Chapitre 64

Ce que son père lui avait donné, elle ne l’aurait donné à personne.

Personne ne pouvait la lui enlever.

Face à ces mots durs, au lieu d’avoir peur, Rayan le trouvait un peu ridicule.

« De quoi ris-tu ? » Regardant les coins de sa bouche soulevés, Anna était inquiète.

« Je ris de toi », a-t-il ricané, « prétentieuse, crâneuse, fossoyeuse de soi-même. »

Les deux premiers adjectifs qu’elle pouvait à peine à accepter, mais qu’est-ce que ça voulait dire la fossoyeuse de soi-même.

« Retourne dans ta chambre ! Te voir me donne mal à la tête. » Le visage de Rayan s’est sombré soudainement et sa voix s’est même abaissée un peu.

« Je n’ai rien fait. Tu dois être malade comme tu as mal de tête, a rétorqué Anna sérieusement, n’as-tu pas le médecin de famille ? J’appelle le médecin pour toi ? »

Rayan a arraché un mot de ses dents : « Casses-toi ! »

Retournant dans sa chambre, Anna sentait son humeur complètement détruite.

Elle a fermé l’ordinateur portable, s’est dirigée vers le lit et s’y est al