Semua Bab Les Héritiers des Milliardaires: Bab 181 - Bab 190

Adrian a essayé de me prendre dans ses bras, mais je l’ai repoussé. « Non, ne t’approche pas. J’ai besoin d’être seule. J’ai besoin de réfléchir. » Je me suis levée et je suis sortie du bureau en claquant la porte derrière moi. J’ai marché jusqu’à ma chambre, ressentant tout ce que j’avais ressenti ces dernières années. Je pensais avoir tout oublié, mais ce n’était pas le cas ; les blessures étaient toujours là. Quelques jours ont passé et j’ai ignoré Adrian. J’avais besoin de temps pour réfléchir à tout, à comment nous allions continuer. Un soir, Adrian est rentré à la maison alors que les enfants étaient déjà endormis. Quand j’ai levé les yeux, je l’ai vu essayer de passer devant le salon. « Adrian ? », ai-je appelé. Il s’est arrêté et s’est tourné vers moi. J’ai failli sursauter en voyant les cernes sous ses yeux. « Qu’est-ce qu’il y a ? », a-t-il finalement répondu, et j’ai pu entendre combien il semblait fatigué. Je me sentais mal pour ce que j’allais dire, mais je savais que je

Adrian... La scène s’est déroulée au ralenti ; la voiture a commencé à rouler et s’est arrêtée contre quelque chose. Probablement un arbre ou un poteau. J’ai vu des morceaux de pare-brise voler partout, Willow être projetée et des morceaux de verre la frapper. Elle ne bougeait pas ; son corps s’est affaissé, inerte. Je lui ai crié dessus. « Willow ! » Je ne pouvais pas l’atteindre car ma ceinture de sécurité était coincée. J’ai regardé à l’arrière pour vérifier l’état des enfants ; ils allaient tous bien, sauf quelques égratignures. Bella pleurait, ce qui était compréhensible. « Ashton, Bella, vous êtes blessés ? » Bella m’a regardé avec de grands yeux tandis qu’Ashton et elle regardaient Willow, qui était assise sans bouger sur le siège passager.« Mes chéris, Willow va s’en sortir, mais j’ai besoin que vous me disiez si vous êtes blessés quelque part. » Bella a hoché la tête et a dit : « J’ai mal au bras. » Elle avait dû se casser le bras, mais à part ça et quelques coupures, e

Willow... Au bout de trois semaines, ils m'ont enfin libérée. « Signez ici et vous pourrez partir. » L'infirmière de la réception a souri en me tendant le formulaire. Même si je pouvais marcher seule, j'étais encore un peu maladroite, mais le médecin m'avait dit qu'après quelques séances de rééducation, je pourrais marcher normalement. Adrian et les jumeaux m'attendaient. Bella et Ashton étaient tous deux excités à l'idée que je puisse rentrer chez moi. Ces trois dernières semaines, Adrian est resté avec moi à l'hôpital pour s'occuper de moi. Bien que j'aie vu les enfants la semaine dernière, cela n'a duré qu'une demi-heure. Adrian m'a aidée à monter dans la voiture et s'est ensuite installé sur le siège du conducteur. Il avait l'air nerveux en saisissant le volant. Il a pris une grande inspiration et a commencé à nous conduire à la maison. J'ai regardé les enfants et ils semblaient nerveux eux aussi. Ils avaient les yeux écarquillés pendant que nous roulions. Je ne pouvais pas l

Adrian... Je me suis retourné dans le lit pour entourer Willow de mes bras, mais elle n’était nulle part et j’ai cherché l’air vide. J’ai baissé les bras. J’ai levé la tête et j’ai essayé de voir : quelques rayons de lumière passaient à travers les rideaux. Je me suis violemment redressée en voyant l’heure. Il fallait que j’aille au bureau. J’ai dévalé les escaliers, cherchant frénétiquement les jumeaux, car lorsque je suis entrée dans leur chambre, ils n’y étaient pas. Je me suis arrêté dans la cuisine où Willow se tenait prête à préparer le petit déjeuner. Elle était déjà habillée et avait l’air sexy. J’ai secoué la tête, me rappelant que j’étais en retard. Elle s’est retournée en entendant mes pas lourds. « Bonjour, paresseux, » a-t-elle taquiné en souriant.« Où sont les enfants ? Putain, je suis en retard. » Elle m’a fait un sourire. « Ils sont déjà à l’école. Je ne voulais pas te réveiller car je savais que tu serais épuisé après la nuit dernière et je me suis levée tôt. Oh, o

Adrian... La lumière du soleil m’a réveillé en passant à travers les rideaux. J’ai laissé échapper un gémissement et me suis massé la nuque. « Je deviens trop vieux pour ça », ai-je marmonné en me redressant et en poussant un soupir de lassitude. « J’allais dire la même chose. » J’ai entendu la voix de Maureen, qui tenait un plumeau dans ses mains. « Je pensais que tu aurais perdu cette habitude depuis le temps. » Je l’ai regardée et j’ai secoué la tête. « Oui. C’est ce que je pensais. » Je me suis levé du lit et j’ai tendu les bras au-dessus de ma tête. J’ai étiré mes muscles et j’ai ressenti une certaine douleur avant de reporter mon attention sur Maureen. « Où est Willow ? »« Elle est déjà partie. Elle a dit que c’était quelque chose qu’elle devait faire seule. Elle ne veut pas que le monde pense qu’elle se cache derrière vous. La rencontre va commencer dans quelques minutes. » Je savais qu’elle ferait quelque chose comme ça. Je voulais la protéger parce que je savais ce que l