Dans la chaleur humide de la salle de bain, Soléna sentit une vague d’émotions la submerger. Les mots de Maximus – t’es à moi, t’es belle – résonnaient en elle, mais ils se heurtaient aux échos des accusations de George et Véra. Un poids. Une erreur. Une louve indigne. Elle baissa les yeux sur ses mains, encore marquées de griffures, l’eau tiède n’ayant pas effacé les stigmates de la bataille. Qui était-elle vraiment pour lui ? Une compagne choisie par la Déesse, un fardeau qu’il défendait par devoir, ou quelque chose de plus profond, qu’il n’osait pas nommer ?Maximus, toujours assis face à elle, sembla percevoir son trouble. Il inclina la tête, ses yeux dorés scrutant son visage avec une intensité qui la fit frissonner. L’eau clapota doucement autour d’eux, le sel de bain dégageant une odeur minérale qui emplissait l’air. Il tendit une main, effleurant son menton pour l’inciter à lever les yeux.— Qu’est-ce qui te ronge, Luna ? grogna-t-il, sa voix rauque mais teintée d’une douceur i
Maximus la fixait, un rictus sauvage se muant en sourire animal. Il se redressa, ses muscles se tendant, et la saisit par les hanches. D’un mouvement puissant, il la plaqua contre son sexe dur, trahissant son désir brut. L’eau clapota, éclaboussant leurs corps brûlants.Il la souleva, guidant son membre avec précision, et s’enfonça en elle d’un coup profond. Soléna grimaça, surprise par l’intensité, son souffle se coupant. La douleur fugitive laissa place à une chaleur envahissante. Ses mains s’agrippèrent à ses épaules, cherchant un appui.Leurs corps s’accordèrent dans un rythme primal, l’eau ondulant en écho. Soléna sentait son souffle s’accélérer, chaque inspiration plus saccadée. Ses doigts s’enfonçaient dans ses hanches, ses yeux brûlant d’une lueur possessive. Elle tenta de résister, mais ses assauts balayèrent ses défenses. Un gémissement rauque lui échappa, et son sourire s’élargit, savourant sa reddition.Il ralentit, laissant une tension délicieuse s’installer. Ses mains rem
Le matin s’infiltra dans la chambre comme une lame grise, la lumière pâle de l’aube perçant les vitraux en éclats froids sur les fourrures froissées. Soléna s’éveilla lentement, le corps encore lourd de la nuit – le cauchemar, les cris, l’étreinte brûlante de Maximus. Son odeur, bois fumé et cuir, s’attardait sur sa peau, mais le lit à ses côtés était vide, les draps froids là où il aurait dû être. Un frisson la parcourut, moins dû au froid mordant qu’à l’absence de sa chaleur. Elle s’assit, ses cheveux bruns enchevêtrés tombant sur ses épaules, la tunique de lin qu’elle avait enfilée pendant la nuit collant à sa peau moite. La chambre, avec ses murs de pierre et son âtre éteint, semblait plus vaste, plus vide sans lui.Elle tendit l’oreille, espérant capter un signe de sa présence – le craquement de ses bottes, le grondement rauque de sa voix. Rien, sauf le sifflement du vent contre les fenêtres. Une pointe de doute s’insinua en elle, ravivant les échos du cauchemar : les accusations
À midi, la grande salle du château bourdonnait du murmure des bêtas, leurs voix étouffées par le crépitement des chandelles. Soléna se tenait près d’une table massive en chêne, un gobelet de vin chaud entre ses mains, l’odeur de cannelle masquant à peine celle du sang séché sur sa peau. Sa tunique de lin gris, prêtée après la bataille contre Cerbère, pesait sur ses épaules, et ses cheveux bruns, emmêlés par le vent, encadraient un visage marqué par l’épuisement. Ses yeux, hantés par l’éclat ambré de Luna, fixaient Maximus, à l’autre bout de la salle, penché sur des parchemins d’esquisses architecturales. Sa chemise déchirée révélait des cicatrices luisantes, ses doigts tachés d’encre traçant des murailles pour Cerbère reconstruit. Mais il ne la regardait pas, son silence creusant un vide dans son cœur.Ce matin, dans l’ombre de la salle, ils s’étaient aimés, leurs corps chassant la distance. Il l’avait appelée sa reine, ses lèvres promettant tout. Pourtant, maintenant, il était l’Alpha
