Chapitre 14

Il lui semblait que Rayan s’est transformé en diable et qu’il a tendu ses crocs acérés vers elle.

« Pourquoi ? » Anna a dit avec difficulté, « Rayan, même si tu ne veux pas d'enfants, tu n'as pas besoin de dire des mots aussi perfides ! »

Les yeux profonds de Rayan étaient pleins de froideur : « Si je ne le dis pas clairement, comment faire si tu le veux ? »

Anna a pris une profonde inspiration et a détaché ses yeux de son visage.

Elle était terrifiée et sentant qu'elle était sur le point de plonger dans l'abîme du destin.

Sa réaction a piqué sa curiosité.

Il a levé ses lèvres fines et a souri : « Anna, veux-tu vraiment avoir un bébé pour moi ? »

Les yeux en amande de Anna le fixaient.

« Je te conseille de ne pas ignorer mes avertissements. Tu sais qui je suis, et mes actions iront au-delà de ce que je dis. Si tu ne veux pas mourir, ne fais pas ça », a-t-il dit sévèrement et il a regardé la fenêtre.

Anna a serré fermement sa main et a dit avec colère : « Ne t'inquiète pas, je ne concevrais pas ton enfant. Tu dois savoir que je te déteste. La priorité absolue est de divorcer ! »

L'enfant n'est pas le sien.

Si elle donnait naissance à un enfant, ce ne serait que pour elle-même.

Quand les enfants seraient grands, elle leur dirait que leur père est mort !

« Ce n'est pas encore le moment. Attendons que ma mère aille mieux. » Le ton de Rayan était beaucoup plus calme, probablement à cause de ce qu'elle venait de dire.

Il se rendait compte qu'il n'était pas l'homme qu'elle voulait.

« Ça ne peut pas durer trop longtemps. » Elle a froncé les sourcils, un peu anxieuse.

Avec le temps, son ventre devrait grossir.

Si elle ne pouvait pas le cacher à ce moment-là, elle serait certainement emmenée à se faire avorter.

« Pourquoi tu es si pressée de divorcer ? » Rayan l’a regardé avec ses yeux froids.

Le cœur de Anna a raté un battement : « Non ! Je ne suis pas pressée. Je... ne veux juste pas rester avec toi. Personne ne t'a dit que c’est déprimant de rester avec toi ? »

Rayan a souri légèrement : « Même si les autres le pensent, ils n'osent pas le dire directement. »

Anna a fait la moue : « Ça va... Pas étonnant que tu me détestes toujours. Mais si je ne parle pas franchement, je me sentirai beaucoup étouffée. »

Rayan s’est demandé et a trouvé finalement qu'elle avait mal compris : « Aucun homme ne peut tolérer que sa femme se déguise comme courtisane pour boire avec les autres hommes. »

« Porter une jupe à bretelles c’est être une courtisane ? Socialiser, c'est accompagner d'autres hommes ? Qu'est-ce que cela signifie pour vos hommes de sortir pour socialiser ? Anna a rétorqué, même si tu mets un couteau sur mon cou maintenant, j'avais raison la dernière nuit. »

Ils étaient comme les gens qui venaient de deux planètes complètement différentes.

Sauf qu’ils sont tous êtres humains, ils sont complètement différents.

« Qu'est-ce que tu veux dire, oseras-tu le faire la prochaine fois ? » Rayan contracta légèrement la bouche avec un sourire, c’était un peu effrayant.

Anna a pincé les lèvres et s'est instinctivement recroquevillée dans le coin : « Je ne sais pas du tout comment boire, comment puis-je boire avec les autres ? Même si le monde s’affaisse, je ne sais pas comment boire. »

Elle n’allait pas risquer les deux enfants dans son utérus.

Même si l'entreprise de son père faisait faillite, elle n’allait pas boire pour de l'argent.

Sa réponse a apaisé la colère qui brûlait dans son cœur.

Le chauffeur a conduit la voiture à la villa de Fu.

Lorsque la voiture s'est arrêtée, Anna est immédiatement sortie de la voiture comme si elle s'enfuyait.

Rayan a jeté un coup d'œil à son dos élancé et a demandé au chauffeur : « Va à l'entreprise. »

...

Lorsque la voiture est partie, Anna a poussé un soupir de soulagement.

Après avoir fait une sieste à midi, elle est arrivée au groupe Qin à deux heures et demie de l'après-midi.

Elle a décidé de vendre toutes les maisons, les voitures et les magasins de son père pour rembourser ses dettes.

Il faut d’abord les transformer en liquidités et rembourser la dette qui peut être remboursée, puis trouver lentement un investissement.

Il n'y a aucune possibilité de la part de la banque.

