AlinaLe froid mord ma peau alors que Damon m’entraîne hors de la salle du Cercle de Sang. Mes jambes tremblent, mais il ne me lâche pas. Sa main est ferme, chaude, et sa force m’aide à ne pas m’écrouler. Derrière nous, le couloir sombre s’effondre peu à peu, des débris de pierre chutant dans un vacarme assourdissant.— On doit sortir d’ici, maintenant ! gronde Damon.Je jette un dernier regard derrière moi, le souffle court. Kael a disparu, mais sa présence résonne encore dans l’air comme une ombre poisseuse. La marque sur ma nuque brûle, pulsant au rythme de mon cœur affolé.— Damon…Il s’arrête brusquement, me plaquant contre le mur du couloir. Son corps se tend contre le mien, une main s’élevant pour caresser ma joue.— Tu vas bien ? murmure-t-il, son regard doré brillant dans la pénombre.— Oui… je crois.Sa mâchoire se serre.— Tu as failli…Il s’interrompt, sa respiration saccadée.— Damon…Je lève une main tremblante vers son visage, mes doigts frôlant la coupure sur sa lèvre.
DamonJe la serre contre moi, sa tête nichée dans le creux de mon cou. Son souffle caresse ma peau, apaisant la tension qui pulse en moi. Mon instinct de prédateur est toujours en alerte, mais l’apaisement que m’apporte sa présence est indéniable.— Damon…Sa voix est douce, tremblante, mais son regard est ferme lorsqu’elle lève les yeux vers moi.— On va le retrouver. Ensemble.Je fronce les sourcils, caressant sa joue du bout des doigts.— Alina… tu es encore faible. Le lien s’est à peine formé…Elle pose une main sur mon torse, là où mon cœur bat violemment sous la peau.— Et toi, tu es plus fort que jamais.Je ferme les yeux un instant, sentant cette nouvelle énergie couler dans mes veines. Le lien de sang entre nous est profond, brûlant. Son essence s’est mêlée à la mienne, amplifiant ma force, clarifiant mes instincts.— Si tu crois que je vais rester en arrière pendant que tu affrontes Kael, tu te trompes, ajoute-t-elle avec une lueur féroce dans les yeux.Un sourire étire mes
AlinaJe sens encore la chaleur du sang de Damon dans mes veines, une pulsation nouvelle qui vibre au rythme de mon cœur. Mon corps est en éveil, conscient du lien profond qui nous unit désormais. Il est là, ancré dans ma chair, dans mon âme. Son essence est mienne, et la mienne s’est mêlée à la sienne dans une symphonie sauvage et brûlante.Nous avons franchi une frontière invisible.Damon marche à mes côtés, sa main chaude et ferme autour de la mienne. Je sens la tension dans son corps, la manière dont ses muscles sont tendus sous sa chemise déchirée, prêt à bondir à la moindre menace. La rencontre avec Kael a réveillé quelque chose d’ancien et de dangereux en lui.— Il va frapper bientôt, murmuré-je.Damon hoche la tête, son regard d’acier fixé droit devant lui.— Il nous teste. Il sait que nous sommes plus forts maintenant.Je frissonne. La puissance de notre lien est indéniable, mais elle est aussi nouvelle. Instable. Si Kael trouve un moyen de l’exploiter, il pourrait nous sépar
AlinaLe silence dans la pièce est lourd, chargé de tension et d’un désir brut qui vibre encore entre nous. Damon est allongé à mes côtés, le souffle court, son torse nu luisant sous la lumière tamisée de la lune qui filtre à travers les rideaux. Sa main repose sur ma hanche, possessive, ses doigts caressant distraitement ma peau nue.Je suis encore enfiévrée, le cœur battant trop vite dans ma poitrine. Mon corps est marqué par son empreinte, le souvenir brûlant de sa morsure palpitant sous ma gorge. Une part de moi aurait dû avoir peur de ce qu’il venait de faire. Mais au lieu de ça…Je me sens complète.Je frissonne en sentant ses lèvres effleurer ma clavicule.— Tu trembles, murmure-t-il.— Je… je vais bien.Damon relève la tête, ses yeux dorés capturant les miens avec une intensité hypnotique. Son regard est sombre, troublé par une lueur de culpabilité.— Alina… je n’aurais pas dû…Je pose un doigt sur ses lèvres.— Tu n’as rien fait de mal.Son regard s’assombrit davantage.— Je
