Après avoir garé ma voiture à une place qui est à une distance convenable de l'entrée, je pousse les portes et me dirige vers l'accueil où une jeune fille blonde se tenait. Elle semblait être dans la même tranche d'âge que moi à peu près.
-Bonjour mademoiselle..... Donna. Son nom est inscrit sur son badge accroché en haut à droite de son tailleur. Elle me scrute de haut en bas en arborant un sourire très professionnel.
- Vous êtes?
Polie en plus.
-Je suis Diana McGareth et je travaille pour le Vanish-tie. Je suis ici car ma collègue et moi préparons un article sur votre patron M. Starling. Et....
-Bien, désolé mais ce n'est pas à moi que vous devriez dire cela. Elle me donne un pass "Visiteur-Presse." Montez au vingtième.
Je prends l’ascenseur tout près de l'accueil et monte dedans avec un ensemble d’hommes.
Quelques secondes plus tard, les portes s'ouvrent Je me retrouve en face d'un large bureau totalement en verre. On pouvait même voir l'intérieur. À côté, il y avait encore l'accueil! Je marchai vers celle-ci. Au moment où je m'appretai à parler, quelqu'un parla:
-Bonjour vous devez être Diana McGareth c'est ça? Je me retournai et fit face à une très belle femme: cheveux brun en coupe carré, yeux bruns assez grands. Elle est de plus grande taille que moi malgré nos escarpins. Elle me sourit et je lui tend la main. Elle la serra posément.
-Suivez-moi. Dit-elle. J'entrai dans le magnifique bureau que j'avais vu à l'entrée. Sa porte portait une inscription en lettre argentée très raffinée. Il y était écrit : T.Starling. Elle entra puis s'assit dans son fauteuil. Pure cuir noir. Son bureau était fait en bois.
-Bonjour, je suis Teresa Starling. J'ai été prévenue de votre présence par l'accueil. Elle déposa ses doigts sur le bureau. Alors, vous travaillez à Vanish-Tie, non?
-Oui,répondis-je.
-J’ai été contacté par une connaissance concernant un nouveau projet pour votre magazine. Vous voulez interviewer mon frère. Pourquoi? me demande-t-elle tout en fixant son ordinateur.
-Pardon?
-Je reformule ma question… Pourquoi avez-vous choisi mon frère?
-Il faisait partie de la liste qui nous avait été confiée il y a quelques heures de cela. Votre frère fait partie de la nouvelle génération d'économistes et leader dans ce domaine. Nous ne sommes pas inconnus aux multiples progrès accomplis par votre entreprise lorsqu’il en a repris le flambeau après votre père. Donc en inaugurant le nouveau projet d’inclusion de notre compagnie, nous souhaitons mettre en lumière un pilier important dans l'économie de notre ville.
-Vous semblez être convaincue de votre réponse. Elle me regarde dans les yeux maintenant. “Hold ya horses!” comme dirait une ancienne camarade de classe que j’avais à l'université quand on faisait tout une histoire avec un sujet très simple. Elle est anglaise et aurait glissé un “rubbish” au milieu de la conversation, témoignant de son impatience.
-Je le suis.
-Très bien. Terrence aime ce qu’il fait. Il parlera sans doute pendant des heures d'économie, d’inflation et j’en passe. Si cela vous dérange, n’essayez même pas. Je peux vous dire qu'il sera un peu difficile de vous trouver un créneau pour votre interview. Mais je souhaiterais vous aider.
-Cela ne me dérangera pas car c’est le but de l’interview. Son travail.
J'acquiesçai d'un simple hochement de la tête. Je sortit le carnet que j'avais pris ainsi qu'une plume.
-Je vous aime bien vous savez? Elle croisa ses bras sur la poitrine. Vous n'êtes pas comme ces autres vautours de journalistes qui vous bombardent de questions avant même que vous vous soyez assis. Ils sont pires que la saleté.
Ce genre de comportement allait nous mener aux portes de Vanish-Tie. Allen est très à cheval sur la présentation de son entreprise aux yeux du monde. Nous devons bien nous comporter quand nous utilisons le nom de Vanish-Tie. C’est primordial pour y travailler.
-Merci du compliment. Que pouvez-vous me dire sur M Starling? Selon ce que vous me direz, je pourrai préparer les questions que nous aurons à poser lors de l'interview.
Elle fit un petit sourire.
