Semua Bab Choisi par la Lune: Bab 361 - Bab 370

Dès que l’injection, qui semblait être rien de plus qu’un simple Epipen, a pénétré ma chair, mes yeux se sont ouverts d’un coup et un cri de pure agonie a déchiré ma gorge. Oh… J’étais en train d’être transporté sur une civière, les lumières du plafond défilaient au-dessus de moi à toute vitesse. J’ai immédiatement plissé les yeux à cause de la luminosité. Mes bras et mes jambes se sont mis à se débattre frénétiquement, dans l’espoir vain de calmer la douleur, mais c’était inutile. Mon corps entier lâchait, chaque membre semblait pris dans des flammes impossibles à éteindre, peu importe mes efforts. « Merde ! » a murmuré quelqu’un. Pendant ce temps, j’entendais toujours cette garce gémir derrière moi. Si j’avais eu le choix, nos rôles auraient été inversés. « Je vais le mettre sous sédation pendant qu’on tente d’arrêter cette hémorragie. Ce sera un miracle s’il passe la nuit. » La voix lointaine d’un homme est parvenue à mes oreilles, et une autre piqûre aiguë a envahi mon bras g

Point de vue de Victoria Mon père ! Le souffle haché de mon père résonnait à travers le téléphone, et aussitôt, mes yeux se sont mis à couler de manière incontrôlable. Il était vivant ! Il était vraiment vivant. « Papa… papa, ça va ? » Il ne pouvait pas parler ! À chaque fois qu’il ouvrait la bouche pour prononcer les mots qui semblaient suspendus au bord de ses lèvres, sa voix se bloquait dans sa gorge, ne laissant sortir que des bégaiements. « Papa ? » « Victoria ? » Sa voix était à peine audible, presque un souffle, on pouvait clairement entendre qu’il luttait, lui aussi, contre l’envie de s’effondrer. Cela faisait plus de trois ans que je n’avais ni vu ni entendu cet homme, et lui non plus n’avait eu de nouvelles de moi. C’était un moment que j’avais imaginé des centaines de fois, jusqu’à me convaincre qu’il était probablement mort. Et pourtant, nous pouvions enfin nous parler librement. « Mon dieu, Victoria, je t’aime tellement. Tu m’as tellement manqué. Chaque jour, j

Je pensais que s’il y avait vraiment quelqu’un qui était capable de le vaincre, ce serait soit Lewis, soit la Reine Dylan. Avec ces deux-là à la tête de la bataille, je croyais sincèrement qu’on avait une chance. Peut-être qu’il avait raison. Je ne l’ai pas particulièrement aimée, mais Dylan a indéniablement eu ce don pour la parole. Tout ce qu’elle a disait avait toujours tellement de sens, et quand ce n’était pas le cas, elle a souvent trouvé un moyen de reformuler ses propos pour que tout le monde puisse comprendre son point de vue.« Tu pourrais me faire du mal ? » Mon esprit n’a pas cessé de tourner alors que je me trouvais dans les bras de l’homme avec qui j’avais vraiment trouvé l’amour. J’ai senti ses muscles se tendre autour de mon corps, mais après une grande inspiration, il a donné une réponse sincère, et j’ai su qu’il voulait dire chaque mot.« Vee, mon amour… Je t’aime plus que tout au monde. Je ne comprends pas pourquoi certaines personnes font du mal à leurs partenaires,

Je m'étais habituée à être dans les bras de cet homme, c'était le seul endroit où je me sentais en sécurité, comme si le monde ne pouvait pas m'écraser. Les bras puissants et musclés de cet homme étaient mon refuge personnel, peu importe où j'étais ou ce que je faisais, je savais que je pouvais toujours trouver du réconfort dans son étreinte. « Je te promets, on ne va pas se sauter l'un l'autre dans ton bureau... mais pas de promesses pour les autres endroits de la meute. » J'ai rigolé, prenant les deux hommes par surprise avec mes mots. Je devenais de plus en plus audacieuse dans mes taquineries envers Lewis. La tension devenait rapidement sexuelle entre nous, donc la remarque d'Alpha Gilliard n'était pas complètement fausse. Si le sujet n'avait pas été changé immédiatement, on n'aurait pas tenu longtemps ici. « En plus… Vee devrait finir bientôt de toute façon, ça fait déjà une demi-heure, ce qui est honnêtement bien plus longtemps que ce à quoi je m'attendais. » « Tu penses que

Point de vue de GilliardJ'ai observé la fille devant moi tirer trois balles successives avec mon arme, et je n'ai pas pu m'empêcher de rester bouche bée devant la précision qu'elle avait. Bien sûr, elle était encore plus confuse et choquée que moi, mais je n'ai pas pu détacher mon regard de sa maîtrise. En quelques semaines, je l'avais vue grandir de façon incroyable, passant de ce carcan de désespoir à être prête à mener la charge. C'était vraiment impressionnant.Elle a commencé à expliquer ce qu'elle pensait que la déesse de la lune lui avait donné, puis elle a tiré encore une balle directement dans l'horloge accrochée à mon mur. Encore une fois, c'était un tir parfait dans le mille. « C'est quoi ce délire... et est-ce que tu peux arrêter de détruire mon bureau ? » Ne vous méprenez pas. J'étais content de la voir aussi compétente avec une arme à feu. C'était rassurant de savoir qu'elle pourrait peut-être se défendre dans la bataille contre le roi. Cela allégerait aussi les épaule