Quelques heures plus tard, sous un ciel crépusculaire , aprés avoir murement reflechit a tout ce qui l'entourait, Soléna, le cœur lourd, traversa les couloirs sombres du château, ses pas étouffés par l’écho des pierres. Les mots réconfortants de Capucine s’étaient dissipés, remplacés par une douleur sourde. La froideur de Maximus dans la grande salle, son silence face à Mara et Véra, l’avait brisée. Elle n’était pas une reine ici, mais une bêta tolérée, un poids. Luna grondait en elle, mais même sa louve ne pouvait chasser l’idée qui la consumait : fuir. Retourner chez son père, Marcus, ou disparaître dans la forêt – n’importe où, loin de ce château où elle se sentait si seule.Elle attrapa un manteau de laine dans les cuisines, ignorant les regards curieux des servantes, et se glissa par une porte dérobée donnant sur les jardins. La nuit tombait, un vent glacé fouettant son visage, mais elle courut, ses pieds nus s’enfonçant dans la terre humide. Les murailles de Cerbère s’élevaient a
Solèna se tenait dans l’ombre de la vieille bâtisse où Alpha Maximus lui avait demandé de le retrouver. Elle ne se sentait pas fière. La peur la nouait, et elle savait que Maximus la sentirait dès qu’il apparaîtrait. Chaque fibre de son être lui criait de fuir, mais elle était là, prisonnière de ses propres choix.Elle regrettait déjà d’avoir accepté ce rendez-vous clandestin. Si ses parents l’apprenaient, les conséquences seraient terribles. Sa vie pourrait prendre un tournant définitif, et pas celui qu’elle espérait.Alpha Maximus...Il était le leader de la meute rivale, les cerbères , celle qui avait toujours été l’ennemie de la sienne. Les deux clans n’avaient jamais su coexister, depuis des générations. Une guerre tacite s’était installée entre eux, et Luna en était une victime involontaire.Plusieurs alliance avaient été tenté dans des mariages arranges, mais cela n’avait jamais abouti vraiment .Solèna était une fille d’Alpha, mais née bêta a cause d’une lune rouge mal orienté,
– Comme si tu ne savais pas ce que j’allais te dire ?Luna resta froide, refusant de céder à la tension. Il s’avança, s’installa confortablement sur le canapé, une attitude décontractée qui contrastait avec l’emprise qu’il semblait avoir sur la pièce. Il croit qu’il peut tout contrôler ici, pensa-t-elle, mais elle ne laisserait rien transparaître.– Non, je ne sais pas, mais dépêche-toi, mes parents vont s’inquiéter !Elle ne savait pas pourquoi elle insistait encore sur ce point, espérant qu’il aurait un minimum de scrupules, mais au fond, elle savait bien que ça ne marcherait pas.Alpha Maximus se leva soudainement, avec une rapidité surprenante. Il se rapprocha d’elle, l’obligeant à se reculer, jusqu’à ce que ses épaules heurtent le mur derrière elle.– À qui demandes-tu de se dépêcher ? Pas à moi, j’espère, petite idiote !Son souffle se coucha dans sa gorge. Il est beaucoup trop près. Elle tenta de garder son calme, de ne pas laisser sa peur se lire sur son visage.– Pardon, je n
Soléna plissa les yeux, serrant les poings inconsciemment, tandis qu’il collait son visage contre ses joues, plongeant son nez dans ses cheveux et la humant une nouvelle fois, avec une sensualité effrayante. Elle pouvait sentir la chaleur de sa peau contre la sienne, une pression presque insupportable.– Tu seras totalement à moi, et rien qu’à moi. Ma chose, si j’ai envie...Des larmes coulèrent sur le visage de Soléna, mais elle ne fit rien pour les retenir. Lorsqu’il lui lécha la joue, une vague de nausée monta en elle. Elle ferma les yeux, essayant de repousser cette sensation dégoûtante qui envahissait ses sens.– Tu es déjà à moi !Ces mots résonnèrent comme un coup de tonnerre dans son esprit. Elle n’eut même pas le temps de réagir avant qu’il ne s’éloigne un peu. Une partie d’elle voulait fuir, se libérer de cette emprise, mais son corps restait figé. Une part de sa volonté résista, mais une autre, plus profonde, commençait à se poser des questions. Elle se haïssait pour cela.
