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PARTIE 03-LA JALOUSIE ET LE GAIN FACILE

Monsieur Sourou n'était pas parti au boulot parce qu'il avait un rendez-vous dans la journée hors de son entreprise. Donc il avait décidé de passer un peu du temps à la maison en compagnie de ses gosses qui étaient en congé d'une semaine. Il avait déjà pris son petit déjeuner et jetais quelques regards dans son ordinateur quand Kpèdétin est venue le voir. 

Cette dernière qui avait pris place à côté de lui, avait entamé un sujet concernant sa fille aînée, Fifamè, celle qu'elle avait eue avant de venir s'accaparer de mari d'autrui. Elle voulait que sa fille vienne rester avec elle dans la maison de monsieur Sourou, ce qui semblait un peu bizarre à monsieur Sourou et il avait pris  la parole. 

-SOUROU : Mais je ne comprends pas, tu veux me faire comprendre que tu veux que ta fille vienne résider ici avec nous c'est ça ? 

-KPÈDÉTIN : Oui c'est bien ce que j'ai dit, Y a-t-il un problème ? C'est à cause de ça que tu as changé de mine ? 

-SOUROU : Tu sais. Kpèdétin des fois je me pose la question de savoir quel genre de femme tu es réellement. Ta fille en question n'est pas à l'aise là où elle est ? Malgré qu'elle n'est pas ma propre fille, je t'aide à satisfaire ses besoins hein ? Alors que ma propre fille, Sèdami qui est ma fille aînée, ne reçoit rien comme aide venant de moi son père. Tout ça pour quoi ? J'ignore même, tu oublies que je suis un homme et que je réfléchis très bien? Sans oublier que je suis un homme d'affaires. 

-KPÈDÉTIN : Tu veux dire quoi par tout ce que tu es en train de chanter ? Tu sais que ces derniers temps je n'arrive plus à te comprendre? Tu commences par changer envers moi et c'est tout comme si tu ne m'aimes plus. Si je ne me trompe pas, je t'ai déjà parlé de ça hier et tu m'as bien dit que ça ne cause pas un problème et que Fifamè peut venir résider avec nous. Maintenant tu parles comme si je t'avais jamais parlé d'une telle chose. Qu'est-ce qui ne va pas avec toi au juste ? 

-SOUROU : J'ai rien Kpèdétin mais ce que tu dois savoir est que je ne suis pas d'accord avec ton idée. Tu veux que mes amis pensent quoi de moi ? Ou bien tu veux encore que ma famille garde à nouveau une mauvaise image de moi ? J'ai renvoyé ma propre fille et sa mère de la maison, je ne demande plus rien d'après elles et je laisse vivre ma seconde femme et sa fille qui n'est même pas mon sang dans ma maison ? C'est impossible, si Fifamè vient habiter ici, elle sera ici lorsque Sèdami viendra elle aussi résider ici. Car elle a plus de droits que ta fille, elle est mon sang. Alors que ta fille c'est le contraire. Pour finir je suis désolé, je ne peux accepter ce que tu as derrière la tête. 

-KPÈDÉTIN : Es-tu sûre que c'est à moi ta reine que tu parles comme ça ? Moi ta femme ? Pourquoi tu me fais ça au juste ? On dirait que depuis que tu as posé les yeux sur ta sorcière de femme et sa fille, tu veux commencer à ne plus me tailler d'importance c'est ça hein? 

-SOUROU : Prends ça comme tu veux mais je ne vais pas revenir sur ma décision. Si Fifamè est dans cette maison, c'est que Sèdami aussi est ici avec nous. Dans le cas contraire, enlève cette idée de ta tête. 

-KPÈDÉTIN : Vraiment tu es sûr ? Tu me feras une telle chose ? Dans tous les cas, sache que ta soi-disant fille aînée, ne viendra pas résider dans cette maison à nouveau avec nous. Parce que c'est elles même qui ont quitté, personne ne les avait renvoyé. 

-SOUROU : Dans tous les cas moi j'ai déjà fini avec cette affaire. 

-KPÈDÉTIN : C'est ce qu'on verra. 

Sur ces mots, une fois envahie par la colère, Kpèdétin s'était levée et monta dans sa chambre. Monsieur Sourou avait continué ce qu'il faisait en plongeant à nouveau sa tête dans son ordinateur lorsqu'il avait entendu quelqu'un sonné au portail. Il voulait se lever pour voir si le gardien était déjà parti voir celui qui sonnait quand Kpèdétin était revenue vers lui.

Il n'avait pas taillé d'importance à cette dernière et regardait par les vitrines de la fenêtre de la maison celui qui était venu. Kpèdétin avait commencé par le caresser et le toucher. Mais monsieur Sourou l'avait demandé de lui coller la paix et il était sorti et vint à l'extérieur pour voir ce qui se passait. Car le gardien qui était sorti pour aller voir la personne qui avait sonné  était toujours au portail. Et il s'approcha de ce dernier pour demander ce qui ne va pas. 

