All Chapters of Mère Porteuse Accidentelle pour l'Alpha: Chapter 171 - Chapter 180

« C’est ça, fais-toi plaisir, ma belle, » rigole Sinclair en me tapotant les cuisses. « Mais crois-moi, je prends des notes. »Il me porte hors de l’appartement, jusqu’à l’ascenseur, me laissant évacuer ma colère sans même réagir. Je me demande s’il sent vraiment mes coups. « Tu sens quelque chose, espèce d’ogre ! » je m’exclame.« Comme des piqûres de moustique, ma chérie. » se moque Sinclair, ce qui me fait encore plus gronder. Et bien sûr, le grand loup éclate de rire. Il me porte jusqu’à la rue, là où tout le monde peut nous voir.« Dominic, les gens vont nous voir ! » je proteste, en m’arrêtant enfin de bouger.« Alors tu devrais peut-être arrêter de faire ces petits grognements trop mignons. Les gens vont finir par chercher s’ils pensent qu’un chaton en colère traîne dans les parages, » me dit-il d’un ton faussement sérieux.« Ce n’est pas drôle ! » je crie, le détestant pour se moquer de ma détresse. Sinclair me dépose à l’arrière de la limousine, et je me glisse immédiatement d

« Je ne t’ai pas menti, » je répète, décidant que pour l’instant, ça devra suffire. « Quand tu seras prête à m’écouter, je t’expliquerai tout, mais pour l’instant, tu dois savoir que tout ce qui s’est passé depuis qu’on s’est rencontrés est bien réel. Je n’ai rien à voir avec ce qui s’est passé à la banque de sperme, et j’étais tout aussi choqué que toi. Ma chérie, souviens-toi à quel point j’étais en colère et irrationnel à l’époque, » je lui rappelle en retenant un sourire. « Je n’aurais jamais pu jouer la comédie, même si j’avais essayé, et ce n’est pas comme ça qu’une personne sensée agirait pour piéger quelqu’un. » Je continue : « En aucun cas, je ne te priverai de Rafe. Il est autant à toi qu’à moi. Oui, je t’ai caché certaines choses, mais je ne t’ai jamais menti sur mes sentiments, et je n’ai jamais revu Lydia ou qui que ce soit d’autre en cachette. »Petit à petit, mes mots font leur chemin. Je la vois se détendre, ses muscles se dénouant peu à peu à mesure que je parle. Et bi

« Du calme, » pensé-je avec exaspération. Notre première fois avec Ella ne va pas se passer à la va-vite, à l’arrière d’une limousine.Ella s’éloigne de moi, et je comprends qu’elle a été surprise par le mouvement - suffisamment pour sortir de la brume du désir. Ses yeux sont rougis et ses pupilles tellement dilatées que ses iris dorés ne sont plus qu’un mince cercle autour de grands trous noirs. Sa peau est toute rouge, et ses cheveux en bataille. C’est une vision presque irrésistible, et cela me donne envie de revenir sur ma décision de ne pas la marquer. Aucun autre homme ne devrait jamais voir ma Ella dans cet état.« Dominic, ce n’est pas bien, » dit-elle, toujours essoufflée.« Ça me semble parfaitement bien, à moi, » je réponds, essayant de ne pas fixer sa poitrine qui se soulève avec difficulté. Au lieu de ça, je la fixe avec mon regard sombre, caressant doucement sa nuque, l’invitant à revenir dans mes bras.« Ce n’est pas la question, » insiste Ella, la voix tremblante, comme

« Avant que je puisse le toucher, je suis distraite par des bruits de lutte un peu plus loin. Mon regard suit le bruit, et je vois notre chauffeur plaquer au sol le conducteur meurtrier, à quelques mètres de nous. Il a sûrement tenté de s’enfuir quand la voiture s’est arrêtée, incapable de traverser le corps d’acier de Sinclair comme il l’aurait fait avec le mien. Je reconnais immédiatement le conducteur : c’est l’un des renégats qui m’a attaquée dans la ruelle, et soudain, je ne vois plus rien d’autre que du rouge.J’oublie totalement mes préoccupations pour moi, pour le bébé, et même pour Dominic. Je ressens seulement une immense fureur vengeresse, plus violente, plus sauvage que tout ce que j’ai jamais ressenti. Ce renégat a blessé Sinclair. Il voulait tuer mon bébé, et il aurait pris ma vie dans le processus, mais il a réellement blessé Sinclair. Il aurait pu enlever à mon enfant son père - et à la meute son Alpha.« Je vais le tuer ! » je rugis, me levant sur mes jambes tremblante

Les choses atteignent un sommet malheureux lorsqu’ils essaient de l’emmener faire des radios, parce que, bien sûr, je ne peux pas l’accompagner. Ils doivent évaluer les dégâts internes causés par l’impact, et bien que la partie rationnelle de Sinclair le comprenne, la combinaison du danger, de ma détresse et de tous ces inconnus autour de nous a fait que son loup a pris complètement le dessus. Au final, il a fallu que tous les gardes de l’hôpital montent la garde autour de moi jusqu’à son retour, avec la menace de mort s’il m’arrivait quelque chose. Je lui ai dit qu’il exagérait, mais bien sûr, il n’a pas écouté.Quand il revient enfin, nous nous retrouvons dans une autre dispute : il insiste pour que les médecins et les infirmières s’occupent de son dos pendant qu’il est assis, pour pouvoir me garder sur ses genoux, tandis que ceux d’entre nous qui ont encore un peu de bon sens essayent de le convaincre de s’allonger. C’est une bataille perdue d’avance, et finalement, je finis dans le