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Chapitre 11

Penulis: Élodie Lien
Isabelle est sortie du bureau d’Alex, et les autres secrétaires se sont approchées respectueusement pour lui porter son sac.

« Mlle Vernier, M. Laurent vous attend au restaurant pour déjeuner ensemble, il a dit qu’on vous accompagnerait dès que vous seriez prête. »

« Voici le café que M. Laurent vous a préparé, buvez-le en chemin. »

Un léger sourire est apparu sur le visage doux d’Isabelle, qui a accepté avec calme toutes les attentions qu’elle a reçues.

Elle a montré une confiance tranquille, une présence imposante.

Tout le monde l’a traitée comme la maîtresse des lieux.

Léa était assez surprise.

Le bureau d’Alex, rempli de documents confidentiels, avait pourtant été utilisé par Isabelle comme une salle de repos, avec beaucoup de soin et d’attention.

Chez eux, même son bureau, elle n’y avait pas eu accès depuis trois ans.

L’amour ou son absence, parfois, à quoi bon chercher à le confirmer toujours ?

« Mlle Morel, écarte-toi, tu bloques le passage de Mlle Vernier », Paul lui a reproché.

Léa a serré les lèvres, même si elle ne s’en souciait plus, cette différence flagrante l’a blessée, rappelant les trois années d’efforts ignorés.

Elle a baissé la tête et s’est rangée, regardant Paul, « Si Alex n’était plus occupé, pourrais-tu lui rappeler d’approuver ma démission… »

« Alex ? »

Isabelle, qui était arrivée à l’ascenseur, a semblé remarquer Léa pour la première fois à cette phrase.

Elle a eu une expression neutre, puis elle a demandé pensivement : « Elle est aussi employée de l’entreprise ? »

Léa a froncé les sourcils, Isabelle savait qui elle était, mais pas forcément qu’elle avait travaillé chez Groupe Laurent.

Paul s’est avancé, « Oui, elle est la responsable du département des relations publiques. »

Isabelle a détourné le regard et a dit calmement : « Ça explique des choses. »

Pas étonnant que le département des relations publiques ne voulait pas gérer sa crise de réputation.

C’était à cause de Léa.

Elle a détourné encore le regard, souri légèrement, « L’ambiance chez Groupe Laurent est assez détendue, les employés peuvent appeler le patron par son prénom. »

Elle ne disait même pas cela directement à Léa.

L’expression de Paul a changé légèrement.

Isabelle était déjà montée dans l’ascenseur, sans se soucier de cette affaire.

Au moment où les portes de l’ascenseur se sont fermées, Paul a regardé Léa, « Mlle Morel, tu ne connais pas les règles ? Groupe Laurent n’est pas une petite entreprise, ne joue pas les malines en appelant toujours M. Laurent par son prénom, tu veux que les autres employés pensent que tu as une relation spéciale avec lui ? »

« Dorénavant, tu dois l’appeler M. Laurent ! Si tu ne veux pas vraiment être licenciée ! »

Léa a froncé les sourcils, elle avait toujours répondu aux demandes d’Alex, si bien qu’en démissionnant, ni lui ni son entourage ne l’avaient prise au sérieux.

Ils avaient tous pensé qu’elle cherchait à attirer l’attention d’Alex ?

Mais Isabelle.

Elle ne l’a même pas considérée, et n’a jamais craint qu’elle révèle leur relation, pourquoi donc ?

Parce que la personne aimée avait confiance en elle !

Même si la situation avait dégénéré, seule elle-même en serait sortie humiliée, qui a forcé le mariage et a séparé les amants.

L’après-midi.

Léa a rangé ses affaires, ne voulant plus attendre qu’Alex approuve sa démission.

Elle est arrivée avant 17 heures au lieu de la compétition de contrôle de vol de drones.

Avec l’invitation de Camille, elle est entrée très facilement.

Par chance, elle a croisé Félix entouré d’un groupe de personnes dès son arrivée.

L’homme l’a vue et son expression s’est immédiatement refroidie, il a fait comme s’il ne l’avait pas remarquée et a continué à parler avec les gens du milieu.

Léa l’a regardé sans savoir quoi faire, mais n’a finalement pas interrompu.

Elle a fait un tour, la compétition était grande et de nombreuses personnalités du secteur étaient présentes.

Félix avait été la révélation la plus jeune dans le domaine des technologies innovantes, et il attirait beaucoup d’attention.

Léa était contente pour lui.

Après presque une demi-heure, la force de Léa n’était plus ce qu’elle était, elle s’est assise pour se reposer.

Devant elle, une paire de chaussures en cuir est apparue, elle a levé les yeux et a vu Félix, le visage sombre, qui la regardait fixement, « Oh ? Tu ne t’occupes plus de ton mari à la maison ? Tu changes de métier ? »
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