AlinaL’ombre de Damon danse sur le mur alors qu’il se tient face à moi, torse nu, le regard impitoyable. La lumière tremblotante des bougies projette une lueur dorée sur sa peau tendue par la tension. Son souffle est calme, maîtrisé, alors que je me tiens face à lui, une dague à la main.— Encore, ordonne-t-il d’une voix froide.Je serre la poignée de la dague, les muscles de mes bras crispés par l’effort. Je me jette vers lui, visant son flanc. Damon esquive d’un mouvement fluide, attrapant mon poignet en un éclair avant de me retourner brutalement contre le mur.— Trop lent, gronde-t-il à mon oreille.Je gronde de frustration, le souffle court.— Arrête de te retenir, Alina. Si c’était Kael en face de toi, tu serais déjà morte.Je ferme les yeux, essayant de calmer le tremblement dans mes mains. Il relâche mon poignet, me laissant à bout de souffle contre la pierre froide du mur.— Tu crois que je suis faible ? demandé-je d’un ton tranchant.— Non, répond-il d’une voix sombre. Mais
AlinaLe sable craque sous mes pieds alors que Kael s’approche, un sourire carnassier accroché à ses lèvres. Ses yeux sombres brillent d’une lueur malveillante, me rappelant à chaque seconde le danger qu’il incarne. Damon reste en retrait, adossé contre un pilier de pierre, les bras croisés, son expression impassible.— Alors, petite louve, murmure Kael d’un ton moqueur. Tu crois pouvoir m’affronter ?Je resserre mes doigts autour du manche de la dague. Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine, mais je refuse de laisser la peur me paralyser. Je ne suis plus la louve faible que j’étais autrefois. Damon m’a appris à me battre, à canaliser ma rage.— Arrête de parler et attaque, grondé-je.Kael ricane.— Oh, je vais attaquer. Mais seulement quand tu seras prête à souffrir.Il se fond dans l’ombre, disparaissant presque complètement. Mon instinct hurle un avertissement une seconde avant qu’il ne surgisse derrière moi. J’esquive de justesse son coup de griffe, roulant au sol avant de me
AlinaLa chambre est plongée dans une semi-obscurité, seulement éclairée par la lueur dansante du feu dans l’âtre. Mon souffle est encore saccadé, le goût du sang amer dans ma bouche. Mes mains tremblent légèrement alors que je retire ma tunique ensanglantée, découvrant les ecchymoses qui marbrent ma peau.— Laisse-moi faire.La voix de Damon, grave et rauque, me fait frissonner. Il s'approche lentement, son regard doré brillant dans l'ombre. Il est torse nu, le tracé sombre de ses tatouages serpentant le long de sa peau. Il s’arrête juste devant moi, si proche que je peux sentir la chaleur de son souffle sur ma nuque.— Je peux le faire seule, murmuré-je.— Je sais. Mais tu n'as pas à le faire. Plus jamais.Ses mains effleurent doucement mes épaules, et je me tends malgré moi. Le souvenir du combat contre Kael est encore vif dans mon esprit : le sang, la douleur, la sensation de suffoquer sous sa poigne. Damon le sent. Il glisse ses doigts sous mon menton, m’obligeant à le regarder d
AlinaJe ferme les yeux, savourant la chaleur de sa main contre ma peau.— Tu vas rester avec moi ? demandé-je.Il sourit doucement, son regard s’adoucissant.— Toujours.Je m’abandonne complètement contre lui, son odeur boisée m’apaisant instantanément.— Je t’aime, murmure-t-il une dernière fois avant que le sommeil ne me prenne.La lumière froide de l'aube filtre à travers les rideaux, projetant des ombres mouvantes sur le sol de pierre. Mon corps est encore engourdi, une chaleur diffuse irradiant de ma peau là où Damon m’a touchée. Il est toujours là, endormi à mes côtés, son bras possessif enroulé autour de ma taille.Je me redresse légèrement, observant son visage assoupi. Son front est lisse, ses sourcils détendus, et ses cils épais projettent une ombre sur ses joues. Il a l’air si paisible — si vulnérable — que mon cœur se serre. Damon n'est jamais vulnérable. Il est le guerrier, le protecteur, celui qui encaisse la douleur pour moi, pour la meute. Mais là, dans l’intimité de
AlinaLe vent nocturne s’engouffre dans la forêt, fouettant les feuilles et faisant danser les ombres entre les arbres. Le silence est pesant, entrecoupé seulement par le bruit de nos respirations et le craquement des branches sous nos pas.Je marche aux côtés de Damon, son corps massif tendu, chaque muscle prêt à réagir à la moindre menace. Sous sa forme de loup, il est magnifique et terrifiant. Sa fourrure noire luit sous la lumière blafarde de la lune, et ses yeux brillent d’une lueur dorée intense. Il ne parle pas, mais je sens le lien entre nous vibrer, une pulsation silencieuse d’instinct et de confiance.Je suis sous ma forme humaine. Mes doigts sont crispés sur le manche du poignard attaché à ma cuisse. Lucien est derrière nous, avec Gareth et le reste du clan, chacun en position d’attaque.— Il est proche, murmure Damon dans mon esprit à travers le lien mental.Je ferme les yeux un instant, m’ouvrant aux vibrations de la nature environnante. Mon cœur bat fort dans ma poitrine
