possible ! Comment as-tu pu me cacher une telle vérité pendant toutes ces années ? demanda-t-il.– Ne crois pas que cela a été facile pour moi de garder ce secret jusqu’à présent. J’ai fait cela dans le but de préserver votre relation fraternelle.– Vraiment ?– Oui ! S’il te plaît, arrête de pleurer.Hugo essuya ses larmes en passant ses mains sur son visage.– D’accord, j’ai arrêté de pleurer. Maintenant, dis-moi, qui est mon père ?Sophie s’assit près de son garçon et, le regardant droit dans les yeux, murmura : « Tu ne pourras pas comprendre ».– Si,
– Je te comprends et j’espère que tu as raison. Mais dis-moi, où aimerais-tu aller ?– En Australie…– Australie ? Oh, tu vas tellement me manquer !– Ne t’en fais pas ; je passerai te rendre visite de temps en temps.– Merci !Et soudain, le téléphone d’Emma se mit à sonner.– Laisse-moi aller voir, dit-elle en se précipitant vers la garde-robe pour attraper l’appareil sur la table.– C’est Ansty !Elle décrocha immédiatement l’appel en disant : « Hello ? ».– Oui, salut ! J’espère que tu vas bien ? répondit l’interlocuteur à l’autre bout du fil.– Oui, ça va !– Bien. Je t’ai envoyé un e-mail ; l’as-tu déjà lu ?– Euh... Désolée, j’étais avec Amélie et je n’ai pas fait attention.– Consulte rapidement ta boîte mail.– D’accord.Emma raccrocha et se dirigea immédiatement vers sa boîte mail tout en s’approchant de sa compagne.– Nous devons lire le message ensemble parce que nous avons pris ces décisions ensemble, dit-elle en lançant la lecture du message.« Chère Emma,J’espère que t