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Chapitre V

Même si elle ricanait, son sourire était charmant.

Marcellus était choqué par la réaction de Luisa. Agacé, il avait très vite changé de tête.

« Tu me menaces ? Quelle audacieuse ! Tu as fait beaucoup de progrès ces dernières années ! »

Quel toupet ! Marcellus avait l’air sombre.

Cette tête, son regard froid, Luisa les avaient vus il y a trois ans quand Nathalie avait fait une fausse couche, quand elle est calomniée par Nathalie et il l'avait giflée 60 fois.

Les souvenirs anciens la hantaient.

Luisa restait figée pendant un moment.

Quelques instants après, elle a fait un faux sourire vers Marcellus et a accru la pression de sa main.

La lame tranchante a coupé en même temps la peau de Marcellus, et son sang coulait.

Luisa souriait en disant : « Je peux être plus audacieuse. Lâche-moi ou tu verras bien. »

Marcellus la regardait du coin de l’œil.

Luisa souriait et gardait le geste.

Quelques instants après, Marcellus a lâché sa main.

Luisa a fait quelques pas vers le côté en un instant et s'est précipitée vers la porte de derrière ouverte.

Elle a tourné la tête en arrière, Marcellus restait immobile sur place. Elle secouait son couteau, souriant : « au revoir, monsieur Raimond. »

Marcellus demeurait sombre.

Maudite femme !

En ce moment, les gardes sont arrivés.

Voyant le visage sombre de Marcellus, ils se sont arrêtés.

Le capitane a demandé à voix basse : « monsieur, avez-vous vu quelqu'un passer par ici ? »

Marcellus a répondu en colère : « les boulets, dégagez ! »

Les gardes se sont enfuis.

Marcellus n’a pas bougé. Son regard fixait la porte de derrière pendant très longtemps.

Luisa, elle est revenue à ce moment critique.

Quelle coïncidence !

Et elle a osé de le menacer avec un couteau !

C'était vraiment une grande surprise !

Marcellus a sorti son portable pour passer un appel.

« Luisa est revenue. Va voir où habite-t-elle maintenant et attache-la-moi. »

...

Il était la nuit la plus noire quand Luisa est rentrée chez elle.

Elle est montée directement dans la chambre de Mirielle.

Aaida était assise sur le bord du lit. Mirielle, portant une chemise de nuit rose, s'allongeait sur le lit avec les yeux fermés.

Aaida lui a demandé : « tu as pu le voir ? »

En pensant au petit garçon, Luisa avait l'air doux.

« Oui. »

Elle a sorti son portable et lui a montré des photos d'Eliaz.

Aaida était contente : « C’est un beau garçon. Ses yeux ressemblent beaucoup à ceux de Miri, à toi aussi. »

Luisa souriait.

« Personne ne t'a vue à la villa ? » inquiète, Aaida ne pouvait pas s’empêcher de lui poser des questions.

« Non. » Luisa ne voulait pas qu'elle s'inquiète et ne lui disait pas ce qu'elle était reconnue par Marcellus.

Elle était convaincue que Marcellus a déjà envoyé quelqu'un pour l'attraper à ce moment-là, mais elle l’avait prévu.

La maison a été achetée au nom d'Aaida, donc il ne pouvait pas la retrouver.

Une douce odeur du lait maternel est venue de derrière.

En tournant la tête, Luisa voyait que Mirielle, avec la tête s’allongeant, regardait l'écran de son portable.

« Miri ! Tu ne dors pas ? » Aaida était surprise.

Luisa a aussi froncé les sourcils.

« Maman, je ne peux pas dormir sans toi. » Mirielle faisait la moue et se glissait dans les bras de Luisa.

Luisa ne pouvait pas la refuser.

Prenant Mirielle dans ses bras, Luisa disait : «merci Aaida, va te reposer. Je vais coucher Miri. »

Mirielle a aussitôt dit : « bonne nuit, Aaida. »

Aaida a pincé doucement le petit nez de Mirielle pour rigoler avec elle et est sortie.

Luisa s'est assise au lit avec Mirielle dans ses bras.

« Maman, c'est mon frère ? » a demandé Mirielle en pointant Eliaz sur la photo.

« Oui. »

Mirielle regardait Eliaz, parfois contente, parfois triste.

« Mon frère est si beau ! Je veux le voir ! »

« Je ne sais pas s'il veut me voir aussi ... »

« Non, il ne me connaît pas encore ... »

« Laisse tomber, quand je le verrai, je vais lui dire que je suis sa sœur ! »

...

Après avoir fait ses bagages à la maison, le lendemain matin, Luisa a emmené Mirielle dans une école maternelle.

C’était la rentrée.

Le spectacle que Mirielle allait tourner serait dans deux mois.

Luisa l'a envoyée à l'école pour qu'elle puisse faire des amis. En plus, elle était en l'âge de scolarisation.

Cette maternelle était privée et réservée à des familles aisées, ce qui était bien. Parce que Luisa ne voulait pas trop de visibilité à cause de la popularité de Mirielle.

Différente de beaucoup d'enfants qui pleuraient quand ils arrivaient à la maternelle, Mirielle était curieuse et contente.

Dès qu'elle est sortie de la voiture, elle regardait partout.

Luisa l'a envoyée à la classe, Mirielle secouait les mains et lui a dit : « au revoir Maman. Tu vas me manquer, bisou ! »

Luisa souriait et a quitté la maternelle.

Juste avant qu'elle ne parte, une voiture de marque s'est arrêtée devant la porte.

Le majordome ouvrait la porte. Et Eliaz, vêtu d'un petit costume, est descendu de la voiture.

Quand la cloche a sonné, Eliaz est entré dans la salle de classe.

Mirille, qui venait de s'asseoir, a soudainement vu quelqu’un.

Mon frère !

Eliaz a ressenti son regard et l'a vue.

Mirielle lui secouait aussitôt la main et a donné un grand sourire à Eliaz.

Les yeux d'Eliaz se sont brillés, il se dirigeait vers elle.

À l'extérieur, le majordome et les deux gardes ont poussé un soupir de soulagement en même temps.

Eliaz était un enfant solitaire. Il parlait peu et n'aimait pas jouer avec les autres.

Ils craignaient qu'il ne soit isolé à la maternelle. Ils ne s'attendaient pas à ce qu'il accepte de jouer avec une gamine.

« Cette gamine n'est pas seulement sympatique, elle est aussi très belle. Et son visage, à première vue, ressemble un peu à Eliaz. »

Le vieux majordome riait en pensant ainsi.

De toute façon, c’était une bonne nouvelle pour sa grand-mère.

...

Dans la salle de classe.

Quand Eliaz s'est approchée de Mirielle, il a été très vite pris par la main de Mirielle.

Eliaz, qui était si proche d'une inconnue pour sa première fois, ne se sentait non seulement pas gêné, mais trouvait que les petites mains de Mirielle étaient chaudes et douces.

Il s'est assis à côté d'elle.

Mirille se penchait sur lui pour lui murmurer : « mon frère, je suis ta sœur. »

Eliaz la regardait avec étonnement.

Ma sœur ?

Mirielle voyait son visage et continuait : « ton père, il s'appelle Marcellus Raimond ? »

Eliaz a ouvert les yeux avec une grande surprise.

Comment elle le savait ?

Mirielle a sorti un miroir de son petit sac et le posait devant eux.

« Regarde, nos yeux se ressemblent, non ? »

Eliaz a cligné ses yeux.

Mirielle l’a fait aussi.

Il était étonné. Mais elle avait raison.

Pourquoi personne ne lui avait raconté ?

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