Semua Bab L’amour et sa punition: Bab 1 - Bab 10

Après avoir réglé les derniers détails de mon départ, j'ai raccroché.Ma demande de quitter la meute prendrait effet dans deux jours. Je partirais alors vers un lieu où personne ne me connaîtrait et ne reviendrais jamais.Une odeur d'herbe fraîche a annoncé l'arrivée de Samuel avant même qu'il n'entre. J'ai levé les yeux malgré moi et ai rencontré son regard tendre.« Tu parlais à qui ? »« Juste un ami. Rien d'important. »Je me suis efforcée de lui sourire plus naturellement possible.Il a déposé un baiser sur mon front et m'a dit d'un ton débordant d'affection : « J'ai chassé un élan dans la Forêt Obscure ce matin. Je t'ai gardé son cœur, la partie la plus noble. Tu veux goûter ? »Cinq ans de mariage, cinq ans où il m'avait choyée, protégée, comblée.Tout le monde dans la meute disait que leur Alpha était le loup le plus fidèle. Ils ignoraient que Samuel m'avait certes choisie publiquement, célébrant notre union avec faste... mais ne m'avait jamais marquée.Autrefois, je m'interro

Je lui ai souri d'un calme qui n'a trahi aucune émotion, mais en réalité, mon cœur était en train de saigner.Samuel a semblé percevoir mon étrange sérénité. Il a hésité, puis a proposé avec une bienveillance forcée : « Et si nous partions maintenant ? Allons nous changer les idées. »J'ai levé les yeux vers lui, un sourire amer aux lèvres : « D'accord. Prenons le yacht. Une croisière nocturne est parfaite. On pourra également apprécier le lever du soleil au petit matin. »En route, il a évoqué nos projets pour le lendemain : « La surprise pour ton anniversaire est prête. Après ces événements, nous pourrions... avoir un enfant, tu veux bien ? »J'ai tourné mon regard vers les lumières de la ville qui défilaient, sans répondre. À notre arrivée au bord de mer, le téléphone de Samuel s'est mis à sonner. Il a décroché, sa voix douce, teintée d'une certaine joie. Mais bien vite, une ride s'est formée sur son front et son ton s'est fait plus hésitant.J'ai tourné la tête vers lui, mon cœur

Outre cette vidéo, j'avais également laissé un enregistrement vocal, semblable à des dernières volontés, dévoilant comment le cœur de mon mari avait peu à peu dérivé vers une autre femme, ainsi que mes adieux à ce mariage absurde. D'une voix calme mais irrévocable, j'ai annoncé à la fin : « Si cette union n'a été qu'un mensonge depuis le début, alors je vous laisse à votre bonheur… et me libère du mien. »Cette vidéo et cet enregistrement ont déclenché ensuite une tempête médiatique au sein de la Meute du Fantôme Noir et de la Meute de Rose Blanche.Pendant ce temps, moi, j'avais élu domicile à la lisière de la Forêt Obscure, dans une petite maison de soins que j'y avais construite. Loin des deux grandes meutes du continent, sans famille, sans Samuel, juste un refuge rien qu'à moi.Je m'étais installée ici comme guérisseuse. Plus trace de cette femme prudente, emprisonnée dans une illusion d'amour. Ici, grâce à mon expertise médicale, je m'étais attiré le respect de nombreuses petites

Un jour, les médias en ligne ont été inondés de nouvelles annonçant le changement de successeur de le Meute de Fantôme Noir. Samuel avait abandonné son titre d'Alpha et quitté le clan. Un article était accompagné d'une photo le montrant debout au bord de la mer, le regard éteint, comme un loup sauvage abandonné.Je suis restée longtemps à contempler cette photo. Aucune haine, aucune joie ne m'ont envahie. Seule une étrange sérénité.Est-ce qu'il regrettait ses actes ? Mais même si c'était le cas, en quoi cela changeait-il quoi que ce soit ?Je n'avais jamais été son grand amour. Je ne serais certainement pas son salut.« Madame, mon tonton est venu vous voir ! » La voix enjouée de John a retenti à mes côtés.Je me suis alors tournée vers Aron, qui caressait doucement les cheveux de l'enfant avant de me tendre une invitation officielle pour l'élection d'un Guérisseur en Chef.« Aron, je te l'ai déjà dit, je ne participerais pas à cette élection », une pointe d'agacement a percé dans ma

« Tu es encore vivante… Dieu merci. » Sa voix était rauque. En me voyant, il a semblé perdre toute force.Lydia, observant la scène, avait un éclair de calcul dans le regard. Elle s'est rapprochée ostensiblement de Samuel, son ventre arrondi en avant, et a pris un ton faussement plaintif : « Samuel, Annie m'a attaquée ! Je voulais simplement lui demander pourquoi elle m'a piégée... Mais elle s'en est prise à moi… alors que je suis enceinte ! »Des larmes ont coulé sur ses joues et son sanglot théâtral a résonné dans la pièce : « Regarde dans quel état elle m'a mise… moi, une femme enceinte... »Je les observais froidement, comme si je revivais une fois de plus ces innombrables moments où l'on m'avait injustement accusée.Mais cette fois-ci, j'ai maîtrisé mes émotions. Après un profonde inspiration, j'ai déclaré d'un ton égal : « Partez. Vous n'êtes pas les bienvenus ici. »Samuel a ignoré Lydia, ses yeux rivés sur moi. Une supplication tremblait dans sa voix : « Annie, écoute-moi… Je r