-Bien alors, il n’aime pas quand on tourne autour du pot. Les questions à double sens sont à éviter, allez droit au but. Et aussi, parlez lui de de l'avenir de l'entreprise et s'il compte ouvrir d'autres succursales. Elle se tapota le doigt sur les lèvres puis sourit. Posez-lui des questions intéressantes. Aventurez-vous.
Je notais tout cela sur mon carnet d'une rapide écriture mais assez lisible. Teresa me donna une tonne d'informations qu’on pourra utiliser pour les questions. Je ne sais pas combien de temps je suis restée assise. Sans doute une trentaine de minutes.
Je sentais son regard sur moi mais, je n'osais pas lever la tête.
Toc toc toc.
Quelqu'un frappe à la porte.
Une secrétaire entre et lui annonce que son prochain rendez-vous est dans dix minutes. Celle-ci lui fit signe de sortir et moi, je finissais d'arranger mes affaires. Je me levai de la chaise et remercia Teresa.
-Je vous remercie vraiment beaucoup, vous m'avez été d'une grande aide pour notre article.
-Je vous en prie.
Je quitte son bureau pour me diriger vers l'ascenseur. Quelques secondes plus tard, je me trouvais à l'accueil. La "miss hypocrisie" me refit son maudit sourire. Je lui rends le badge puis, je sors de l'immeuble.
Je me dirige vers ma voiture. En montant, je reçois un appel de Christopher:
~Chris, comment ça va?
~Bien. Mais, où es-tu?
~Désolé, j'étais en réunion. Tu es au bureau?
~Non. On est en pause maintenant. Viens nous retrouver au restaurant qui se trouve à l'angle de la rue de St Bart. J'ai quelque chose à te dire et à te montrer.
~D'accord je te rejoins dès que j'ai déposé mes affaires
~D’accord. Bye.
Deux ans plus tard Toutes les histoires se terminent bien n’est ce pas? Mais c'est tout de même subjectif. Les méchants dans l'histoire ne sont pas tout le temps ceux qu’on voit. Bale n’a pas été retrouvé par la police. Je ne pouvais pas leur donner plus d’information parce que je n’en n’avait pas. Autre qu’il m’a dit qu’on se reverra, en de bons termes cette fois. Il m’a aussi dit qu’il est protégé mais que toute cette histoire est causée par Erin et par sa négligence à lui. Ne pas prendre ses médicaments, vivre de cigarettes et d’alcool a été une erreur qu’il ne commettra plus. Les gens ne seraient pas fiers de ses actions. Il ne m’a pas dit qui, outre le fait que ces gens lui sont chers. En regardant ce coucher de soleil, je me rappelle de ses paroles et de comment il agissait. C'était le Bale que j’ai connu étant petit
Lorsque je me suis réveillée, je vis que Bale était assis devant moi. Je sursaute. -Bonjour la Belle au Bois Dormant. Je ne lui répondis pas. Il souriait. -Tu veux quoi ? -Je t’avais dit qu’elle allait rentrer saine et sauve. Il me lance un bout de papier au visage et sort de la pièce. Encore un peu étourdie par ce réveil très inconfortable. Je m'assois et baille. C’est alors que je remarque le bol de soupe et la bouteille d’eau qui se trouve non loin de moi. J’avais faim. Je bois rapidement la soupe et je descend la moitié de la bouteille d’eau. Je souffle et j’ouvre le journal. Deux semaines et demie. J'espère que quelqu’un me cherche toujours. Ida est partie depuis deux jours, ou trois. Je ne sais plus. Je n’ai pas revu Erin
Point de vue extérieur. L’oiseau a été pris au piège par le chasseur admiratif. Il le contemple à travers sa cage. Le nourri, joue avec lui mais ne le laisse pas sortir. Il a ce qu’il voulait non? Oui était la première réponse, parce qu’elle était la plus évidente. Mais au fond, il n'était pas comblé. Il a imaginé son oiseau venir à lui de ses propres ailes, par la fenêtre. Son bel oiseau rouge. "-Tu vois l’oiseau? -Oui! Il est rouge! -Cette couleur s’appelle Scarlet. ou Ecarlate. Comme tu préfères. -Oh, je croyais que c'était du rouge simple. -Non. Allez, viens. On y va. Viens on se promène.