-SOUROU : Inoussa qu'est-ce qui ne va pas ? 

- INOUSSA : Monsieur c'est une femme qui veut vous voir, je lui ai demandé de me donner son nom pour que je vous préviens. Mais elle ne voulait pas, la seule chose qu'elle veut est que que la laisse entrer. 

-SOUROU : OK laisse moi regarder cette dernière. 

Monsieur Sourou était venu au portail et par sa grande surprise c'était Sèdami qu'il a trouvé. Il n'arrivait pas à croire que cette dernière était venue chez lui. 

-SOUROU : Sèdami toi ici ? Qu'est-ce qui ne va pas ? Entre, fallait dire ton nom au gardien pour entrer. 

-SÈDAMI : Je ne veux pas retourner sans vous voir c'est à cause de ça que j'ai pas dit mon nom. Parce qu'en voulant venir ici, j'étais passé vous voir dans votre entreprise mais, ils m'ont dit que vous n'êtes pas venu au boulot c'est la raison pour laquelle je suis venu vous voir à la maison. Mais je me suis dit qu'une fois que je dirai mon nom au gardien, si vous apprenez que c'est moi, vous ne me recevriez pas. Alors que la vie de ma mère est entre la vie ou la mort. 

-SOUROU : Quoi ta mère a quoi ? Entre à l'intérieur pour qu'on discute de ce qui ne va pas. 

-SÈDAMI : Vous êtes sûre que c'est une bonne idée avec la présence de Kpèdétin.

-SOUROU : Je te dis d'entrer à l'intérieur après tout cette maison aussi t'appartienne. 

Inoussa était là et ne comprenait rien, et après avoir fait entrer Sèdami à l'intérieur, monsieur Sourou fit comprendre à ce dernier que Sèdami est sa fille. Parce que l'ancien gardien qui pouvait reconnaître Sèdami, n'était plus là. 

Ils étaient entrés à l'intérieur et monsieur Sourou avait dit à Sèdami de le suivre au salon. Kpèdétin qui était en colère parce que monsieur Sourou l'avait repoussé, après avoir posé les yeux sur Sèdami, voulait commencer par parler quand monsieur Sourou l'avait stoppé en lui disant que Sèdami n'était pas venu la voir. 

Étant dépassée par les évènements, elle était montée dans sa chambre après avoir allumé l'enregistreur de son portable qu'elle avait déposé sur le guéridon juste dans le but d'écouter ce que Sèdami était venue dire à son père. 

Sèdami et monsieur Sourou qui ne savait rien, avaient commencé par discuter.

De l'autre côté...

Sègla était chez lui, il n'avait pas pu fermer l'œil toute la nuit, juste parce qu'il avait passé tout son temps à penser à tout ce que son ami lui avait dit et ce dans quoi il voulaient mettre leurs têtes. Comme il faisait jour, il s'est levé et vint au dehors. 

Une fois à l'extérieur, il avait vu sa mère qui était en train de discuter avec leur père et sa sœur qui balayait la cour de la maison. 

Il avait pris le temps de bien inspecter la maison après avoir salué ses parents. Il avait bien inspecté la maison, et jeté quelques coups d'œil sur les habits et autres des membres de sa famille. Il se dit que s'il devient riche, qu'il changera la vie de tous ces parents, et aussi la maison dans laquelle ils sont n'est pas pour eux, alors il avait trouvé la proposition de son ami très cool. Bignon n'était pas si mal que ça. Il était au portail et réfléchissait toujours quand son portable avait sonné. Il prit le portable et c'était son ami, Bignon qui lui faisait comprendre qu'il sera du passage dans une heure et demie pour qu'ils prennent la route. 

Après avoir reçu, l'appel Sègla s'était levé pour aller s'apprêter.

Chez monsieur Sourou...

Sèdami qui mettait son père au courant de ce qui se passait, n'arrivait pas à garder ses larmes, étant touché par tout ce que sa fille lui avait dit, il avait demandé à son chauffeur d'apprêter la voiture. Ce que ce dernier avait fait immédiatement et comme il avait un rendez-vous dans l'après-midi avec ses partenaires d'affaires, il avait voulu vite faire pour être à l'heure. Et pour que sa fille ne soit pas toute seule à l'hôpital, il avait appelé sa petite sœur Sènami pour que cette dernière vienne les rejoindre à l'hôpital. 

Kpèdétin était dans sa chambre et bouillonnait de colère quand monsieur Sourou était parti la voir pour lui dire qu'il voulait aller quelque part. Cette dernière voulait pousser sa curiosité pour savoir là où il allait, mais monsieur Sourou n'avait pas trop porté attention à ses mots et après avoir pris ce qu'il voulait prendre dans la chambre, il avait faussé compagnie à Kpèdétin. 