La nuit dernière, elle a complètement offensé les présidents de la Banque de Cité J et de la Banque Soleil, qui ont dit qu'ils ne lui prêteraient jamais d'argent à l'avenir.

« Anna, vous n'avez pas à vous blâmer. Si vous aviez bu la nuit dernière, ils se comporteraient de manière plus excessive », le vice-président a froncé les sourcils, « vous n'êtes pas ce genre de femme. Donc, je ne peux pas vous forcer à faire ça. »

Anna a hoché la tête : « Même si vous me forcez, je ne le ferai pas. »

Le vice-président a rougi légèrement et a hoché la tête : « J'ai fait une liste hier soir, et la liste est pleine des personnes les plus riches de la Cité J. Ils ont la capacité de trouver des fonds pour sauver notre entreprise. Tant que vous pouvez en persuader un, notre entreprise va être sauvée. »

Anna a repris la liste et l'a lue rapidement.

Le premier rang de la liste était le nom, le deuxième était le sexe, le troisième était l'entreprise fondée, le quatrième est la propriété et le cinquième est le numéro de téléphone.

Certains avaient un numéro, d'autres non.

« Comment puis-je contacter les personnes qui n'ont pas le numéro de téléphone ? » a demandé Anna.

Le vice-président a dit : « Je n'ai pas noté leur numéro de téléphone, car je n'ai pas pu les savoir. Il faut aller dans l'entreprise de ces personnes pour prendre rendez-vous. »

Anna a jeté un autre coup d'œil à la liste.

Cette fois, elle a trouvé un point important.

Pour le deuxième nom de la liste, trois grands caractères était inscrits : « Rayan Fu ».

Rayan Fu, homme, le groupe ST, ayant plus de 100 milliards.

Le moyen de le contacter : aucun.

Le visage d’Anna Qin était légèrement chaud et elle a dit : « Rayan Fu est aussi riche ? »

Afin de cacher sa panique, elle a pris le verre d'eau sur la table et l’a bu.

« Ce n'est qu'une estimation. Sa propriété ne serait que supérieure à ce chiffre » le vice-président a dit fermement. « Il a fondé le groupe ST quand Internet venait juste d'émerger. Maintenant, Internet est si populaire et sa propriété est aussi élevée. »

« Oui... »

« Malheureusement, je n'ai pas trouvé son contact. Vous pouvez vous rendre au groupe ST pour le retrouver. Si vous décidez de le retrouver un jour, je vous accompagnerai. »

Anna a secoué brusquement la tête : « Je ne le chercherai pas. »

Sur ce, elle a pris le stylo et a rayé son nom sur la liste.

Il ne lui prêterait jamais d'argent, et si elle allait lui en emprunter, elle ne ferait que se faire honte.

Le soir, en rentrant chez Rayan, elle est passée devant une pharmacie.

Elle est entrée et voulait acheter une bouteille de médicament pour dissiper la stase du sang et en activer la circulation.

Après que l'employé lui ait recommandé quelques médicaments, elle s'est soudainement souvenue d'une question : « Puis-je utiliser ce médicament si je suis enceinte ? »

L’employé a dit : « Mieux vaut pas. Êtes-vous enceinte ? »

Anna a répondu en silence.

L’employé a immédiatement repris les médicaments et a recommandé d’autres médicaments à la place : « Depuis combien de mois êtes-vous enceinte ? Il n'est pas évident que vous êtes enceinte à première vue. A ce moment, vous avez besoin de suppléments de calcium. Ces suppléments sont très bons en nutrition et absorption, et les experts gynécologues du premier hôpital les prescrivent aux femmes enceintes. »

Une demi-heure plus tard, elle est retournée à la maison de Fu avec des suppléments de calcium.

L’heure de dîner était passé, mais Nina lui avait réservé des aliments.

« Madame, quel médicament avez-vous acheté ? » a demandé Nina parce qu'il y avait le logo d'une pharmacie sur le sac.

Anna a caché le sac derrière elle : « ... c’est le médicament pour dissiper la stase du sang et en activer la circulation. »

« Il y a cette sorte de médicament à la maison. Certains médicaments couramment utilisés sont disponibles à la maison. Dites-moi directement de quel médicament vous avez besoin la prochaine fois, et je vous le donnerai », a dit Nina avec un sourire.

« Eh bien, je vais dans la chambre. » A ces mots, elle s’est retournée pour rentrer dans la chambre.

En conséquence, elle a été prise au dépourvu de bousculer Rayan.

Il s'est approché lors qu’elle parlait avec Nina.

Lorsqu'elle a caché le médicament derrière elle, il voyait clairement le médicament dans son sac.

« Pourquoi tu mens ? » Ses yeux dangereux fixaient les suppléments de calcium.