Quelques heures plus tard, sous un ciel crépusculaire , aprés avoir murement reflechit a tout ce qui l'entourait, Soléna, le cœur lourd, traversa les couloirs sombres du château, ses pas étouffés par l’écho des pierres. Les mots réconfortants de Capucine s’étaient dissipés, remplacés par une douleur sourde. La froideur de Maximus dans la grande salle, son silence face à Mara et Véra, l’avait brisée. Elle n’était pas une reine ici, mais une bêta tolérée, un poids. Luna grondait en elle, mais même sa louve ne pouvait chasser l’idée qui la consumait : fuir. Retourner chez son père, Marcus, ou disparaître dans la forêt – n’importe où, loin de ce château où elle se sentait si seule.Elle attrapa un manteau de laine dans les cuisines, ignorant les regards curieux des servantes, et se glissa par une porte dérobée donnant sur les jardins. La nuit tombait, un vent glacé fouettant son visage, mais elle courut, ses pieds nus s’enfonçant dans la terre humide. Les murailles de Cerbère s’élevaient a
À midi, la grande salle du château bourdonnait du murmure des bêtas, leurs voix étouffées par le crépitement des chandelles. Soléna se tenait près d’une table massive en chêne, un gobelet de vin chaud entre ses mains, l’odeur de cannelle masquant à peine celle du sang séché sur sa peau. Sa tunique de lin gris, prêtée après la bataille contre Cerbère, pesait sur ses épaules, et ses cheveux bruns, emmêlés par le vent, encadraient un visage marqué par l’épuisement. Ses yeux, hantés par l’éclat ambré de Luna, fixaient Maximus, à l’autre bout de la salle, penché sur des parchemins d’esquisses architecturales. Sa chemise déchirée révélait des cicatrices luisantes, ses doigts tachés d’encre traçant des murailles pour Cerbère reconstruit. Mais il ne la regardait pas, son silence creusant un vide dans son cœur.Ce matin, dans l’ombre de la salle, ils s’étaient aimés, leurs corps chassant la distance. Il l’avait appelée sa reine, ses lèvres promettant tout. Pourtant, maintenant, il était l’Alpha
Le matin s’infiltra dans la chambre comme une lame grise, la lumière pâle de l’aube perçant les vitraux en éclats froids sur les fourrures froissées. Soléna s’éveilla lentement, le corps encore lourd de la nuit – le cauchemar, les cris, l’étreinte brûlante de Maximus. Son odeur, bois fumé et cuir, s’attardait sur sa peau, mais le lit à ses côtés était vide, les draps froids là où il aurait dû être. Un frisson la parcourut, moins dû au froid mordant qu’à l’absence de sa chaleur. Elle s’assit, ses cheveux bruns enchevêtrés tombant sur ses épaules, la tunique de lin qu’elle avait enfilée pendant la nuit collant à sa peau moite. La chambre, avec ses murs de pierre et son âtre éteint, semblait plus vaste, plus vide sans lui.Elle tendit l’oreille, espérant capter un signe de sa présence – le craquement de ses bottes, le grondement rauque de sa voix. Rien, sauf le sifflement du vent contre les fenêtres. Une pointe de doute s’insinua en elle, ravivant les échos du cauchemar : les accusations
Maximus la fixait, un rictus sauvage se muant en sourire animal. Il se redressa, ses muscles se tendant, et la saisit par les hanches. D’un mouvement puissant, il la plaqua contre son sexe dur, trahissant son désir brut. L’eau clapota, éclaboussant leurs corps brûlants.Il la souleva, guidant son membre avec précision, et s’enfonça en elle d’un coup profond. Soléna grimaça, surprise par l’intensité, son souffle se coupant. La douleur fugitive laissa place à une chaleur envahissante. Ses mains s’agrippèrent à ses épaules, cherchant un appui.Leurs corps s’accordèrent dans un rythme primal, l’eau ondulant en écho. Soléna sentait son souffle s’accélérer, chaque inspiration plus saccadée. Ses doigts s’enfonçaient dans ses hanches, ses yeux brûlant d’une lueur possessive. Elle tenta de résister, mais ses assauts balayèrent ses défenses. Un gémissement rauque lui échappa, et son sourire s’élargit, savourant sa reddition.Il ralentit, laissant une tension délicieuse s’installer. Ses mains rem
