Chapitre 10

Yolaine s'est rendue cette fois-ci chez le Groupe Richard afin d’intégrer la puce qu'elle avait développée dans le programme de produits du Groupe Richard.

Le chauffeur conduisait à l'avant, elle et les deux enfants étaient assis sur le siège arrière.

« Léo, tout à l'heure, toi et ta sœur, jouerez dans le salon, et maman vous ramènera quand j’aurai fini le travail, d'accord ? »

Léo a hoché la tête : « Maman, je ne laisserai pas ma sœur se faire maltraiter, alors ne t'inquiète pas et va travailler. »

« Tu es un très bon garçon. »

Yolaine lui a caressé la tête et a donné à sa fille un autre baiser sur la joue.

Le joli visage de la petite fille était doux et semblable à de la guimauve, et elle n'a pas pu s'empêcher de le pincer.

« Maman, pourquoi tu malmènes ma sœur en secret ! »

Léo s'est empressé de prendre la parole pour arrêter son action.

Yolaine était un peu vaniteuse : « He he, la petite Viviane est juste trop mignonne et adorable, je n'ai pas pu résister... »

Soudain !

La voiture a freiné brusquement.

Les trois personnes sur le siège arrière étaient tombées en avant en même temps.

Puis, il y a eu un bruit sourd.

« Désolé Mlle Bernard, il semble avoir heurté la voiture de devant, je vais descendre et m'en occuper. »

Le chauffeur a dit avec un visage excusé, puis a poussé la porte et est sorti.

Yolaine a vérifié les deux petits, tous les deux allaient bien...

Cependant, la petite Viviane, toujours aussi hébétée, a saisi soudain la poignée de la porte et l’a poussé fort.

La porte s'est ouverte un peu.

« Petite Viviane, c'est sur la route principale, il est interdit d’ouvrir la porte. » Yolaine a refermé la porte de la voiture au passant.

Cependant, la petite fille l'a poussée à nouveau.

Alors que Yolaine n'a pas réagi, Viviane a couru hors de la voiture comme un petit chat.

De la voiture qui a été frappée à l'avant, un homme a descendu.

C'était un homme avec l'aura puissante, portant un costume noir. Son corps était droit et mince, et ses sourcils étaient pleins de froideur.

Le chauffeur de la famille des Bernard ne connaissait pas cet homme, mais cela ne l'a pas empêché de ressentir sa puissante aura.

L'aura de cet homme était tout simplement plus intimidante que celle de Philippe, le chef de la famille des Richard.

Le conducteur a dit avec prudence : « Nous, nous sommes entièrement responsables, monsieur, vous... »

Le visage d'Enzo était plein de givre.

Il avait toujours un chauffeur pour sortir, mais aujourd'hui le chauffeur était gravement malade, il ne pouvait que conduire lui-même.

Il ne s'attendait pas à être embouti juste en sortant de la maison.

Il était impatient de s’occuper de ce genre de choses, mais il a dû le faire.

Il était sur le point de dire quelque chose quand une très jolie petite fille, comme boulette de riz gluant, s'est soudainement précipitée tout droit dans cette direction et a plongé dans ses bras.

Enzo a instantanément senti mal.

Il était une très, très sérieux maniaque de la propreté.

Il détestait être touché par des inconnus.

Il a fait un pas en arrière, essayant d'éviter l'enfant.

Cependant, lorsqu'il a fait un pas en arrière, cette petite l'a suivi et s'est accrochée à sa jambe.

Son visage s'est assombri : « Lâche-moi. »

Deux mots, si bien que la température ambiante a soudainement baissé, comme en hiver.

Le chauffeur était si effrayé que son cœur s'est arrêté et il s'est précipité : « Mlle Viviane, lâchez-le... »

Il voulait tenir l'enfant, cependant, mais la petite Viviane ne voulait pas du tout être touchée, a tourné la tête et a mordu le dos de la main du chauffeur.

Du sang a apparue instantanément.

Le visage d'Enzo est devenu encore plus sombre, cet enfant inconnu, a en fait un pouvoir agressif si fort !

Il a levé sa main et a attrapé l'enfant par l'arrière du col.

La petite Viviane s'est relevée.

Quatre yeux se faisaient face.

Les yeux de la petite fille étaient grands ouverts, ses pupilles étaient sombres et extraordinairement brillantes, comme des étoiles dans la nuit.

Elle était coiffée d'une chevelure duveteuse, comme un chaton duveteux.

Une telle petite a adouci le cœur froid et dur d'Enzo.

Il a parlé à voix basse : « Qui es-tu ? »

Peut-être que sa voix était trop froide et dure, la petite fille s'est mise à trembler de peur.

Enzo a eu une seconde de chagrin.

Il ne comprenait pas pourquoi il sentait comme ça quand soudain une main blanche s'est tendue et a arraché la boulette de riz gluant de l'air.

Lorsque sa main était vide, il avait l'impression que son cœur l'était aussi.

« Monsieur, je m'excuse à la place de ma fille, si elle vous a offensé de quelque manière que ce soit, veuillez ne pas être fâché comme elle est une petite fille. »

Yolaine a protégé la petite Viviane dans ses bras et a lentement dit à l'homme devant elle.

Elle était vraiment surprise.

Sa fille, qui avait toujours évité les étrangers comme les serpents et les scorpions, avait pris l'initiative d'enlacer les genoux d'un homme.

Elle voulait savoir pourquoi.

Mais, cet homme était froid et sévère, et il ne fallait pas se frotter à lui dès le premier.

De plus, elle avait même vaguement l'impression que cet homme lui semblait familier, comme si elle l'avait vu quelque part...

Attendez !

Une lumière a jailli dans la tête de Yolaine et elle a été surprise, « Excusez-moi, êtes-vous M. Thomas ? »

Enzo a soudainement ricané.

Dans le passé, c'était toutes sortes de femmes qui essayaient de lui sauter dessus.

Aujourd'hui, c'était plus intéressant, cette femme a même envoyé un enfant pour l'approcher.

Il a répondu froidement : « Non. »

Après avoir dit cela, il a ouvert la porte, est retourné sur le siège du conducteur et a démarré.

Yolaine a plissé les yeux.

Bien qu'elle ait quitté la ville des Mer depuis quatre ans, elle ne se souviendrait jamais de cette personne.

À l'époque, elle était connue comme la beauté numéro un de la ville des Mer, tandis qu'Enzo, de son côté, était connu comme le fils noble numéro un de la ville.

De nombreux internautes ont combiné les photos de ces deux-là, les appelant en plaisantant le meilleur couple dans le monde des riches...

Bien qu'ils ne se soient jamais rencontrés, elle a vu ses photos trop souvent. Il était tellement difficile de ne pas le reconnaître...