Alina— Préparez-vous, ordonne-t-il à Lucien et Gareth. La guerre ne fait que commencer.Je reste à ses côtés, ma main dans la sienne. Prête à affronter l’enfer avec lui.DamonLa nuit est lourde, saturée de l’odeur du sang et de la peur. La clairière est silencieuse à présent, mais le goût amer de la défaite flotte encore dans l’air. Adrian s’est échappé. Encore. Et cette fois, il nous a laissé un avertissement très clair : il sait ce qu’Alina est vraiment.Je me tiens au bord du camp, les mains sur les hanches, le souffle court. Ma chemise est en lambeaux, mes côtes me lancent après le coup qu’il m’a porté, mais ce n’est rien comparé à la rage qui brûle dans mes veines.Lucien s’approche de moi, son visage marqué par la fatigue et les coups. Son épaule saigne encore, une morsure profonde laissée par l’un des sbires d’Adrian.— Il faut faire quelque chose, grogne-t-il. On ne peut pas rester ici à attendre qu'il revienne.— Tu crois que je ne le sais pas ? répliqué-je sèchement.Lucie
AlinaLe camp est plongé dans un silence pesant. La lune, pleine et éclatante, éclaire la clairière d’une lumière blafarde. L’air est lourd, saturé de cette tension animale qui précède toujours une attaque. Les ombres dansent entre les arbres, et chaque bruissement de feuilles semble annoncer l’arrivée d’un danger invisible.Je suis adossée à un tronc d’arbre, observant Damon et Lucien en pleine discussion. Damon a le dos droit, la mâchoire serrée. Son torse nu est marqué de griffures et de bleus, mais il se tient avec cette autorité naturelle qui fait de lui un alpha redoutable.— Ils ne vont pas tarder à revenir, grogne Lucien.— Je le sais, répond Damon d'une voix sombre.Je m'approche d'eux, mes bottes crissant légèrement sur la mousse humide. Damon relève la tête dès que je suis à portée, son regard doré s’adoucissant légèrement à ma vue.— Tu devrais te reposer, souffle-t-il.Je croise les bras.— Tu penses vraiment que je vais rester en arrière pendant que vous vous battez ?Lu
AlinaLe camp est plongé dans une tension palpable. Les flammes du feu de camp projettent des ombres tremblantes sur les visages tendus des guerriers. Lucien, Gareth et Nolan sont assis autour du feu, leurs blessures fraîchement pansées. Gareth a une large entaille sur le torse, et Nolan porte un bandage autour de son bras droit, mais leur regard reste dur, implacable.Damon se tient à l’écart, adossé à un arbre, le torse nu couvert de plaies à demi refermées. Son souffle est court, son visage fermé. Pourtant, il ne semble pas souffrir — ou du moins, il fait tout pour le cacher.Je m’approche de lui, un linge humide dans la main.— Assieds-toi, ordonné-je doucement.Il lève son regard doré vers moi, une étincelle farouche dans ses pupilles.— Ce n’est rien, dit-il d’une voix rauque.— Damon…Je m’agenouille devant lui, posant une main sur son torse nu. Son cœur bat fort sous ma paume. Il est tendu, sur le qui-vive, comme un prédateur prêt à bondir.— Ce n’est pas rien, insisté-je. Lai
AlinaDamon est devant moi, une silhouette sombre et imposante. Il marche d’un pas fluide, ses muscles tendus sous sa chemise noire. Sa respiration est calme, maîtrisée, mais je sens la rage qui gronde sous sa peau.— Tu n’es pas obligée de venir, dit-il sans se retourner.— Ne me dis pas ça, Damon, répliqué-je, la voix tranchante. Tu sais très bien que je ne resterai pas en arrière.Il s’arrête brusquement et se tourne vers moi. Ses yeux d’or scintillent dans l’obscurité, perçants, pénétrants.— Si Adrian te touche…— Il ne me touchera pas, coupé-je en avançant vers lui. Je ne suis pas une victime.Son regard devient plus sombre, un éclat sauvage dans ses pupilles dilatées.— Je ne pourrais pas le supporter, murmure-t-il.Je pose ma main sur sa joue, mes doigts glissant sur sa peau rugueuse.— Alors ne le laisse pas gagner.Il se penche, son souffle chaud effleurant ma peau. Ses lèvres frôlent ma tempe, et un frisson me parcourt.— Toujours si courageuse…— Toujours aussi têtu, répli