Une fois au salon, il avait demandé à Sèdami qu'ils peuvent partir et ils étaient sortis du salon. Ils étaient montés dans la voiture, ils prirent la direction de l'hôpital. 

Kpèdétin avait entendu qu'ils partent et vont dans le salon pour prendre son portable qui avait enregistré tout ce que Sèdami et son père avaient dit. Elle avait pris le temps de bien écouter tout, et commença par se parler toute seule. 

-KPÈDÉTIN : Alors si je comprends bien, papa veut aller sauver sa femme, vous me faites vraiment rire on verra bien. Je n'arrive pas à comprendre ce qui ne va pas avec Sourou, on dirait que cette sorcière et sa fille, ont réussi à le faire monter contre moi. Parce que je n'arrive plus à le contrôler et c'est comme si J'ai plus aucun pouvoir sur lui. Mais j'ai bien appliqué ce que la grande prêtresse m'a dit et ça a toujours mâché. Mais pourquoi ça commence par perdre d'effet ? Dans tous les cas, comme elle est toujours en vie, j'irai la voir. Sinon, je risque un grave danger avec ce que je vois et Sourou ne m'écoute même plus.  

Sur ces mots, Kpèdétin avait décidé d'aller s'apprêter pour se rendre quelque part. 

De l'autre côté...

Sègla s'était déjà apprêtée et attendait son ami Bignon. Il avait déjà mangé un peu de gari qui était la seule nourriture dans la maison et quelques minutes plus tard son ami Bignon était venu et sans plus tarder, ils avaient pris la route pour le lieu du rendez-vous.

À l'hôpital...

Monsieur Sourou et Sèdami étaient déjà à l'hôpital et monsieur Sourou discutait avec le docteur quand Sènami la sœur de monsieur Sourou était venue les rejoindre. 

Après avoir eu des discussions avec le docteur, sans plus attendre monsieur Sourou avait validé les frais de l'opération et en même temps les médecins avaient commencé leur travail. Monsieur Sourou, n'avait pas trop duré là, car l'heure à laquelle il rencontrera ses partenaires, sonnera dans peu de temps. Alors il avait laissé Sèdami en compagnie de sa tante et prit la route de la maison pour aller s'apprêter pour la réunion. 

Avant que la mère de Sèdami soit conduite dans la salle d'opération, elle avait posé ses yeux sur sa fille et la tante de sa fille qui fut la seule des sœurs de monsieur Sourou qui n'a pas été aveuglé par les brouhaha de Kpèdétin. Car elles étaient trois sœurs et monsieur Sourou est leur seul et unique grand frère car il est l'aîné. Mais les deux autres sœurs, accompagnent Kpèdétin dans ses désarroi, seule Sènamine, la benjamine qui ne s'était pas laissé avoir. 

Sèdami donnait de la force à sa mère  et lui disait qu'elle allait s'en sortir. Mais cette dernière, avait les yeux tournés vers Sènami la soeur de son mari, et dit : 

-HOUÉFA : Ma tante, je veux bien que tu prends soins de ta fille Sèdami, si jamais je perds la vie lors de cette opération. Parce que je pense que je vais rejoindre mes ancêtres. Mais la seule chose qui me fait mal est que ma fille, ma seule fille se retrouvera seule sans l'aide de personne. 

-SÈDAMI : Mais maman arrête de me faire du mal, tu dis quoi comme ça ? Tu vas t'en sortir et surtout ne fais pas ça. Faut lutter pour moi maman, tu sais très bien et tu viens de le dire, tu es ma seule raison de vivre, comme je suis ta seule raison de vivre. Alors vivre pour moi, sois forte maman, ne m'abandonne pas dans ce bas monde toute seule. Je ne pourrai pas m'en sortir sans toi maman. 

-HOUÉFA : Sènami promets moi que tu vas veiller sur elle pour moi, lorsque je ne serai plus ici. Parce que je sais que son père ne sera jamais disponible pour elle, il est sous l'emprise  de Kpèdétin et il est juste une marionnette de Kpèdétin. Mais le bon Dieu le délivrera un jour. 

-SÈNAMI : Mais maman Sèdami, vous pouvez arrêter de dire ce que vous dites là ? Vous allez vous en sortir, c'est pas encore l'heure que vous allez quitter cette terre. Alors arrêtez. 

-HOUÉFA : Sènami, je veux juste que tu me promets, que tu prendras soin de ta nièce et que tu ne la laisseras pas toute seule comme son père, si jamais je ne m'en sors pas vivante. Juste promets moi cela s'il te plaît. 

