All Chapters of Qu’elle revienne, moi je règne: Chapter 201 - Chapter 210

Léa a essuyé ses larmes et s’est arrachée du lit. Et ensuite, elle a arrangé rapidement ses cheveux et ses vêtements, puis est allée ouvrir la porte.« Sybille, ce soir je n’ai pas très faim et je ne veux pas manger. Vous pourrez manger sans moi. »En voyant les yeux rouges et gonflés de Léa, Sybille a eu un mouvement de surprise. Elle a demandé :« Mademoiselle Bernard, qu’est-ce qui s’est passé ? »Léa a secoué doucement la tête, la voix lourde et nasale :« Non, ce n’est rien. »Sybille avait l’air inquiète et a demandé :« Vous voulez que je prévienne Monsieur Dubois ? »Franchement, Sybille a mis les pieds dans le plat. Mais Léa comprenait que Sybille n’avait pas de mauvaises intentions.Léa a esquissé un sourire foncé plus laid encore qu’en pleurant, et a affiché une force de façade.« Non, vraiment, tout va bien. Je crois que je ne suis pas encore habituée à cet endroit et je pense à l’état de santé de mon père. Donc, je n’ai pas pu retenir mes larmes. Alors, ne vous en fait

Même si le vieux monsieur Dubois était un aîné et occupait une position élevée, il s’adressait à Benoît avec une humilité rare, sans la moindre trace d’arrogance. Ce dernier en était presque déconcerté par tant d’égards.Il s'est redressé en s’appuyant sur le bord du lit. Il a dit en s’adosser contre le lit, l’air légèrement inquiet : « Monsieur Dubois, vous êtes trop aimable. Ce n’est rien de grave. Désolé de vous faire venir pour rien. »Stéphane a pris la parole : « Benoît, c’est un petit geste de notre famille. J’espère que vous l’accepterez ! »En disant cela, Stéphane lui a tendu une carte bancaire.Puisque le vieux monsieur Dubois s’est déjà excusé, même si Benoît gardait des griefs contre cette famille, il ne pouvait pas se montrer hostile. Il a esquissé un sourire en prenant la carte : « Alors je vais le prendre, merci beaucoup. »« De rien, ça », a répondu Stéphane.Le vieux monsieur Dubois, voyant que Benoît avait pris la carte, a repris la parole : « Benoît, bon, en

Même pour la cérémonie de fiançailles d’Alex et Léa, Charlotte n’avait pas eu le temps de venir, comme elle était à l’étranger pour un festival de cinéma très important et elle ne pouvait pas se libérer.Cette fois, pour que Léa tourne définitivement la page, Alex a spécialement sollicité cette cousine éloignée, lui demandant de l’aider à jouer un rôle.Quand Charlotte avait entendu que son cousin lui proposait de jouer la comédie, elle avait cru qu’il s’agissait d’un grand financement d’un film et avait souri avec satisfaction : « Bon, Alex, Ton investissement est sûrement pour un grand film, non ? Tu sais bien, je suis une actrice oscarisée et tu tombes à pic. Je te jure qu’avec moi, ton film va cartonner ! »Mais Alex, le visage froid, avait rectifié d’un ton neutre : « Ce n’est pas un film. C’est juste m’accompagner dans une mise en scène. »Charlotte avait tiqué, interloquée : « Hein ? Quoi ? »« Tu vas jouer ma petite amie de façade. »« Bon, je vois. Donc, une femme t’encom

La nuit avait été un abandon sans limite, un vertige de plaisir.Mais le lendemain, en ouvrant les yeux, Théo avait découvert avec horreur que la femme nue allongée à ses côtés n’était autre que Élise.À cet instant, il avait eu l’impression que tout son monde s’effondrait.Comment cela pouvait-il être Élise ?Hier soir, c’était bien Léa.Furieux, humilié, Théo l’avait violemment rabrouée.Mais Élise, loin de s’offusquer, avait levé vers lui un regard noyé de larmes, mordillant ses lèvres écarlates.Elle a dit, le visage ravagé par des pleurs : « Théo, si c’est Léa que tu aimes, je peux être comme elle. Tu m’as dit un jour qu’on se ressemblait un peu, non ? Alors je peux imiter ses tenues, son maquillage et sa coiffure. Tout ce que tu veux, je le ferai. Mais ne me chasse pas, s’il te plaît. »En repensant aux images de la nuit passée, il avait vacillé dans ses réponses.C’était vrai qu’hier soir, Élise avait ressemblé vraiment à Léa !Élise, le voyant se taire, avait attrapé

En bas, Sybille avait composé le numéro d’Alex.Il lui avait laissé son numéro personnel pour être tenu au courant à tout moment de l’état de Léa.« Allô, Monsieur Dubois ? C’est Sybille qui s’occupe de Mademoiselle Bernard. J’ai trouvé que, bon, depuis hier, elle n’est pas dans son assiette. Je ne sais pas ce qui s’est passé. Par ailleurs, elle n’a pas touché à son dîner hier soir, ni à son petit-déjeuner ce matin. Tout à l’heure, quand je suis montée l’appeler, son teint était livide, avec des cernes sous les yeux, comme si elle n’avait pas dormi de la nuit. »Alex est resté silencieux un instant, puis a répondu d’une voix rauque : « Essayez de lui faire manger quelque chose. »« J’ai préparé ses plats préférés, et elle m’a dit tout à l’heure qu’elle descendrait après sa douche. » Sybille a hésité un instant avant d’ajouter : « Mais elle a vraiment l’air en mauvais état. Vous ne voulez pas venir la voir ? »Un silence encore plus lourd. Puis Alex, les lèvres serrées, a répondu