Dans la chaleur humide de la salle de bain, Soléna sentit une vague d’émotions la submerger. Les mots de Maximus – t’es à moi, t’es belle – résonnaient en elle, mais ils se heurtaient aux échos des accusations de George et Véra. Un poids. Une erreur. Une louve indigne. Elle baissa les yeux sur ses mains, encore marquées de griffures, l’eau tiède n’ayant pas effacé les stigmates de la bataille. Qui était-elle vraiment pour lui ? Une compagne choisie par la Déesse, un fardeau qu’il défendait par devoir, ou quelque chose de plus profond, qu’il n’osait pas nommer ?Maximus, toujours assis face à elle, sembla percevoir son trouble. Il inclina la tête, ses yeux dorés scrutant son visage avec une intensité qui la fit frissonner. L’eau clapota doucement autour d’eux, le sel de bain dégageant une odeur minérale qui emplissait l’air. Il tendit une main, effleurant son menton pour l’inciter à lever les yeux.— Qu’est-ce qui te ronge, Luna ? grogna-t-il, sa voix rauque mais teintée d’une douceur i
Maximus revint, torse nu, un pot de sel de bain à la main. Ses blessures, en voie de guérison grâce à son sang de loup, marquaient encore sa peau – entailles rouges, ecchymoses violacées. Il posa le pot près de la baignoire, l’ouvrit, et se tourna vers Soléna avec une douceur qui contrastait avec sa nature brute.— Laisse-moi faire, murmura-t-il.Il lui retira la veste, puis le tee-shirt, ses gestes lents et délibérés. Nue devant lui, Soléna se sentit exposée, vulnérable, mais il ne regardait que ses yeux, comme s’il cherchait à la rassurer. Il l’aida à grimper dans la baignoire, où elle s’assit, les genoux remontés contre sa poitrine pour cacher son corps. Il alluma l’eau, la mouillant avec la pomme de douche. L’eau tiède glissa sur sa peau, emportant la boue et le sang, un soulagement physique qui ne chassait pas ses doutes.Assise, elle sentit l’eau former des vaguelettes autour d’elle. Maximus, débarrassé de ses vêtements, se rinça rapidement sous le jet, puis ferma la baignoire av
Un silence tendu s’installa, seulement troublé par le crépitement des cendres de Cerbère qui s’éteignaient. George serra les poings, ses griffes à moitié sorties, mais Véra posa une main sur son bras, l’arrêtant net. Ses yeux verts scrutèrent Maximus, puis Soléna, comme si elle recalculait chaque pièce du puzzle qu’ils représentaient.— Tu joues un jeu dangereux, mon fils, murmura-t-elle, sa voix douce mais venimeuse. Menacer tes propres parents ?— Vous menacez ma descendance, rétorqua Maximus, son regard inflexible.George grogna une dernière fois, un son guttural qui vibra dans la clairière, avant de tourner les talons. Véra et leur escorte de loups le suivirent, leurs silhouettes s’évanouissant dans l’obscurité, laissant derrière eux une tension palpable. Soléna vacilla, l’épuisement la rattrapant comme une vague. Maximus la retint d’un geste vif, la soutenant contre son torse, sa chaleur brute contrastant avec le froid qui l’envahissait.— Ils finiront par voir, murmura-t-il, son
George s’avança, sa stature imposante projetant une ombre qui semblait avaler la clairière. Sa voix, rauque comme un roc brisé, vibra dans l’air.— Nous avons vu la bataille, Maximus, gronda-t-il. Nous avons vu qu’elle, la bêta, a réduit Cerbère en cendres. N’as-tu pas honte de lui avoir laissé ta victoire ?Maximus se redressa, son corps à moitié nu, encore marqué de sang séché et de blessures à peine refermées, ne trahissant aucune faiblesse. Ses yeux dorés rencontrèrent ceux de son père, un défi silencieux passant entre eux comme une lame.— Elle n’est pas une bêta, répondit-il, sa voix basse mais chargée de menace. Elle est ma compagne, celle qui a tué Cerbère. Sans elle, je serais mort, et vous aussi, peut-être. Oui, la honte pèse sur moi, mais pas pour ce que vous croyez.Soléna sentit son cœur se serrer, partagée entre la fierté et l’humiliation. Elle n’avait jamais voulu voler la gloire de Maximus, mais son rôle dans la mort de Cerbère – un éclat de pouvoir brut qu’elle compren
La clairière gisait sous un voile de silence oppressant, comme si la forêt retenait son souffle. Les cendres de Cerbère, encore fumantes, s’entremêlaient à la terre humide, exhalant une odeur âcre de chair calcinée et de métal fondu. La lumière argentée de la Déesse de la Lune, qui avait guidé leur combat, s’était éteinte, laissant Soléna et Maximus seuls sous un ciel rougeoyant, leurs silhouettes marquées par une victoire arrachée au prix du sang. Soléna, nue après sa transformation en louve, frissonnait, le froid de la nuit mordant sa peau pâle, encore zébrée de traces de boue et de griffures. Maximus, l’Alpha, la tenait serrée contre lui, son torse massif un rempart contre le vent glacé. Son souffle rauque, chargé d’une chaleur animale, caressait son cou, et l’écho de leur baiser – brûlant, désespéré, né dans l’adrénaline de la survie – flottait entre eux, fragile comme une promesse.Soléna trembla, soudain consciente de sa nudité, de la vulnérabilité qu’elle exposait sous les étoil