Retour au point de vue de Connor. -C'est quoi ce Block 45? -C'est assez loin d’ici mais lorsque vous tournez à droite c’est la seule destination plausible a avoir. Il n’y a rien de l’autre côté. Pas de cinéma, de restaurants ou de beaux hôtels. Seulement des logements pour personnes à bas revenus, des petits marchés et des entrepôts vides. -Pourquoi on a jamais entendu parler de cet endroit? Je demande. -Parce que c'est pas son vrai nom. En fait, le Block 45 correspond à la fin de la 45ème avenue. On l'appelle Block 45 parce qu'il y a quelques années, un gang y résidait. Ils faisaient du trafic et tout mais au fond, ils aidaient les défavorisés de la ville. Ils ont sorti 45 familles de la pauvreté avant de se faire démanteler. -Quels genre de person
Je me suis réveillée sur un matelas moisi qui sent la pisse. Je vous jure, si je n'étais pas si angoissé, j'aurais vomi. Il faisait noir et je ne sais pas où je suis. Mes pieds et mes mains sont noués et j'ai un bâillon sur la bouche. Je ne pouvais pas parler et peut-être pas bouger. Je ne savais pas depuis combien de temps j'étais là. Mais la seule chose que je sais, c'est que j'ai peur, peur de la suite.Je ne sais pas quel jour on est. Aucune lumière externe ne pouvait indiquer où j'étais ou encore quelle heure il est. Tout à coup, j'entendis bouger à côté de moi. Mon cœur rata un battement mais continua à cogner fort contre ma poitrine. J'entendis des gémissements puis, cette personne toussa un peu. -Diana. C'est toi ? -Hmm!
Erin et Bale, dans toute leur psychose, avaient préparé un plan qui consistait à séparer Diana et Terrence pour de bon. Le plan de Bale était un peu plus compliqué que juste… les séparer.Il avait reçu comme promis les informations relatant la vie de Diana, de la part d’Erin. Il a donc su que Connor, ce frère perdu depuis tant d'années, revenait en ville. Il allait sans doute entrer en contact avec sa sœur. Il veillerait que cela se fasse.Le jour où l’avion de Connor atterrit, Bale alla à l'aéroport. Avec les talents de maquillages d’Erin, il se faisait passer pour un faux blond avec un accent australien.-Hé, bonjour monsieur!
Tout se passe ensuite très rapidement: Kas et Dam sont à la tête de l'entrepôt et travaillent sous la direction de Gringo, connu maintenant sous le nom de Bale.Ce dernier a complètement changé: il est devenu une personne qu’il pensait être cachée au plus profond de lui pour toujours, qui ne ressortait qu'à la mention de Diana, son amour de toujours ou bien lorsqu’il n’avait plus ses médicaments.Devenir un employé du Boss lui a donné beaucoup plus d’avantages qu’il n’en aurait eu à rester à la tête de l'entrepôt. Il habite un bel appartement dans une partie de la ville qu’il n’a jamais visité avant. Il a beaucoup plus de femmes qu’il n’en avait eu avant, l’argent coule &a
Lorsque les premiers rayons du soleil illuminent le vieux quartier, les dégâts sont encore plus déplorables qu’ils ne l'étaient sous le regard de la nuit. Gringo dormait dans son bureau. Heureusement que l'entrepôt avait des chambres qui contiennent le nécessaire dont il avait besoin. La lettre de Diana qui survécue et son flacon de médicaments sont précieusement gardés dans un coffre en fer, non loin du pied du lit.Il a une brûlure au premier degré sur l’avant bras. Heureusement que ce n'était que ça. Il ne souhaitait pas ressembler à un vieux défraîchis a même pas trente ans.Alors qu’un de ses hommes posait un n
Vincenzo est venu voir Gringo dont le vrai nom était Bale. Et comme Patito l’avait dit, personne ne croyait que Vincenzo était son vrai nom.Il respirait l’argent et le vrai pouvoir. La femme a ses cotes aussi: belle, blonde, fine. Ca se voyait qu’elle n'était pas habituée à ce genre d’environnement. Malgré que l’endroit était propre, tout était terne autour d’elle. Une marchandise de cigares venait de quitter le dépôt - qui devint un grand entrepôt avec le temps- et se dirigeait vers la ville voisine. Gringo s'affairait déjà à préparer le prochain envoie quand Kas frappa doucement à la porte.-Gringo, le boss est là.