-SÈNAMI : D'accord j'ai compris je te le promets, tu as ma parole. Mais tu ne vas pas mourir. 

-HOUÉFA : Merci beaucoup à toi, je ne savais pas que tu étais déjà revenue du voyage sinon j'allais chercher à te voir. Comme tu es la seule qui nous taille de l'importance. 

-SÈNAMI : J'avais demandé à mon frère où vous vous trouvez mais, il ne m'a rien dit de concret. Mais ne vous inquiétez pas, vous allez vous en sortir et nous discuterons de tout après. 

-HOUÉFA : Merci beaucoup à toi ma tante chérie. Sèdami sait que je t'aime et je t'aimerai toujours. Même si je quitte cette terre et que c'est mon heure qui est sonné. Je serai toujours près de toi, et je vais t'aider à réaliser tous tes rêves. 

-SÈDAMI : Je t'aime  aussi maman, mais arrête s'il te plaît, car tu ne vas pas mourir maman. 

Elles étaient là avec les larmes aux yeux quand les médecins sont venus amener la mère de Sèdami pour la conduire dans la salle d'opération.

Sègla et Bignon étaient enfin au lieu du rendez-vous et l'homme qui devait les amener à l'endroit même, les avait demandé de déposer leur moto dans une maison après avoir mené une sérieuse discussion avec eux. Et ils étaient tous entrés dans la forêt après avoir enlevé leurs chaussures. 

L'homme était habillé en blanc rouge, avec des perles à son cou et était devant eux. Ils le suivaient de près avec la peur et tout le reste. 

Kpèdétin était venu là où il voulait venir et après avoir garé sa voiture, il avait fait son entrée dans une maison inachevée qui était entourée de la brousse. 

Une fois à l'intérieur, elle avait tapé les mains trois fois et un jeune homme était venu vers lui. Après avoir échangé quelques mots avec le jeune, ce dernier l'avait amené voir celle qu'il voulait voir. 

Le jeune homme l'avait conduit dans une case dans laquelle, elle était entrée en faisant dos à l'entrée. Une fois à l'intérieur, elle se vit face à face avec une vieille dame. Elle salua la dame et cette dernière lui avait dit de prendre siège. Elle avait pris siège et la dame avait pris la parole. 

– Ma fille ça fait longtemps que je ne t'ai plus vue, j'espère que tout va bien ? 

-KPÈDÉTIN : Grande prêtresse, vous même vous savez que ma présence chez vous signifie que ça ne va pas du tout. 

-PRÊTRESSE : Ma fille je vois et je peux lire dans tes pensées et tu le reste. Mais dis moi si c'est vraiment ce que tu veux. 

-KPÈDÉTIN : Oui ma prêtresse, si cette femme ne meurt pas, je vais jamais trouver la paix du coeur. Ce que je fais pour prendre le contrôle sur mon mari, ne mâche plus sur lui depuis qu'il a à nouveau poser les yeux sur cette femme Houéfa et il devient insupportable de jour en jour. 

-PRÊTRESSE : D'accord, mais je t'ai dit plusieurs fois, que ton mari doit jamais croiser les regards de sa première femme. Parce qu'il aime vraiment cette dernière d'un amour pur, alors que toi il t'aime juste à cause du sort que tu lui as jeté. Mais bon comme tu as pris une grande décision, sache que tes désirs sont déjà exaucés. Cette femme mourra, comme tu le désires. Mais une chose, après sa mort, tout ce que ton mari prendra comme décision concernant sa fille aînée , c'est-à-dire la fille de sa première femme, tu dois les accepter. Je vais renforcer la puissance de *#JUSTE_UN_BAISER* et tu verras que même la présence de ta belle fille, n'aura pas d'effet sur ton homme et tu prendras le contrôle total sur lui. C'est ce que tu lui dis qui passera et ta décision sera toujours la meilleure. Mais tu ne dois jamais chercher le mal de cette fille qui est l'aînée de la famille. Sinon tu vas regretter avec le temps. Car on ne peut jamais frapper un enfant et l'interdire de pleurer. 

-KPÈDÉTIN : J'ai bien compris tout ce que vous venez de me dire grande prêtresse. 

Sur ces mots, Kpèdétin avait remis la photo de la mère de Sèdami à la prêtresse et après avoir remis une enveloppe et sans oublier de prendre ce que la prêtresse voulait lui remettre, elle avait faussé compagnie à cette dernière. 

À l'hôpital ...

Sèdami, sa copine Sènan et sa tante Sènami étaient dans la salle d'attente et tout à coup les médecins avaient commencé par courir dans tous les sens, ils entraient et sortaient de la salle d'opération. Sèdami ne comprenait pas ce qui se passait et s'était levé pour aller voir. Mais elle ne pouvait rien voir…

À suivre…

RICHY PLUME-RAM

GOD'S INSPIRATION

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