DamonLa salle de réunion de la meute est plongée dans une atmosphère lourde. Les guerriers sont rassemblés autour de la table en bois massif, leurs visages tendus et leurs épaules raides. La lumière des torches projette des ombres mouvantes sur les murs de pierre, renforçant le poids du moment.Lucien est assis à ma droite, le regard sombre. Alina est debout près de la porte, les bras croisés, son expression de marbre cachant à peine la tension qui raidit son corps. Je ressens son agitation dans chaque fibre de mon être, ce lien invisible qui nous unit vibrante sous ma peau.— Il a attaqué ouvertement, répète Lucien en désignant la dague ensanglantée posée sur la table. Il veut que nous réagissions.— Et c’est exactement ce qu’on va faire, répliqué-je d’une voix glaciale.Alina lève les yeux vers moi, son regard brûlant d’une détermination farouche.— Si Adrian pense qu’il peut nous faire peur, il se trompe.Je serre les poings, mes griffes frôlant la surface de la table.— Ce n’est
AlinaJe ferme les yeux, savourant la chaleur de sa main contre ma peau.— Tu vas rester avec moi ? demandé-je.Il sourit doucement, son regard s’adoucissant.— Toujours.Je m’abandonne complètement contre lui, son odeur boisée m’apaisant instantanément.— Je t’aime, murmure-t-il une dernière fois avant que le sommeil ne me prenne.La lumière froide de l'aube filtre à travers les rideaux, projetant des ombres mouvantes sur le sol de pierre. Mon corps est encore engourdi, une chaleur diffuse irradiant de ma peau là où Damon m’a touchée. Il est toujours là, endormi à mes côtés, son bras possessif enroulé autour de ma taille.Je me redresse légèrement, observant son visage assoupi. Son front est lisse, ses sourcils détendus, et ses cils épais projettent une ombre sur ses joues. Il a l’air si paisible — si vulnérable — que mon cœur se serre. Damon n'est jamais vulnérable. Il est le guerrier, le protecteur, celui qui encaisse la douleur pour moi, pour la meute. Mais là, dans l’intimité de
AlinaLa chambre est plongée dans une semi-obscurité, seulement éclairée par la lueur dansante du feu dans l’âtre. Mon souffle est encore saccadé, le goût du sang amer dans ma bouche. Mes mains tremblent légèrement alors que je retire ma tunique ensanglantée, découvrant les ecchymoses qui marbrent ma peau.— Laisse-moi faire.La voix de Damon, grave et rauque, me fait frissonner. Il s'approche lentement, son regard doré brillant dans l'ombre. Il est torse nu, le tracé sombre de ses tatouages serpentant le long de sa peau. Il s’arrête juste devant moi, si proche que je peux sentir la chaleur de son souffle sur ma nuque.— Je peux le faire seule, murmuré-je.— Je sais. Mais tu n'as pas à le faire. Plus jamais.Ses mains effleurent doucement mes épaules, et je me tends malgré moi. Le souvenir du combat contre Kael est encore vif dans mon esprit : le sang, la douleur, la sensation de suffoquer sous sa poigne. Damon le sent. Il glisse ses doigts sous mon menton, m’obligeant à le regarder d
AlinaLe sable craque sous mes pieds alors que Kael s’approche, un sourire carnassier accroché à ses lèvres. Ses yeux sombres brillent d’une lueur malveillante, me rappelant à chaque seconde le danger qu’il incarne. Damon reste en retrait, adossé contre un pilier de pierre, les bras croisés, son expression impassible.— Alors, petite louve, murmure Kael d’un ton moqueur. Tu crois pouvoir m’affronter ?Je resserre mes doigts autour du manche de la dague. Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine, mais je refuse de laisser la peur me paralyser. Je ne suis plus la louve faible que j’étais autrefois. Damon m’a appris à me battre, à canaliser ma rage.— Arrête de parler et attaque, grondé-je.Kael ricane.— Oh, je vais attaquer. Mais seulement quand tu seras prête à souffrir.Il se fond dans l’ombre, disparaissant presque complètement. Mon instinct hurle un avertissement une seconde avant qu’il ne surgisse derrière moi. J’esquive de justesse son coup de griffe, roulant au sol avant de me